Windows, Linux, MacOS & autres OS

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    Dans le monde Linux, on entend parler des serveurs graphiques X11 et Wayland depuis longtemps. Mais de quoi s’agit-il exactement ? À quoi sert un serveur graphique ? Quelles sont les promesses de Wayland et pourquoi la migration prend autant de temps ? Nous vous proposons d’y voir plus clair.

    Présentons les deux protagonistes de notre sujet. D’un côté, le X Window System. Sa première version date de 1984, en tant que projet développé au sein du MIT. Il a été essentiellement pensé à une époque où l’on trouvait des serveurs informatiques puissants et des clients légers, d’où son appellation de serveur, qui lui est resté.

    On le connait mieux aujourd’hui sous son nom de X11. L’appellation vient de la onzième version de X, sortie en 1987. Ce fut la première révision à être considérée comme stable et pleinement opérationnelle. Et oui, techniquement, on utilise cette onzième version depuis 35 ans. Mais dans la pratique, les évolutions ont été continues.

    De l’autre côté, on a Wayland. Beaucoup plus récent, le projet a été lancé en 2008 par Kristian Hogsberg, développeur chez Red Hat. Objectif, proposer un protocole moderne et gagnant sur toute la ligne : plus sécurisé, plus efficace et surtout plus simple. Une base neuve, capable d’exploiter beaucoup mieux le matériel qui avait largement évolué et de se débarrasser des vieilles assises de X11.

    Qu’est-ce qu’un serveur graphique ?

    Penchons-nous maintenant sur ce qu’est un serveur graphique (ou d’affichage), le rôle que tient ce composant et ses principaux attributs.

    Commençons par le commencement. Sur un système de type Unix, dès que vous voyez quelque chose s’afficher à l’écran au sein d’une interface graphique, c’est que le serveur d’affichage est impliqué. Ce composant crucial est chargé de dessiner les fenêtres à l’écran et de gérer toutes les interactions qui s’y rapportent, ainsi que la composition de l’ensemble (assemblage des fenêtres). Il est une interface entre l’utilisateur, l’interface et le matériel lié. Il va d’ailleurs plus loin que le seul aspect graphique, puisqu’il s’occupe également des entrées de la souris et du clavier.

    Au départ, l’architecture graphique était monolithique. Le serveur d’affichage devait avoir un accès complet, direct et exclusif à la carte graphique. Dans ce contexte, les pilotes – qui gèrent toute l’exploitation du matériel – étaient placés en espace utilisateur, sans accès direct au noyau. Une approche a priori sécurisée, mais qui s’est progressivement révélée peu efficace dans de nombreux scénarios. Toute la logique critique de l’affichage se retrouvait gérée par un composant unique qui embarquait tous les pilotes nécessaires.

    Plusieurs composants sont donc apparus avec le temps pour répartir ce fonctionnement et répondre aux problématiques. D’abord le DRM, ou Direct Rendering Manager. En tant que sous-système du noyau Linux, il gère les accès au GPU. Il tient un rôle d’arbitre : il s’occupe avant tout de distribuer les ressources graphiques aux applications, gère la mémoire ainsi que la sécurité. Grâce à lui, les applications ont pu obtenir un accès direct au GPU (sans passer par X) et l’exploiter, avec une hausse majeure des performances.

    Fedora a été la première distribution majeure à passer sur Wayland par défaut

    Quelque part dans le noyau

    Le KMS, ou Kernel Mode Setting, est un autre sous-système du noyau Linux. C’est à lui que revient la gestion de la résolution de l’écran, sa fréquence de rafraichissement, la profondeur des couleurs, etc. Il a permis de déplacer la logique de la « configuration de mode » de l’espace utilisateurs vers le noyau, avec plusieurs bénéfices importants. C’est grâce au KMS par exemple que la console a pu basculer en haute résolution dès le démarrage de la machine.

    DRM et KMS s’utilisent à travers une bibliothèque (libdrm), qui expose des fonctions standardisées (et documentées) aux applications. L’arrivée de ces deux composants a été une étape majeure, avec une séparation nette entre la logique matérielle de bas niveau et celle d’affichage haut niveau, avec notamment tout l’applicatif, y compris le serveur graphique.

    Au-dessus de DRM et KMS, on trouve un autre composant, important lui aussi, mais en espace utilisateur cette fois : Mesa. Si vous utilisez Linux, ce nom vous est peut-être familier. C’est une implémentation open source des API graphiques standard de l’industrie, comme OpenGL et Vulkan.

    Prenons un exemple pour schématiser le fonctionnement général. Un jeu a des scènes 3D à faire afficher à l’écran. Il est conçu pour Vulkan et décrit donc ces scènes à l’API correspondante. Ces requêtes sont adressées à Mesa, qui s’occupe de traduire ces requêtes de haut niveau en instructions plus bas niveau, compréhensibles par le matériel. Ces instructions sont alors transmises au pilote DRM du noyau, qui les exécute sur le GPU.

    Pourquoi un successeur à X11 ?

    Si l’on se replace dans le contexte des jeunes années de X11, il n’était question que d’architecture client-serveur. Dans cette optique, X11 avait d’ailleurs été développé pour le réseau, avec certaines caractéristiques spécifiques. Par exemple, nulle obligation que le serveur X fonctionne sur la machine la plus puissante. Selon les cas, on pouvait faire tourner le serveur X sur un poste léger, et le client X sur un gros serveur.

    Ce fonctionnement, ainsi que d’autres aspects tenant à des choix faits il y a plusieurs décennies, ont alimenté la réflexion qui a mené à Wayland. En matière d’efficacité d’abord, ce modèle client-serveur devenait un poids sur les machines plus récentes : le serveur et le client étant situés sur le même ordinateur, tout ce qui touche au réseau est inutile dans de nombreux cas. Les couches de communication et de multiples étapes intermédiaires (notamment codage/décodage) devenaient superflues et se payaient par une latence.

