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    @Violence a dit dans [Critique] Destination Finale : Bloodlines : la mort leur va (toujours) si bien :

    –> Sinon vous en pensez quoi du film @Psyckofox @patricelg ?

    J’attendrai qu’il soit dispo en streaming pour le visionner, donc pas d’avis 😉

    J’ai voulu me refaire la franchise mais j’ai buté sur le 1er que je trouve trop “poussif”, je n’ai pas réussi à suivre… Pourtant aimé à sa sortie mais voilà, les années passent et les goûts changent.

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    @Violence Il m’a l’air assez bien barré quand même.

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    @Psyckofox Merci pour l’info sur Love Death and Robots.
    J’adore cette série, et je n’avais pas vu passé la sortie du 4

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    Ha Ha
    pas le même délire mais j’avais adoré. J’avais même des figurines de Chip Hazard et son ennemi.

    Un Joe Dante comme je les aime

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    @Mister158 Elle nous manque à tous Mister, même si tu l’accaparais un peu beaucoup ces derniers temps :ahah: elle m’a glissé à l’oreille qu’elle n’avait connu ça avec personne avant toi!

    Magic Mister qu’elle disait.

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    Pour ceux qui ne connaissent pas le cinéma de Fabrice Du Welz, il serait temps de s’y mettre 🙂

    Inexorable (un des meilleurs rôles de Poelvoorde depuis des lustres) et Les dossiers Maldoror étant les plus accessibles mais véritablement puissants, sa trilogie des Ardennes (Calvaire, Alleluia, Adoration) avec laquelle j’ai découvert cet auteur est vraiment à voir.

    L’interview de Fabrice du Welz sur ce film arrive bientôt…

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    Robert Eggers confirme une version longue de Nosferatu avec des scènes inédites

    Robert Eggers, réalisateur de ce Nosferatu, a annoncé qu’une version longue de son film sera prochainement disponible. Cette édition spéciale inclura des scènes inédites, approfondissant l’ambiance et les personnages de cette réinterprétation du classique.

    Eggers, connu pour son souci du détail et son esthétique singulière, promet de satisfaire les amateurs de son travail et les fans du mythe vampirique.

    – Source

    https://www.begeek.fr/robert-eggers-confirme-une-version-longue-de-nosferatu-avec-des-scenes-inedites-409183

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    Ça puait le sexe et la testostérone lol

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    Disponible 🙂

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    Quand un salon devient l’épicentre d’une fabuleuse odyssée temporelle

    Un plan pour tous, tous les plans pour un. C’est l’histoire d’un voyage unique à travers le temps — on voit même des dinosaures! L’histoire de familles dont les peines, les joies et les moments de doutes se font écho à travers les générations.

    Maudits soient les films. Coutumier des expérimentations visuelles dans les œuvres les plus récentes de sa filmographie, Robert Zemeckis en dévoile un grossissement dramaturgique audacieux et ludique avec Here, adapté de la bande dessinée Ici de Richard McGuire. Lequel est rythmé par un dispositif à cases qui capte plusieurs instants de vie, sur différentes époques de l’Histoire, avec différents personnages, depuis le point de vue d’un seul et même angle, et dont hérite ici la mise en scène de ce film. D’une route menant à un manoir en passant par un salon aménagé maintes et maintes fois jusqu’ une forêt ravagée par le feu de l’ère jurassique„. Mais c’est par petites touches numériques que le film va se révéler davantage, imbriquant des cases les unes sur les autres pour mieux faire transparaitre l’hybridité de cette véritable machine à explorer le temps, telle une captation en direct par effet du filmage. Un live des Beatles à la télévision peut alors rencontrer une période plus ancienne, un dégât des eaux présage la perte des eaux dune mère prête à accueillir son nouveau-né, et un fauteuil convertible révolutionnaire va occuper le même espace qu’un canapé en coin.

