[Critique] Mission Impossible - The final Reckoning : Le volet de trop ?
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Le volet de trop pour «Mission: Impossible»?
Le film, d’une durée plutôt conséquente puisqu’il dure pas moins de 2h40, souffre d’un curieux paradoxe: malgré sa longueur et sa générosité, tout va très vite, trop vite. Peu aidé par un montage truffé d’ellipses, il accumule des explications qui ne servent qu’à récapituler le volet précédent ou des gloubi-boulga technologiques afin de donner un peu d’épaisseur aux séquences d’action à venir. Difficile de ne pas se sentir perdu sous cette avalanche d’informations, systématiquement répétées pour s’assurer que le message soit bien passé.
The Final Reckoning se veut être la somme des différentes missions d’Ethan Hunt, multipliant les références aux précédents volets. Le film, ponctué massivement de flashbacks, remémore des intrigues et des personnages vus auparavant. Ces piqûres de rappel auraient pu être un régal si elles ne s’accompagnaient pas d’un menu Best-Of composé systématiquement d’images d’archive destinées à raccrocher les wagons, renforçant cette sensation d’être sans arrêt tenu par la main.
Hormis sa séquence sous-marine menée de main de maître, The Final Reckoning n’offre rien de vraiment neuf par rapport à ses volets précédents. Un peu dommage pour un opus qui se vendait comme une forme d’apothéose. En redemande-t-on quand même? Oui, bien évidemment, mais avec la nécessité d’une nouvelle formule. Peut-être serait-il enfin temps que le personnage de Tom Cruise commence à vieillir.
Extrait de: https://www.watson.ch/fr/divertissement/cinema/273504133-notre-avis-sur-le-dernier-mission-impossible
Reste tout de même le spectacle
Édité par Violence : Création d’un topic dédié, plus adéquat aux critiques du film. -
patricelg PW Addict DDL Rebelle Windowsien Ciné-Séries Club Membrea répondu à duJambon dernière édition par
@duJambon Pas encore visionné le volet précédent. Je vais attendre que celui-là soit dispo en streaming ou dl pour le faire
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@patricelg a dit dans [Topic Unique] Actualités cinéma & séries :
Pas encore visionné le volet précédent.
Pareil, j’attendais que celui là sorte pour pouvoir m’y mettre.
Sinon le volume 4 de Love, Death & Robots est sorti hier (j’en ai visionné 3 pour l’instant).
J’ai kiffé, pour l’instant, l’épisode avec l’arrivée des Extra Terrestre sur Terre mais j’ai zappé directos l’épisode des Red hot Chili Peppers (pas mon genre musical) : -
Trop bavard, «Mission: Impossible 8» traîne en longueur
«Mission: Impossible - The Final Reckoning» sort ce mercredi 21 mai sur les écrans romands. Un épisode qui se prend les pieds dans sa propre mythologie.
L’auteur de ces lignes aurait tant aimé vous dire qu’il a adoré «Mission: Impossible - The Final Reckoning», qui sort ce mercredi dans les salles romandes. Mais, hélas, non. Car si, comme moi, vous aviez trouvé le précédent épisode sorti il y a deux ans, «Mission: Impossible - Dead Reckoning», bavard, sombre et longuet, vous n’avez encore rien vu: ce nouveau film, toujours signé Christopher McQuarrie, l’est encore plus.
Dans cette huitième aventure cinématographique d’Ethan Hunt (Tom Cruise), l’agent secret américain et son équipe (composée par Hayley Atwell, Ving Rhames, Simon Pegg, Pom Klementieff et Greg Tarzan Davis qui n’ont pas, hélas, grand chose à défendre) n’ont que trois jours pour empêcher l’Entité, une intelligence artificielle maléfique présentée dans le long-métrage précédent, de contrôler l’ensemble des armes atomiques sur Terre. Et de faire péter notre planète. Voilà pour le pitch du film.