    En outre, X11 est un vieux projet, avec une partie héritée dans le code de plus en plus importante. Ses capacités ont été augmentées par d’innombrables ajouts, extensions et patchs en une énorme base plus difficile à entretenir. Un immense patchwork qui a rendu les développements plus complexes au fur et à mesure que les besoins changeaient.

    L’ensemble a abouti à un pipeline de traitement peu adapté aux applications et matériels modernes. Il n’a par exemple pas été conçu pour des écrans avec de hautes fréquences de rafraichissement et un rendu sans déchirement (tear-free). Pour ce dernier problème, il a fallu recourir à des solutions spécifiques et complexes, avec une synchronisation verticale forcée, qui a introduit elle-même de nouveaux problèmes dans certaines situations, comme un « bégaiement » de l’image (le fameux stuterring).

    Ubuntu 25.10 avec GNOME 49 intègre toujours X11

    Que propose Wayland ?

    L’idée qui a mené à Wayland était de proposer un fonctionnement simple, sécurisé et plus efficace. Le tout en partant d’une page blanche.

    Le plus gros changement réside dans la conception : le serveur d’affichage, le gestionnaire de fenêtres et le compositeur sont en fait un seul et même processus, le compositeur Wayland. Dans ce modèle, le compositeur gère l’intégralité des opérations liées à l’affichage. Il reçoit ainsi les évènements d’entrées (clavier, souris, tablettes graphiques…), gère les surfaces (fenêtres), assemble l’image finale et communique avec le noyau (via DRM et KMS, toujours là) pour afficher l’ensemble. C’est vers le compositeur Wayland que les applications se tournent pour présenter un objet à l’écran.

    La sécurité est un autre changement radical, puisque Wayland impose une isolation stricte entre les clients, et donc les applications. Ces dernières ne peuvent ainsi voir que leurs propres fenêtres. Elles ne peuvent en outre recevoir les évènements d’entrées que si elles ont le focus, c’est-à-dire quand elles sont au premier plan, pour éviter qu’elles espionnent d’autres applications (ce qui vaut aussi pour les enregistreurs de frappe et les logiciels espions). De plus, elles ne peuvent pas décider où placer les fenêtres, c’est Wayland qui le fait.

    L’une des grandes promesses de Wayland, c’est son approche moderne du matériel. De nombreuses caractéristiques sont nativement prises en compte. Beaucoup plus à l’aise avec les configurations multi-écrans, il gère mieux les hautes définitions (HiDPI). Il prend nativement en charge la mise à l’échelle fractionnée (125 ou 150 % par exemple), les taux de rafraichissement différents selon les écrans, les écrans tactiles et les gestes multi-touch.

    Wayland est un protocole, pas un logiciel

    Wayland est une spécification de protocole, pas un logiciel unique comme l’est X11. Il ne s’agit donc pas d’un composant standardisé auquel tous les autres peuvent se référer en tant que tel. C’est encore une différence fondamentale avec X11, puisque la responsabilité de fournir un environnement de bureau complet est déplacée vers chaque compositeur qui implémente cette spécification Wayland.

    Si l’on prend les deux environnements de bureau les plus utilisés, GNOME et KDE, cette responsabilité est confiée respectivement à Mutter et KWin. Et c’est ici que les problèmes peuvent commencer, car cette approche engendre une fragmentation. Si vous souhaitez développer une application, il ne suffit pas en effet de dire « elle est compatible Wayland ». Il faut s’assurer qu’elle fonctionne correctement avec Mutter, KWin ou n’importe quel compositeur qui a implémenté Wayland. Or, ces implémentations ne sont pas identiques. Il existe des variations autour des extensions présentes et des subtilités dans la mise en application.

    Ce qui nous fait entrer de plain-pied dans la grande question : pourquoi l’adoption de Wayland est-elle aussi lente ?

    Un nombre incalculable de problèmes

    Dire que la transition de X11 vers Wayland a été complexe relève de l’euphémisme. On savait qu’une rupture aussi radicale dans l’approche n’aurait pas que de joyeuses conséquences. En outre, Wayland a ses propres problèmes, et certaines promesses n’ont qu’en partie été tenues.

    Le modèle de sécurité entraine ainsi une grande cassure. L’isolation stricte des clients a des conséquences majeures sur les fonctionnalités, notamment d’accessibilité. Les lecteurs d’écran, à destination des personnes aveugles ou malvoyantes, ne pouvaient plus fonctionner. Il en allait de même avec les outils de partage ou d’enregistrement d’écran (Discord, OBS…), de bureau à distance (VNC, RDP…), les raccourcis clavier globaux ou encore les outils d’automatisation (Autokey…).

    Il a donc fallu tout repenser. C’est là qu’entrent en piste deux composants clés : PipeWire pour l’audio et les portails de bureau XDG pour le graphique. Ces derniers sont des API de haut niveau auxquelles les applications s’adressent pour demander certaines actions, comme accéder à l’écran pour le partager. Ils agissent comme des portails sécurisés pour concentrer les demandes. Le traitement lui-même est confié à PipeWire. Celui-ci a été pensé initialement comme le successeur de PulseAudio et de Jack, mais son rôle a été étendu pour gérer les flux vidéo.

    Si PipeWire est un framework utilisable en tant que tel, les portails XDG dépendent des environnements. On trouve par exemple xdg-desktop-portal-kde et xdg-desktop-portal-gnome, respectivement pour KDE et GNOME. Il faut donc que les applications fassent appel à ces composants pour faire leurs demandes.