    La multiplication par l’effet d’unicité, un rapport aux images et à leurs croisements synonymes d’exploration, où la simple faculté de regarder ne cantonne plus le spectateur à son seul rôle d’observateur, mais le pousse à devenir acteur de son propre regard. Une case apparaît et une autre peut autant se suspendre sur ou en dessous delle, greffant la bande dessinée et le cinéma par d’étonnants effets de relief et, surtout, de miroitements entre les différentes situations, époques et histoires. Le film devient de plus en plus proliférant par la substance multiple accordée par la mise en scène, et parvient sans difficulté à raconter à la fois une histoire du temps, mais aussi une histoire de famille gangrénée par la malchance et l’abandon d’ambitions personnelles et familiales. Plus bouleversant encore, le film distille à mesure qu’il avance une esthétique de l’oubli, où la maladie d’Alzheimer qui frappe le personnage joué par Robin Wright croise des images témoins et référentes d’une autre époque, notamment un rocher sur le coin inférieur droit qui fait référence à une période préhistorique. Une fabrique de trajets allers-retours des images qui bouleverse, aussi par l’importance accordée à des références à une période ou même à un simple repère dans le cadre.

    L’exploration temporelle n’est alors qu’une vaste exploration esthétique, où même la question du déplacement des personnages ou des objets au sein même de cet angle de prise de vue porte avec elle son lot d’occurrences et la raison d’un flux ininterrompu. L’exemple parfait est celui du canapé. Dans toutes les époques, tous les personnages sont, à un moment donné, assis et allongés sur un support. Et cette assise du temps sur l’image, de l’angle unique sur la mise en scène, vient puiser sa transformation et l’émotion de son histoire en ce fameux point de passage, propre à tout flux d’images: le canapé, donc.

    Le fauteuil amovible inventeur plein aux as devient le fauteuil placé en face de la télé. Le fauteuil devient aussi canapé, qu’il faut à tout prix changer, car témoin temps passé. Celui-ci aurait pu être le rocher sur lequel les premiers hommes ont pu s’accoupler, ou le coussin d’une calèche où l’on parle d’ambitions politiques. Le canapé devient classy et moderne, possiblement divisible en plusieurs fauteuils par ailleurs. Avant que deux canapés bien blancs et bien propres ne soient placés l’un face à l’autre, dans l’époque la plus proche de la nôtre. Le canapé est convertissable, il est aussi le lieu de consignes d’un père afro-américain à son fils pour bien se comporter face à un policier en cas de contrôle, le lieu de la première relation sexuelle du couple principal du film…

    Ce sont aussi deux chaises simples et mornes, placés au cœur pièce vidée de toute substance, théâtre du départ et de l’arrivée de cette exploration visuelle, et qui vont donner vie au tout dernier mouvement du film: autant au sens propre que figuré, puisque la caméra, à son tour, cherchera à remplir le vide de l’existence par quelques larmes placées sur les joues du souvenir d’un visage bercé par le bonheur. Encore une fois, l’idée de remplir cet a priori du vide par une multitude de sens amovibles en tout temps, comme lorsqu’on monte un puzzle, reproduit son regard sur une toile peinte, montre une première imagerie à un enfant. Ou tout simplement lorsqu’on est permis, un tant soit peu, de se souvenir.

    – Source : https://www.chaosreign.fr/here-les-plus-belles-annees-de-notre-vie-critique-film-robert-zemeckis-quand-un-salon-devient-lepicentre-dune-fabuleuse-odyssee-temporelle/

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    En effet @Psyckofox J’ai bien kiffé aussi ^^

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    Et juste avant de mater TRAP, j’avais revu SIGNS 🙂

    Cette nuit je mate BORDELANDS (2024)

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    @Violence a dit dans [Critique] Mad Fate & City Of Darkness (Soi Cheang) :

    Maté hier soir en vosten.

    Pas mal ce Mad Fate 😉

    Rematé en vostfr. J’aimes toujours autant 😉

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    Idem! un film sympa mais sans plus.
    Je n’ai pas été surpris.
    Je ne veux pas dire que je devinais ce qui allais se passer, c’est juste que les événements ne me surprenaient pas.
    Je deviens peut-être trop blasé…

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    J’ai enfin pris le temps de le voir.
    Assez sympa ce Immaculée.
    J’ai trouvé Sydney Sweeney magistrale.

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    Enfin pris le temps de voir cet excellent Sleep pendant les vacances…

    Au top… putain cet acteur était vraiment génial… RIP

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    Je l’ai enfin vu ce Vincent doit mourir et je reste assez partagé car le film est assez inégal mais il y a de super trouvailles dedans : le film est malaisant par son contexte, l’idée avec Sultan est super, de très belles scènes comme celle de l’autoroute et du combat en fosse sceptique, une belle romance (la scène avec les menottes dans le bateau est très drôle)

    Mention spéciale pour Vimala Pons (qui était déjà super dans Les garçons sauvages de Mandico) que j’ai trouvée encore une fois, très bien dans ce film.