Le problème de «Mission: Impossible - The Final Reckoning» vient d’abord de sa construction. Toute la première heure et demi de cet épisode qui dure 2h45 n’est qu’un très, très, très, très, très long bavardage où se succèdent considérations métaphysiques de comptoir, rappel incessant des enjeux, accumulation de McGuffin et jargon crypto-techno. Tout ça sans la moindre scène d’action. Ou si peu. Et baigné (jusqu’à la fin du film) dans la plus mauvaise bande originale de toute la saga, signée Max Aruj et Alfie Godfrey. On se surprend même à regarder sa montre, tant l’ennui frappe à notre porte.
Il faut attendre la fin de ce très long tunnel pour que les choses commencent à bouger, à mi-film. D’abord, avec une scène d’exploration sous-marine extraordinaire à bord d’un submersible reposant par plus de 150 mètres de fond (oui, le Sevastopol qui a coulé au début du précédent métrage). Remarquablement réalisée et jouée, cette séquence brillante est de loin la plus haletante, la plus flippante et la plus claustrophobique du métrage.
Ensuite, avec la fameuse acrobatie aérienne de Tom Cruise entre deux biplans qui a, malheureusement, été déjà largement éventée sur les réseaux sociaux, par la production elle-même. Ce qui gâche l’effet de surprise.
Comme à chaque fois, qui va devoir désamorcer les bombes du film? Luther (Ving Rhames) et Benji (Simon Pegg), évidemment.Évidemment, cela reste du grand spectacle, situé dix coudées au-dessus des productions cinématographiques habituelles. Bien sûr, Tom Cruise se donne à fond et ne prend pas les spectateurs pour des idiots.
Mais «Mission: Impossible - The Final Reckoning» semble souvent se prendre les pieds dans la mythologie de la saga. Plus que dans «Fallout» et «Dead Reckoning», Ethan Hunt est présenté — sans rire — comme «l’élu», celui qui va «affronter l’anti-Dieu». Fichtre, rien que ça! Avec son scénario messianique qui louche parfois du côté de «Terminator» ou de «Matrix», on perd de vue que Tom Cruise incarne un simple et bondissant agent secret américain. Où sont passés la légèreté et le fun des premiers épisodes? L’humour de «Ghost Protocol» et du génial «Rogue Nation»?
Heureusement, trois pirouettes scénaristiques sauvent, en partie, cette histoire qui traîne en longueur. La première apporte une nouvelle lecture, originale et sympa, qui plus est justifiée par l’histoire, d’une des scènes inoubliables du premier film «Mission: Impossible» sorti en 1996. La seconde rattache un élément de l’intrigue de ce huitième épisode à «Mission: Impossible III». Enfin, la troisième rend, avec bonheur, tout son honneur à une figure mythique.
«Mission: Impossible - The Final Reckoning» est vendu comme étant le dernier épisode de la saga. Mais cela sent le coup marketing à plein nez. On serait d’ailleurs ravi de découvrir un nouveau film, dans quelques années. Pour autant qu’il retrouve le souffle, l’imagination, le fun, l’humour, l’entrain joyeusement canaille et la simplicité des cinq premiers épisodes.
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@duJambon a dit dans [Critique] Mission Impossible - The final Reckoning : Le volet de trop ? :
Trop bavard
Hmmmmmm t’aime pas hein… quand ça parle beaucoup et trop vite.
T’en fais pas, bientôt les films avec que du texte généré par IA !
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@Popaul a dit dans [Critique] Mission Impossible - The final Reckoning : Le volet de trop ? :
T’en fais pas, bientôt les films avec que du texte généré par IA !
C’est déjà le cas, les scénaristes s’aident pas mal de l’IA et les clips musicaux pour l’image
Le dernier clip du Wu Tang Clan intégralement généré par IA:
HS à part, la première partie de ce dernier Mission Impossible, bien que trop longue et sans être exceptionnelle, passait pas “trop” mal et je voulais quand même voir cette suite.
J’ai bien aimé la poursuite en bagnole dans la ville et la scène du train.