    Cette immense cassure explique déjà en bonne partie pourquoi il a fallu des années avant que des fonctions considérées comme élémentaires avec X11 soient disponibles avec Wayland. Embrayons avec un autre facteur-clé de cette lenteur dans la transition : NVIDIA.

    NVIDIA, l’élément (très) perturbateur

    Si vous êtes utilisateur de Linux, vous savez peut-être que posséder un GPU NVIDIA peut être synonyme de galère, notamment à cause des pilotes. Pour une expérience complète, notamment avec les jeux, il est presque obligatoire d’utiliser le pilote propriétaire fourni par l’entreprise. Problème, celle-ci avait une vision précise de comment les choses devaient être organisées.

    Historiquement, la pile graphique Linux s’est organisée autour d’une API : Generic Buffer Manager, ou GBM. Cette interface est responsable de l’allocation et de la gestion des tampons graphiques en mémoire. NVIDIA ne l’a pas entendu de cette oreille et a tenté de pousser sa propre API, EGLStreams. À l’implémentation des compositeurs Wayland, il fallait ainsi ajouter des chemins de traitement dédiés à NVIDIA. Ce code spécifique a été source de retards et de bugs. Après des années de pression de la communauté, l’entreprise a finalement cédé et implémenté le support de GBM.

    Ce n’était pas le seul problème. Un autre conflit existe et n’est toujours pas résolu : la bataille entre les synchronisations implicite et explicite. Historiquement (encore une fois), la synchronisation sous Linux est implicite : le pilote du noyau s’en charge et s’assure qu’une opération de lecture sur un tampon graphique ne se déclenche qu’une fois que l’opération d’écriture précédente est finie. Ce modèle a le gros avantage de simplifier le développement d’applications, mais il peut manquer d’efficacité, car le pilote ne connait pas les « intentions » de l’application. AMD et Intel ont bâti leurs pilotes open source sur ce modèle.

    Dans la synchronisation explicite, c’est à l’application ou l’API graphique (comme Vulkan) d’indiquer quand une opération est terminée. La méthode a pour inconvénient de reporter cette charge sur les développeurs d’applications, dont la tâche devient plus complexe. En revanche, le parallélisme et les performances sont meilleurs. NVIDIA a choisi ce modèle pour son pilote open source. La solution n’est apparue qu’au printemps 2024 sous la forme d’un protocole de synchronisation explicite pour Wayland.

    Linus Torvalds avait eu en 2012 sa façon bien à lui de dire tout le bien qu’il pensait de NVIDIA avec un

    . Si le problème à l’époque n’était pas directement lié (il était alors question des puces Tegra), il préfigurait ce qu’allait être la relation entre l’entreprise et le monde du libre pour de nombreuses années.

    XWayland, le pont entre les deux mondes

    Vous avez peut-être là aussi croisé ce nom : XWayland. Ce composant a vite eu un rôle critique au sein des distributions Linux, car il assure la compatibilité en permettant aux applications X11 de fonctionner sur Wayland. Comment ? En fournissant un serveur X11 complet, qui s’exécute comme un client Wayland.

    On comprend vite l’intérêt. Toutes les applications ne sont pas encore prêtes pour Wayland et certaines ne fonctionnent qu’avec X11. Lorsqu’une telle application est lancée, elle se connecte à XWayland, qui traduit les requêtes pour les envoyer au compositeur Wayland.

    Il n’est donc pas question d’une simple couche d’émulation temporaire, mais bien d’un composant en soi, devenu la pierre angulaire de toute la stratégie de transition. Elle a cependant des limites, car ce modèle encapsulé peut créer des incompatibilités dans la communication entre les applications X11 et Wayland, sur des opérations très basiques comme le copier-coller ou le glisser-déposer. Ses performances sont moins bonnes, certaines fonctions peuvent être inaccessibles et des problèmes de sécurité spécifiques à X11 sont toujours là.

    La transition étant loin d’être terminée, XWayland restera en place encore longtemps. C’est d’ailleurs à cause de son importance cruciale que les grandes décisions actuelles de transition plus complète vers Wayland épargnent XWayland. Par exemple, l’équipe de développement de GNOME a annoncé que la version 49 de l’environnement commencerait à supprimer tout le code lié à X11, mais cette décision ne s’étend pas à XWayland. L’équipe a depuis changé d’avis, se laissant un peu plus de temps pour supprimer ce code.

    Notez que de nombreuses distributions utilisent des sessions Wayland par défaut depuis plusieurs années. Certaines permettent cependant un autre type de session depuis l’écran de connexion, dont X11. Avec le retrait du code, cette capacité disparaitra complètement.

    Debian 13 permet toujours de choisir une session X11

    Et aujourd’hui alors ?

    Aujourd’hui, la transition est irréversible. Depuis l’année dernière notamment, des étapes majeures se sont enchainées, aboutissant aux décisions récentes autour de Wayland et du gommage progressif de X11 dans le code. XWayland va rester en place et assurer la compatibilité des applications n’ayant pas fait encore le voyage. Les raisons peuvent être multiples, comme un manque de moyens face à l’ampleur du travail, ou un abandon partiel ou complet du projet. Qu’il s’agisse de Fedora, Ubuntu ou encore Red Hat, tous ont annoncé des plans pour déprécier X11 plus ou moins rapidement.

    X11 est désormais dans un quasi-état de maintenance. Très peu de nouveautés sont ajoutées, car l’essentiel du travail se fait sur Wayland. D’ailleurs, une bonne partie des personnes qui travaillaient sur X11 sont aujourd’hui sur Wayland.

    Mais la transition aura été particulièrement longue. L’explication est multifactorielle, comme on l’a vu : NVIDIA a été un élément perturbateur majeur, le modèle de sécurité de Wayland a nécessité la réécriture complète de nombreux éléments et il a fallu du temps pour que des fonctions élémentaires soient de retour. De manière générale, si Wayland n’est pas exempt de défauts, il représente définitivement l’avenir de la pile graphique sur Linux. Et s’il doit durer aussi longtemps que X11, il restera en place plusieurs décennies.