    Pour contre balancer cela, pas mal d’erreurs liés à un premier long comme le manque de rythme, certaisn cadrage ou un manque d’explications scénaristiques (quoi que personne n’a hurlé que Romero n’avais donné aucune (ou très peu) d’explications formelles à sa Nuit des morts vivants…).

    Il y a du bon et du moins bon, c’est pas un film de folie, loin de là, mais l’essai est à souligner vu le contexte du paysage du cinéma français actuel.

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    je suis d’accord… .

    Une bombe comme tout ce qu’à fait Jérémie

    Et l’interview intéressante de Jérémie :

    https://planete-warez.net/topic/4719/interview-jérémie-perrin-mars-express

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    Je suis bien d’accord avec tout ce qui est dit, sauf que, pour ce qui est du montage final, les 10 longues et poussives dernières minutes gâchent, en partie, les 2 heures qui les précèdent. J’espère qu’il y aura une sorte de fin alternative possible dans sa sortie vidéo.

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    X marquait non seulement le retour tant espéré de Ti West au grand écran (Voir interview ici), mais aussi le point de départ d’une trilogie de fortune, construite sur le fil, et qui pourrait bien se révéler comme la grande œuvre du cinéaste. Malheureusement privé de sortie salle chez nous, le volet central de ce triptyque, Pearl, débarque en Blu-ray le 16 août. Cette « origin story » de la principale antagoniste de X réussit le pari d’être un grand et beau film sur la folie tout en créant de vertigineux échos qui font encore grandir l’aura de son prédécesseur…

    X n’était pas seulement un cadeau aux gourmets de l’horreur de par ses qualités intrinsèques ; le film de Ti West contenait également une surprise de taille : l’annonce d’une préquelle, tournée presque immédiatement après le premier long-métrage, dans les mêmes décors. Un pari fou – notamment motivé par l’éventuelle perspective d’une aggravation de la pandémie qui bloquait à l’époque la plupart des tournages – rendu possible par les largesses de la firme A24 et sa foi en la vision du cinéaste et de sa comédienne Mia Goth, cette fois co-autrice et productrice.

    C’est en effet en discutant longuement de la backstory de la « méchante » de X, interprétée par Goth sous un épais maquillage en parallèle de son incarnation de la jeune Maxine, que le duo réalise tenir assez de matière pour une autre histoire.

    DÉESSE GOTH Dans la ferme familiale texane, la jeune Pearl se morfond d’ennui. Son mari est parti faire la guerre en Europe, son père est dans un état végétatif après avoir contracté la grippe espagnole qui fait alors rage et sa mère lui impose de multiples corvées avec une discipline de fer. Mais Pearl, elle, ne rêve que d’une chose : devenir danseuse pour le grand écran et mener la vie de rêve des stars qu’elle admire en cachette au cinéma lorsqu’elle parvient à faire une escapade dans la petite ville voisine. Peu à peu, le contraste impitoyable entre ses aspirations et la triste réalité de son existence fait ressortir ses pulsions les plus enfouies…

    Ce seul résumé suffit à comprendre que Pearl est un film très différent de X. Du moins dans ses articulations dramatiques et son appartenance à un genre – l’étude de caractère là où son prédécesseur tenait du slasher réflexif.

    Car ce qui unit les deux œuvres, au-delà de leur coexistence dans un même univers, est bien le style de Ti West. Croyant profondément au pouvoir de la narration comme moteur intrinsèque des mécanismes horrifiques, le réalisateur de The House of the Devil fait ici à nouveau merveille en explorant avec une minutie virtuose les racines psychologiques de son héroïne, véritable baril de poudre dont on voit quasiment à l’œil nu les lattes se disjoindre pour laisser s’échapper une matière particulièrement dangereuse et volatile.

    Le vortex hypnotique de cette glissade incontrôlée vers la folie est bien sûr Mia Goth : la subtilité de sa prestation dans X laisse place ici à une démonstration de force virevoltante et tapageuse. Une performance constamment sur le fil du rasoir, suscitant simultanément fascination, répulsion et empathie pour un personnage qui se révèlera, le temps d’un hallucinant monologue final, d’une touchante lucidité sur sa propre aliénation.

