• 3 Votes
    1 Messages
    37 Vues

    En bref:

    – Amélioration visuelle et thème automatique : Première version à proposer par défaut les quatre coins arrondis pour les fenêtres et introduit la bascule automatique entre thèmes sombre et clair selon l’heure, avec des fonds d’écran dynamiques et KNightTime pour ajuster la température d’écran.

    – Presse-papier et fonctionnalités pratiques : Le presse-papier Klipper permet maintenant de marquer des entrées comme favorites pour les conserver en permanence, avec support de l’encre d’imprimante, bouton mise en veille prolongée sur l’écran de connexion et recherche “floue” dans KRunner.

    – Support Wayland et performances : Nouvelles capacités Wayland avec mode picture-in-picture et protocole “pointer warp”, plus les “plans de superposition” qui améliorent les performances des jeux et réduisent la consommation lors de la lecture vidéo.

    La nouvelle version de l’environnement Plasma pour les distributions Linux est disponible depuis peu en bêta. L’équipe de développement a décidé de lui donner certaines capacités visuelles qui lui faisaient défaut, dont la bascule automatique des thèmes. Mais on trouve aussi bon nombre d’améliorations dans tous les recoins.

    Maintenant que GNOME 49 est disponible en version finale, les regards se tournent vers la prochaine évolution majeure de l’autre grand environnement de la sphère Linux, à savoir KDE Plasma. La bêta de la version 6.5 est disponible depuis quelques jours et plusieurs distributions permettent de la tester.

    Précisons néanmoins qu’il n’est pas si aisé d’essayer ces nouveautés, car peu de ces distributions fournissent un environnement Plasma sans modifications. Nous avions porté notre dévolu sur KDE Neon Testing, pour obtenir une expérience inchangée, mais la branche de test affiche toujours Plasma 6.4.5. Contrairement à ce qu’indique l’équipe de KDE dans sa présentation, c’est la branche Unstable qui dispose actuellement de Plasma 6.5.

    Plusieurs améliorations visuelles

    Plasma 6.5 introduit diverses nouveautés pour l’interface. par exemple, c’est la première version de l’environnement à proposer par défaut les quatre coins arrondis pour les fenêtres, plutôt que seulement deux en haut et deux coins carrés en bas. Ce n’est pas une révolution, mais Plasma se retrouve aligné désormais avec ce que l’on peut voir dans Windows, macOS et la plupart des distributions Linux fournies avec GNOME (quand les applications sont pleinement compatibles GTK4).

    Le nouveau Plasma introduit également la bascule automatique entre les thèmes sombre et clair selon l’heure de la journée. Cette fonction, qui existe depuis longtemps dans GNOME et macOS, permet de changer pour un thème sombre à l’heure du coucher du soleil, afin de fournir un environnement moins agressif pour les yeux. Comme les autres systèmes, on peut toutefois paramétrer cette bascule ou la désactiver. À noter également que Plasma 6.5 propose des fonds d’écran adaptés (« dynamiques ») et que l’on peut personnaliser quel fond est utilisé dans un mode spécifique. Le choix du thème apparait aussi dans Paramétrage rapide, à l’ouverture de l’outil Configuration.

    L’équipe ajoute avoir procédé à de nombreux petits ajustement un peu partout pour améliorer la lisibilité des textes, réduire les clignotements et ajouter des correspondances visuelles à tout ce qui pourrait déclencher un son.

    Plasma 6.5 introduit dans le même temps KNightTime. Comme son nom l’indique, la fonction ajuste automatiquement la température de l’écran selon l’heure de la journée, un comportement désormais classique dans les systèmes d’exploitation. Là encore, ce comportement peut être désactivé.

    Nombreux petits ajouts pratiques

    Les notes de version de Plasma 6.5 contiennent une longue liste d’ajouts plus ou moins notables, mais dont beaucoup s’annoncent pratiques. Exemple simple, mais parlant : la prise en charge du niveau d’encre des cartouches d’imprimante, et la possibilité de recevoir des alertes quand ce niveau devient bas.