    La plupart des gros problèmes liés à Wayland sont aujourd’hui réglés, le dernier gros point à traiter étant la gestion de la synchronisation explicite au sein des compositeurs. Les prochaines années seront consacrées au polissage, à l’accompagnement des applications « récalcitrantes » ou encore à la création de fonctions manquantes, comme une véritable suite d’outils pour l’accessibilité. Il faudra également que les extensions les plus courantes de Wayland continuent leur standardisation afin de gommer les différences entre les environnements de bureau.

    Source : next.ink

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    En mai dernier, nous prenions en main AnduinOS. Cette distribution sans grande prétention se proposait de reprendre une base Ubuntu et de lui adjoindre un bureau aussi proche que possible de Windows 11. Objectif affiché : faciliter autant que possible les transitions pour les personnes intéressées. Elle a été créée par Anduin Xue, ingénieur chez Microsoft travaillant presque exclusivement sur Linux. Il s’agit en revanche d’un projet personnel, non affilié à l’entreprise.

    Une mouture 1.4 du système est sortie le 17 octobre. Malgré le peu d’évolution dans le numéro de version, les changements sont profonds. Ils s’articulent principalement autour de la base technique, qui passe d’Ubuntu 25.04 à 25.10, avec un noyau Linux 6.17 et GNOME 49.

    La version ajoute également trois extensions gnome-shell pour élargir la bascule automatique de la couleur d’accentuation dans les applications, un mode « Anduin To Go » pour les installations sur clés USB, ainsi qu’une uniformisation du nom et du logo associé au sein du système. On notera aussi le remplacement de Firefox par sa variante ESR pour éviter le paquet snap associé.

    Anduin Xue précise que si la mise à jour est techniquement possible entre AnduinOS 1.3 et 1.4, elle n’est pour l’instant pas recommandée, à cause des profonds changements techniques introduits. Dans son billet d’annonce, il ajoute qu’un script dédié sera fourni dans les deux mois. « Nous nous engageons à n’abandonner aucun utilisateur de la version 1.3 et nous les aiderons finalement à passer à la version 1.4 de manière sûre et fiable. Ce plan devrait être entièrement mis en œuvre d’ici janvier 2026 au plus tard », explique le développeur.

    Source : next.ink

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    @Aerya a dit dans L’âge d’or des ROM Android est mort, mais la communauté refuse d’abandonner :

    Quand j’étais sous Android, l’intérêt de changer de ROM, outre le côté tecchy, résidait aussi dans le fait d’avoir un kernel plus optimisé notamment pour la batterie.

    Tout à fait, avec des choix de scheduler, de cpu governor, et tout et tout. ça permettait une consommation et des perfs aux petits oignons. Il y avait un gars à l’époque hyper connu dont je ne me rappelle plus le nom (ça va me revenir ) qui ne faisait que ça… Il avait développé son app de contrôle avec.

    A l’époque, ça à peut être changé on avait :

    Les CAF kernels : pour les ROMS basé sur CyanogenMod Les NON-CAF kernels : pour les ROMS AOSP/Stock
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    On est pas loin de la fin des ROMS. Du moins, c’est de plus en plus compliqué.
    Fini le bon temps.

    J’ai un bon article en complément. Je le fais dès que possible

    EDIT 20/10/2025 : https://planete-warez.net/topic/7547/l-âge-d-or-des-rom-android-est-mort-mais-la-communauté-refuse-d-abandonner

  • Linux Desktop dépasse les 11% en France

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    @7cf148fd a dit dans Linux Desktop dépasse les 11% en France :

    que 60% du parc de Mac tournent sur un OS vieux de 10 ans et plus

    La faute à mes 12 imac, mon mac mini et mon macbook allant de Tiger à Catalina. :ahah:

  • [Aide] Torrents disparus dans l'arborescence de Rutorrent

    Non résolu
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    hi, pour faire avancer le chmilblick!!
    leur réponse:
    Hi

    Please understand that the server can’t delete anything itself, there is no such possibility. Someone could delete the whole ruTorrent instance with all files so if you share the server with friends, ask them as this is the only option.

    Best Regards,
    Areg Milczarek
    SeedHost.eu Support Team

    et ma réponse;
    I see that you’re unable to provide me with a technical answer, except to tell me that this error came from us!
    Explain to me how we could have deleted this entire tree structure with more than 300 files and folders in seed???
    And I would have left nearly 6 TB even though I deleted their torrents???
    Once again, for me, this crash came from you, and I’m very disappointed with this first subscription.

  • [Aide] Transition windows 10 à 11 sur vieux PC

    Résolu
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    Perso une fois une installation propre de w10 ou w11, j’y fous Atlas OS

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    Gros fan de KDE, gros fan d’Archlinux. Cool ! 🙂

    Et oui @michmich KDE est assez gourmand et plein d’options, faut aimer. J’apprécie sa personnalisation à outrance. Longtemps, toujours, utilisateur d’XFCE sur les petites configs, j’aime l’élégance de Plasma.

    Bon, je cerne pas trop l’intérêt d’une distribution dédiée vu qu’on trouver et peut avoir KDE sur tout ou presque mais pourquoi pas.

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    @Violence Ah oui, j’étais chez Intel en effet à cette époque. Mais c’est terminé depuis un paquet d’années 🙂

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    La distribution GLF OS, axée sur le jeu vidéo, est désormais disponible en version finale. Dans ce premier article, nous allons présenter les grandes lignes du système. Dans un deuxième temps, nous ferons une prise en mains de GLF OS et nous pencherons plus généralement sur le jeu vidéo sur Linux.