    Les deux films que le cinéaste a demandé de visionner à son actrice et co-autrice avant le tournage sont d’ailleurs révélateurs : Le Magicien d’Oz (Victor Fleming, 1939) et Qu’est-il arrivé à Baby Jane ? (Robert Aldrich, 1962), soit le pinacle de la magie hollywoodienne période Âge d’Or et le summum du psychodrame meurtrier voué aux turpitudes du star system. Le point de raccord entre ces deux références débouche sur un équilibre tonal prodigieux entre la naïveté enfantine et la folie vénéneuse, que Goth incarne pleinement.


    – Pearl (Mia Goth) se rêve star de cinéma devant les animaux de la ferme… la fourche à la main.

    CADRES SUPÉRIEURS

    Il fallait à West ériger un écrin cinématographique à la hauteur du tour de force que livre sa comédienne. Après avoir hésité à tourner le film en noir et blanc, le réalisateur opte pour une approche disneyienne dotée d’une palette vibrante rappelant les fastes du glorieux Technicolor d’antan. Un choix absolument payant, tant la performance bigger than life de Mia Goth et l’intensité des illusions de son personnage appelaient un traitement hyperbolique et profondément sensoriel, assez éloigné du look de X, plus évocateur des roughies américains des seventies.

    Mais ces différentes matières visuelles ne s’opposent pas. Elles construisent une mythologie de l’image qui leur est propre, comme en témoignent les plans d’ouverture respectifs des deux films : à chaque fois, la caméra est située à l’intérieur de la grange et s’avance à travers la porte de cette dernière pour révéler la maison principale.

    Mais dans X, le cadre est ainsi conçu qu’il donne l’impression d’observer un format 4/3, annonciateur des images que tourneront les personnages, pornographes amateurs de leur état. Dans Pearl, la composition de ce plan inaugural impose immédiatement le format CinémaScope. Et la distinction entre le pouvoir d’évocation de ces deux formats nourrira finalement toute la matière dramatique des films.

    Pourtant, West ne se contentera pas de rester sagement à l’intérieur des périmètres que semblent dicter ses choix stylistiques : si Pearl se lance dans des embardées dansantes typiques des musicals hollywoodiens d’antan, il culmine aussi dans un montage horrifique jouant avec des effets de miroir dignes des expérimentations des années 1970, qui construit un pont souterrain entre les deux longs-métrages (tout comme le fait une scène de repas morbide qui cligne à nouveau de l’œil à Massacre à la tronçonneuse).


    – Le Magicien d’Oz de Victor Fleming faisait partie des deux films que Ti West a demandé à son actrice et co-autrice de visionner avant le tournage.

    FOR ADULTS ONLY

    Ainsi, si Pearl peut absolument se voir indépendamment de X, l’éclairage apporté par cette exploration des racines de la folie meurtrière de la vieille dame du premier opus confère à ce dernier une dimension tout à fait nouvelle, voire inédite dans le genre slasher, puisque chaque meurtre devient le résultat d’une tragédie intime, le triste et grotesque point d’orgue d’une vie faite de rêves inaccessibles et d’une dérive vers l’insanité sexuelle et homicide.

    Les résonances entre les deux films vont d’ailleurs au-delà de personnages et lieux similaires : une séquence en apparence anodine de Pearl montre comment l’héroïne découvre, grâce à un séduisant projectionniste (David Corenswet, tout juste choisi pour incarner le futur Superman de James Gunn), l’un des premiers films pornographiques jamais tournés (les images, authentiques, sont issues de A Free Ride, datant selon les historiens de 1915 ou 1923).

    West introduit ici une autre correspondance forte entre ses deux longs-métrages, où le cinéma X devient le symbole d’une libération des mœurs traditionnellement étouffées par la frustration née de la rigueur religieuse des patelins reculés d’Amérique, mais aussi la promesse d’un cadre de vie plus exotique, plus vivant…

    Une symétrie qui rend encore plus excitante la perspective du dernier volet de la trilogie, MaXXXine, embardée dans le Los Angeles interlope des années 1980 illustrant le destin de l’héroïne de X.

    Il y a fort à parier que le contenu thématique de ce nouvel opus, actuellement en postproduction, devrait faire office de mise en abyme passionnante – une radiographie de la désillusion de la libération des mœurs ? – en apportant un point final à la splendide épopée que constitue ce « triptyX » qui compte d’ores et déjà parmi ce que le cinéma d’horreur américain des années 2020 a produit de plus passionnant.

    – Par Laurent Duroche.
    – MadMovies #373