    On trouve également plusieurs améliorations notables du presse-papier et de l’application qui l’accompagne, Klipper. Plasma 6.5 ajoute ainsi une fonction réclamée depuis longtemps : pouvoir marquer certaines entrées comme favorites afin de les y enregistrer de manière permanente. Qu’importe alors le redémarrage de la machine, on pourra ressortir les éléments régulièrement collés les fois suivantes. Autre fonction, le support de la synchronisation du presse-papiers entre le client et le serveur lors de sessions de bureau à distance.

    On continue dans les ajouts pratiques avec l’apparition sur l’écran de connexion d’un nouveau bouton pour déclencher la mise en veille prolongée de l’ordinateur, si le système détecte une configuration compatible. Un ajout semblable à celui des contrôles média de GNOME 49 sur l’écran de connexion, que KDE possédait déjà.

    Et ça continue

    Il est difficile de rassembler les nouveautés de Plasma 6.5, tant elles sont réparties dans de nombreux composants. Par exemple, le widget Sticky Notes est beaucoup plus pratique, grâce à plusieurs améliorations : la couleur déjà utilisée est indiquée dans le menu, la couleur de la note est affichée dans le menu contextuel, l’ensemble est plus lisible en fonction du thème, et la fenêtre popup peut être redimensionnée.

    On note aussi l’apparition d’interrupteur dans les paramètres rapides pour des éléments comme le Bluetooth, qui évitent de devoir cliquer sur la catégorie pour activer/désactiver un élément. On continue avec un petit rattrapage sur GNOME dans la gestion des pilotes, puisque la boutique Discover peut maintenant en gérer l’installation si besoin. Les développeurs indiquent que cette modification est utilisée avec succès depuis plus d’un an sur la distribution Solus.

    Autre nouveauté très bienvenue, une page de configuration permet de rassembler toutes les permissions données aux applications basées sur des portails. Même si on pense tout de suite aux paquets Flatpak, l’équipe précise que c’est bien pour l’ensemble des portails. Pour une application, on peut ainsi voir les autorisations accordées et les désactiver si besoin. Par exemple, couper l’accès aux notifications, lui retirer sa priorité haute, ne plus lui permettre d’empêcher la mise en veille, bloquer la géolocalisation, etc.

    Encore un peu ?

    Les recherches dans KRunner deviennent en outre plus pratiques. Le composant supporte en effet désormais la recherche « floue » pour les applications : on peut retrouver ce que l’on cherche non pas en indiquant le nom exact, on peut la décrire avec des termes génériques, qui peuvent même contenir des erreurs (dans une certaine mesure). Cette recherche prend aussi en charge les raccourcis globaux. Si vous cherchez par exemple à effectuer une capture d’écran d’une zone spécifique, il suffit de décrire le résultat à KRunner pour qu’il vous indique le bon raccourci.

    Plasma 6.5 contient – inévitablement – des améliorations liées au support de Wayland. L’environnement prend ainsi en charge le mode picture in picture du « nouveau » serveur d’affichage, ainsi que le protocole « pointer warp ». Ce dernier permet à un client (comme une application) de téléporter le curseur de la souris d’un endroit à un autre. L’équipe indique que pour limiter les dérapages, cette faculté ne sera gérée qu’au sein de la fenêtre étant au premier plan.

    On continue avec plusieurs nouveautés pour les tablettes. Le nouveau Plasma permet notamment de configurer les molettes, quand la tablette utilisée en contient. Ces molettes sont le plus souvent utilisées pour appliquer un niveau de zoom ou pour modifier la taille du pinceau. De même, leurs versions tactiles sont également prises en charge, comme on les retrouve parfois sur les modèles Wacom. Plasma permet alors d’en modifier le comportement, voire de les désactiver.

    Enfin, signalons que Plasma 6.5 introduit les « plans de superposition » pour le traitement graphique. Le procédé évite de calculer notamment ce qui se trouve derrière une fenêtre et donc de ralentir la composition de l’ensemble. Selon l’équipe de développement, cet ajout améliore les performances et la latence pour les jeux en mode fenêtré, tout en réduisant « considérablement » la consommation d’énergie lors de la lecture vidéo. Cette capacité est encore incomplète et ne fonctionne par exemple pas sur les configurations HDR. De plus, on ne peut s’en servir que pour une seule sortie par GPU, donc pas en mode multi-écrans.