    Mise à jour du 10 septembre :

    La version finale de GLF OS vient d’être mise en ligne. Comme nous l’indique Vinceff, à l’origine du projet, cette mouture corrige de nombreux bugs et apporte diverses améliorations, dont des optimisations dans le noyau.

    On note également quelques nouveautés, comme l’arrivée d’un alias permettant de voir la dernière mise à jour installée, l’ajout d’un écran de bienvenue pour guider les nouveaux utilisateurs, le support du VRR dans la version GNOME, ou encore l’ajout de plusieurs extensions.

    Pour les personnes qui avaient installé la bêta, l’arrivée de la version finale se fera comme n’importe quelle autre mise à jour. Sur le serveur Discord de la distribution, on peut lire qu’un ou deux redémarrages peuvent être nécessaires. Les utilisateurs ayant choisi la variante « rolling » seront basculés sur la branche testing le 17 septembre. À cette date, cette dernière passera automatiquement sur la version N+1 de la distribution. La documentation fournit une méthode pour passer de stable à testing ou inversement sans réinstallation du système.

    Les évolutions du système se feront désormais au rythme d’une version par saison. La prochaine arrivera donc dans environ trois mois.

    Article originel du 4 juin :

    Le jeu vidéo représente souvent une barrière au changement d’environnement. Sur PC, l’immense majorité des titres ne sont disponibles que sous Windows, quelle que soit la boutique utilisée pour y jouer. Il est plus simple de trouver des équivalents Linux pour la plupart des applications que de faire fonctionner ses jeux préférés. Du moins, ce fut le cas pendant longtemps.

    La situation a sérieusement commencé à évoluer ces dernières années, sous l’impulsion de Valve particulièrement. Le projet Proton, issu d’un fork de Wine, est désormais au cœur d’une offensive de l’éditeur dans le monde du jeu vidéo. Il est pleinement intégré à Steam OS, que l’on retrouve surtout sur la console portable Steam Deck. Celle-ci ayant connu un grand succès commercial, elle a fait des émules, entrainant une réflexion nouvelle sur la possibilité de jouer sur Linux. GLF OS arrive donc à un tournant intéressant.

    Une naissance simple

    Vinceff, très impliqué dans la communauté Linux avec notamment de nombreuses vidéos tutos, est l’initiateur de GLF OS (dépôt GitHub). Comme il nous le raconte, il était utilisateur de Mageia. Il avait basculé sur Linux après une énième mise à jour problématique de Windows 10 et s’était rendu compte que ses jeux principaux fonctionnaient sur la distribution. C’est dans ce contexte qu’il commence à proposer des vidéos.

    Rapidement, la chaine YouTube gagne des dizaines d’abonnés. Quand le cap des 250 est franchi, Vinceff décide d’ouvrir un serveur Discord pour favoriser les discussions. Il le nomme simplement Gaming Linux FR et les personnes affluent, aussi bien des « sachants » que d’autres, intéressées par le thème et cherchant des réponses à des problèmes pratiques.

    Le Discord, créé pendant la crise sanitaire, compte aujourd’hui plus de 3 300 membres. Aucune distribution n’est privilégiée, la thématique étant l’entraide sur le thème général du jeu sur Linux. L’idée est cependant venue d’une distribution qui serait entièrement tournée vers le jeu, en facilitant la prise en main et en donnant immédiatement accès aux outils courants. Le projet a été nommé GLF OS, GLF étant une simple contraction de Gaming Linux FR.

    Le système est aujourd’hui le résultat d’un travail d’équipe, comprenant des contributions de plusieurs dizaines de développeurs, le cœur de l’équipe étant constitué d’une petite vingtaine de personnes. Le projet, lui, est codirigé par Vinceff et Cammi.

    Une base NixOS

    Un grand nombre de distributions sont basées sur Debian ou Ubuntu. GLF OS a regardé ailleurs : vers NixOS. Cette distribution Linux ne date pas d’hier, puisque le projet de recherche qui lui a donné naissance date de 2003. Le système a même sa propre fondation depuis 2015.

    NixOS est avant tout basée sur le gestionnaire de paquets Nix. Tout se fait par une configuration déclarative : on écrit dans un fichier texte ce que l’on souhaite, et le gestionnaire construit le système à partir de ces informations. C’est autant le cas pour l’installation initiale que pour les mises à jour.

    Comme nous l’explique Vinceff, cette approche déclarative est couplée à une gestion transactionnelle des configurations. Les mises à jour sont donc atomiques, ce qui signifie – dans les grandes lignes – que les opérations liées créent une nouvelle image du système, sur laquelle l’utilisateur ne bascule réellement qu’au redémarrage suivant, si aucune erreur n’a été détectée. Ce mécanisme permet une fiabilité généralement plus élevée, car l’image utilisée est en lecture seule. L’atomicité a particulièrement le vent en poupe depuis quelques années, notamment chez Fedora.

    NixOS propose toujours deux versions par an, en mai et novembre. La numérotation des versions est la même que pour beaucoup de distributions : l’année suivie du mois. La toute fraiche version 25.05 désigne ainsi la version « mai 2025 ». Le système est disponible en deux branches, stable et unstable. Pour ses objectifs, GLF OS compose avec les deux, comme nous le verrons.

    GLF OS : premier contact

    L’installation de GLF OS ne réserve aucune surprise. L’environnement par défaut est GNOME, mais l’installateur permet de changer pour KDE. Pour le reste, on est sur la liste habituelle des questions pour cette étape, avec choix du partitionnement, création du temps, sélection du fuseau horaire, etc.

    Il y a quand même une étape importante : le choix de l’édition. Par défaut, « Standard » installe la version complète du système pensée pour le jeu vidéo, qui réclame environ 20 Go d’espace libre. Il s’agit d’une suite complète, avec notamment Firefox en navigateur par défaut et LibreOffice pour la bureautique. On peut également choisir une installation minimale, fournie presque sans aucune application. Deux autres éditions sont proposées. La première, Studio, est orientée vers tout ce qui touche à la création graphique. La seconde est une variation intégrant Da Vinci Resolve (une licence est nécessaire).

    L’installation (Standard dans notre cas) est un peu plus longue que pour une distribution ordinaire, NixOS ayant besoin d’un peu plus de temps pour construire le système, à partir des scripts propres à GLF OS. Au redémarrage, le bureau est très classique. Bien qu’il s’agisse d’une base GNOME modifiée, notamment pour avoir un dock affiché en permanence (via Dash to Dock), elle ne choquera pas longtemps une personne venant de n’importe quelle autre distribution GNOME.

    L’un des éléments peut-être les plus « étranges », c’est l’absence apparente de gestion des mises à jour. Le système s’en occupe en fait seul et envoie simplement une notification pour indiquer qu’une opération est terminée. Dans ce cas, les changements ne seront pas appliqués tant que GLF OS n’aura pas redémarré. Le redémarrage n’est jamais suggéré.

    En outre, l’installation d’applications supplémentaires se fait via Flatpak et passe par Easy Flatpak. L’approche générale de GLF OS se veut résolument moderne : un système atomique et des conteneurs logiciels.

    Le jeu vidéo comme spécialité

    GLF OS étant spécialisée dans le jeu vidéo, la distribution contient plusieurs applications dédiées à cet usage. Déjà, les personnes ayant un PC équipé d’un GPU NVIDIA auront la bonne surprise de constater que ce dernier est détecté et que l’installation des pilotes correspondants est automatique.

    Côté logithèque, on retrouve bien sûr Wine et Proton, tous deux disponibles dans leur dernière révision. La distribution propose également trois applications cruciales : Steam évidemment, ainsi que Lutris et Heroic. Les deux dernières sont des clients capables de se connecter à des comptes Steam, Ubisoft, EA, Epic, GOG ou encore Amazon. De là, ils permettent l’accès aux jeux en créant un environnement préconfiguré pour permettre leur lancement grâce à Proton.

    Dans cet esprit d’une plateforme pensée pour le jeu vidéo, on trouve tout un ensemble de modifications et d’ajouts. Par exemple, la base du système repose sur la branche stable de NixOS (GNOME, KDE, Wayland, Pipewire, pilotes NVIDIA…), mais tout ce qui nécessite des mises à jour régulières s’appuie sur la branche unstable. C’est le cas pour toutes les applications en lien avec le jeu vidéo comme Steam, Heroic Games Launcher, Lutris, Proton, Mesa et autres.

    GLF OS apporte en outre ses propres modifications, dont le kernel qui est une version 6.14 modifiée pour régler certains soucis de compatibilité, notamment avec le Ryzen 9800 X3D d’AMD. L’équipe a également intégré des paquets pour étendre le support des volants de jeu (ThrustMaster, Fanatec et Logitech) et des manettes (Xbox, PlayStation, Switch et 8bitdo).

    Nous aurons l’occasion de revenir sur le sujet avec une prise en main concrète et un retour d’expérience sur ce qu’est le jeu vidéo sur Linux aujourd’hui. En attendant, la bêta de GLF OS peut être téléchargée depuis son site officiel.

    Source : next.ink

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    Alors que la fin du support technique de Windows 10 se rapproche (14 octobre 2025), Microsoft peine toujours à convaincre des avantages de son dernier système.

    En fait ce n’est pas tant que Microsoft peine toujours à convaincre : je pense tout bêtement que si la plupart des utilisateurs qui sont encore sous Windows 10 ne migrent pas, c’est avant tout parce que leur PC n’est pas compatible et donc que cela signifie devoir en acheter un nouveau. Ce que tout le monde ne peut pas se permettre. Ou ne souhaite pas, du fait d’un minimum de conscience écolo ou pour diverses autres raisons.

    Et même si les geeks savent installer Windows 11 sur une machine théoriquement incompatible, ce n’est pas le cas de monsieur ou madame Toutlemonde. Sans oublier que Microsoft fait volontairement planer le doute sur l’avenir de ces installations “bypassées”. Alors dans mon cas, j’ai plusieurs ordis mais aucun n’est assez récent pour être compatible, alors ils resteront sur Windows 10 jusqu’à leur mort.

    En attendant, merci à l’activation de l’ESU (Extended Security Updates ou en français Mises à jour de sécurité étendues, service payant de Microsoft pour prolonger jusqu’à 3 ans la vie de Windows 10) via l’option TSForge ajoutée dans Massgrave ! 😉

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    [quote]sauvegarder de manière transparente les paramètres système des utilisateurs et la liste de leurs applications installées depuis le Microsoft Store[/quote]

    et les autres … dans’l’cul lulu

  • Linux fête ses 34 ans

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    L’annonce de la naissance de Linux remonte au 25 août 1991 quand Linus Benedict Torvalds publie sur Usenet un court message annonçant « un système d’exploitation (gratuit) pour les clones AT 386 (486) ». La version 1.0.0 est arrivée en mars 1994.

    Depuis, le code du noyau est passé de quelques milliers de lignes à plusieurs dizaines de millions.

    Il est amusant de voir, 34 ans plus tard, à quel point Linus Torvalds a pu se tromper sur certains points, notamment la compatibilité : « il ne prendra probablement jamais en charge autre chose que les disques durs AT, car c’est tout ce que j’ai ».

    Aujourd’hui, Linux est même intégré dans Windows avec WSL. Depuis mai de cette année et la Build 2025, l’intégralité du sous-système est passée sous licence MIT, accessible dans ce dépôt GitHub.

    Si l’aventure de développer votre propre OS vous tente, nous avons récemment mis en ligne un T@LC avec un système d’exploitation maison (totalement inutile, certes) en moins de 10 lignes de code. Autant le dire franchement : il n’y a aucune chance que cet OS, lancé comme un hobby personnel, connaisse un jour le même succès que Linux…

    https://next.ink/191189/tlc-on-developpe-notre-systeme-dexploitation-avec-moins-de-10-lignes-de-code/

    Source : next.ink

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    La nouvelle mouture du noyau Linux est sortie ce dimanche 27 juillet. Une version assez attendue, car contenant de nombreuses améliorations pour le matériel, que l’on parle de support ou de performances. On trouve bon nombre d’apports pour Intel, AMD et NVIDIA notamment.

    SEV chez AMD, TDX chez Intel

    Chez AMD par exemple, avec d’importants changements dans le pilote et sous-système AMD-SBI, avec à la clé une meilleure surveillance de la puissance et de la température. La Secure Encrypted Virtualization (SEV) est enfin supportée, pour renforcer la sécurité des machines virtuelles chiffrées (sur serveurs utilisant des processeurs AMD). Le nouveau noyau identifie en outre plus facilement les plantages et causes de réinitialisation sur l’ensemble des processeurs Zen.

    Côté Intel, on trouve aussi des améliorations pour la sécurité des machines virtuelles, avec le support de l’hôte Trust Domain Extensions (TDX) pour KVM pour renforcer l’isolation. La surveillance du matériel est là aussi renforcée, notamment la température, permettant notamment l’apparition de garde-fous pour l’overclocking.

    Le noyau 6.16 introduit également une nouvelle option de compilation X86_NATIVE_CPU. Comme son nom l’indique, elle permet aux personnes compilant elles-mêmes leur noyau de forcer une optimisation sur les capacités spécifiques du processeur utilisé. L’option devrait améliorer les performances sur le matériel récent, pour mieux tirer parti des jeux d’instructions.

    Blackwell et Hopper de NVIDIA

    Côté GPU, la prise en charge des architectures Blackwell et Hopper de NVIDIA a été ajoutée au pilote « Nouveau ». Les puces Intel reçoivent plusieurs améliorations, dont le support de la fonction Link-Off Between Frames (LOBF) pour les ordinateurs portables, pour économiser l’énergie. Outre des correctifs, le pilote Intel Xe sait maintenant indiquer la vitesse des ventilateurs.

    Parmi les autres améliorations, on en trouve beaucoup pour le système de fichiers bcachefs, surtout sur les performances. Cependant, comme le notait It’s FOSS News fin juin, l’avenir de ce support dans le noyau est incertain, Linus Torvalds n’ayant pas apprécié les derniers échanges avec le mainteneur principal du projet. Signalons aussi des améliorations de performances pour Btrfs, le support de l’écriture atomique dans XFS ou encore le support d’Intel QAT dans EROFS.

    Comme toujours, l’installation de nouveau noyau dépend de la distribution Linux utilisée. Souvent, sur les systèmes dits classiques, le noyau ne change vraiment qu’avec la version majeure suivante. Sur les distributions de type rolling release, comme Arch Linux et openSUSE Tumbleweed, le noyau devrait être très rapidement proposé, si ce n’est déjà fait. Dans tous les cas, il existe des mécanismes pour forcer l’installation d’un nouveau noyau, mais la manipulation n’est pas recommandée, à moins de savoir ce que vous faites.

    Source : next.ink

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    @michmich a dit dans Debian 13 passe son horloge en 64 bits pour éviter le bug de l’an 2038 :

    Voilà, une fois de plus, on ne fait que repousser le problème!

    Exact, un sparadrap sur une jambe de bois, bien que je me demande s’il existera encore du linux en 2038 et des gens sur terre…

  • Quand Linux devient enfin une vraie console de jeu

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    En ce moment je suis sur Nobara (Fedora) pour le gaming on Linux. Je découvre Fedora au passage… un peu de mal avec DNF.

    Archlinux était parfois trop instable pour le jeu, notamment parce que je MàJ le kernel etc dès que je peux. Autant de la vie de tous les jours c’est bon mais parfois ça coince sur les jeux.

    Je pense également que les distributions dédiées au gaming sont un risque parce que potentiellement moins suivies dans le temps. Nobara en serait un bon exemple puisque portée par un gars de ProtonDB, pour combien de temps ?
    Ce qui représente par ailleurs un frein pour les néophytes. Bien que je pense qu’un débutant ne vienne pas sous Linux pour le gaming ^^’

  • [Aide] Soucis d'accessibilité sur un disque dur

    Déplacé Résolu
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    comme le disque est dans une NAS . il est possible que un de mes foutue chat l’ai bougé alors que le disque était sous tension. 1650 heures de fonctionnement, c’est peut pour un WD. en faite la cause du dysfonctionnement vas rester un mystère. car ces le disque ou je ne met que des fichier pour les stocké et le moins utilisée de tous et apparemment aucun cluster n’a été détruit. d’un autre coté c’est pas la fin du monde ou le retour de jésus.
    je pense quand même que le cache endommagé proposé par dujambon est ce qui est le plus probable
    merci a vous de m’avoir aidé

  • [Aide] Je me suis fait pirater…

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    Voilà je suis reparti sur une installation toute propre avec medicat qui restera sur une clé usb au cas où…
    J’ai du bypasser l’installation de Windows 11… Mais c’est tout bon 😁

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    Pas sur que cela soit une bonne idée

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    Ce gémissement que vous entendez est la réaction des utilisateurs au retour de Recall dans Windows

    Capture d’écran et traitement d’un écran par l’IA toutes les 3 secondes. Qu’est-ce qui pourrait mal se passer ?

    Les défenseurs de la sécurité et de la confidentialité se préparent à une nouvelle bataille difficile contre Recall, l’outil d’IA déployé dans Windows 11 qui capturera, indexera et stockera tout ce qu’un utilisateur fait toutes les trois secondes.

    Lors de son lancement en mai 2024, les professionnels de la sécurité l’ont vivement critiqué, le qualifiant de mine d’or pour les initiés malveillants, les criminels ou les espions d’États-nations qui parvenaient à obtenir un accès administratif, même bref, à un appareil Windows. Les défenseurs de la vie privée ont averti que Recall était propice aux abus dans le contexte de violences conjugales. Ils ont également souligné que rien n’empêchait Recall de conserver les contenus sensibles en voie de disparition envoyés via des messageries respectueuses de la vie privée comme Signal.

    Après des mois de réactions négatives, Microsoft a suspendu Recall. Jeudi, l’entreprise a annoncé sa réintroduction. Cette fonctionnalité est actuellement réservée aux membres Insider ayant accès à la version préliminaire de Windows 11 Build 26100.3902. Elle sera progressivement déployée à plus grande échelle. Les responsables de Microsoft ont écrit :

    Recall (aperçu)* vous fait gagner du temps en vous offrant une toute nouvelle façon de rechercher en toute sécurité ce que vous avez vu ou fait sur votre PC. Grâce aux capacités d’IA des PC Copilot+, il est désormais possible de retrouver et d’accéder rapidement à n’importe quelle application, site web, image ou document en décrivant simplement son contenu. Pour utiliser Recall, vous devez activer l’enregistrement d’instantanés (images de votre activité) et vous inscrire à Windows Hello pour confirmer votre présence afin que vous seul puissiez y accéder. Vous contrôlez toujours les instantanés enregistrés et pouvez les suspendre à tout moment. Lorsque vous utilisez votre PC Copilot+ tout au long de la journée pour travailler sur des documents ou des présentations, passer des appels vidéo et passer d’une activité à l’autre, Recall prend régulièrement des instantanés et vous aide à retrouver vos informations plus rapidement et plus facilement. Pour retrouver ou revenir à une activité précédente, ouvrez Recall et authentifiez-vous avec Windows Hello. Lorsque vous avez trouvé ce que vous cherchiez, vous pouvez rouvrir l’application, le site Web ou le document, ou utiliser Cliquer pour agir sur n’importe quelle image ou texte dans l’instantané que vous avez trouvé.

    Microsoft espère que les concessions exigeant l’adhésion et la possibilité de suspendre Recall contribueront à apaiser la révolte collective qui a éclaté l’année dernière. Il est peu probable que ce soit le cas, pour diverses raisons.

    Premièrement, même si l’utilisateur A n’a jamais opté pour le rappel, il n’a aucun contrôle sur les paramètres des ordinateurs des utilisateurs B à Z. Cela signifie que tout ce que l’utilisateur A lui envoie sera capturé, traité par reconnaissance optique de caractères et Copilot AI, puis stocké dans une base de données indexée sur les appareils des autres utilisateurs. Cela récupérerait sans discernement toutes sortes de données sensibles de l’utilisateur A, y compris des photos, des mots de passe, des informations médicales, des vidéos et des messages chiffrés. Comme de Privacy Guides l’a écrit Em, rédactrice , sur Mastodon :

    Avertissement important concernant Recall de Windows ⚠️ :

    Même si vous avez désactivé recall, si vous communiquez avec quelqu’un qui pourrait utiliser cette prochaine fonctionnalité de Windows de Microsoft, soyez extrêmement prudent quant aux informations que vous partagez avec eux.

    Quelle que soit l’application sécurisée que vous utilisez, soyez particulièrement prudent lors de l’envoi de :

    Photos intimes

    Mots de passe ou autres informations sensibles

    Conditions médicales

    Données personnelles, même via des e-mails sécurisés ou des chats cryptés sécurisés

    Informations financières

    Chats vidéo, même cryptés

    Cette fonctionnalité extraira malheureusement vos informations de tout logiciel sécurisé que vous auriez pu utiliser et les stockera sur l’ordinateur de cette personne d’une manière potentiellement moins sécurisée.

    Bien sûr, cette personne pourrait de toute façon prendre manuellement une capture d’écran de tout cela, mais cette fonctionnalité fait que même une personne bien intentionnée pourrait ne pas être consciente qu’elle est activée ou pourrait supposer à tort qu’elle est suffisamment sécurisée.

    Cette fonctionnalité n’est pas encore entièrement disponible, mais elle pourrait l’être bientôt.

    L’existence d’une base de données facilement consultable capturant chaque instant d’une machine serait également une aubaine pour ceux qui ne se soucient pas des intérêts des utilisateurs. Des archives aussi détaillées feront sans aucun doute l’objet d’assignations à comparaître de la part d’avocats et de gouvernements. Les pirates informatiques qui parviennent à installer leur logiciel espion sur un appareil n’auront plus à le fouiller à la recherche des données les plus sensibles qui y sont stockées. Ils exploiteront Recall comme ils exploitent actuellement les bases de données des navigateurs qui stockent les mots de passe.

    Microsoft n’a pas immédiatement répondu à un message demandant pourquoi il réintroduisait Recall moins d’un an après l’accueil glacial réservé à cette fonctionnalité. Pour ses détracteurs, Recall risque de rester l’un des exemples les plus pernicieux d’ ensitification , terme récemment inventé pour désigner l’intégration forcée d’IA et d’autres fonctionnalités indésirables dans des produits existants alors que l’intérêt pour les utilisateurs est négligeable.

    Source: https://arstechnica.com/security/2025/04/microsoft-is-putting-privacy-endangering-recall-back-into-windows-11/