    La version finale de Plasma 6.5 est attendue pour le 21 octobre. Notez que l’un des grands apports prévus, KDE Initial System Setup (KISS), est finalement reporté à la version 6.6.

    – Source :

    https://next.ink/201208/kde-plasma-6-5-arrondit-ses-angles-et-sadoucit-la-nuit-venue/

  • 2 Votes
    8 Messages
    94 Vues

    Gros fan de KDE, gros fan d’Archlinux. Cool ! 🙂

    Et oui @michmich KDE est assez gourmand et plein d’options, faut aimer. J’apprécie sa personnalisation à outrance. Longtemps, toujours, utilisateur d’XFCE sur les petites configs, j’aime l’élégance de Plasma.

    Bon, je cerne pas trop l’intérêt d’une distribution dédiée vu qu’on trouver et peut avoir KDE sur tout ou presque mais pourquoi pas.

  • 3 Votes
    1 Messages
    57 Vues

    Et voilà encore une histoire à base d’Intelligence Artificielle qui va vous retourner le cerveau. Une équipe de chercheurs a lâché une IA sur des données de plasma poussiéreux, et elle a découvert des trucs que les physiciens avaient loupé pendant des années. Le plus foufou c’est qu’elle a même été capable de corriger des théories établies.

    L’équipe de l’université Emory à Atlanta a fait quelque chose de complètement différent de ce qu’on voit habituellement avec l’IA. Au lieu de l’utiliser pour prédire des trucs ou nettoyer des données, ils l’ont entraînée à découvrir de nouvelles lois de la physique.

    Pour cela, les chercheurs ont nourri leur réseau de neurones avec des données expérimentales issues d’un état de matière mystérieux appelé plasma poussiéreux. Pour faire simple, c’est un gaz super chaud, chargé électriquement et rempli de minuscules particules de poussière. On trouve ce truc partout dans l’univers, des anneaux de Saturne à la surface de la Lune, en passant par la fumée des incendies de forêt et vos dessous de bras quand vous ne vous lavez pas (non, je déconne).

    Le problème avec ce plasma poussiéreux, c’est qu’il se comporte de manière vraiment bizarre. Les forces entre les particules ne suivent pas les règles habituelles. Une particule peut en attirer une autre, mais cette dernière la repousse en retour. C’est ce qu’on appelle des forces non-réciproques, et ça rend les physiciens complètement dingues depuis des années.

    Pour réaliser cet exploit, l’équipe a construit un système d’imagerie 3D sophistiqué pour observer comment les particules de plastique se déplaçaient dans une chambre remplie de plasma. Ils ont utilisé une feuille laser et une caméra haute vitesse pour capturer des milliers de mouvements de particules minuscules en trois dimensions au fil du temps.

    Ces trajectoires détaillées ont ensuite servi à entraîner un réseau de neurones sur mesure et. contrairement à la plupart des modèles d’IA qui ont besoin d’énormes ensembles de données, le réseau de l’équipe d’Emory a été entraîné sur un petit ensemble de données très riche. Et il a surtout été conçu avec des règles physiques intégrées, comme la prise en compte de la gravité, de la traînée et des forces entre particules.

    Ilya Nemenman, co-auteur senior de l’étude et professeur à l’université, précise que :

    Quand vous explorez quelque chose de nouveau, vous n’avez pas beaucoup de données pour entraîner l’IA. Cela signifiait que nous devions concevoir un réseau de neurones qui pourrait être entraîné avec une petite quantité de données et apprendre quand même quelque chose de nouveau.

    Le réseau de neurones a donc décomposé le mouvement des particules en trois composantes :

    +les effets de vitesse (comme la traînée),

    les forces environnementales (comme la gravité) les forces interparticulaires.

    Cette approche a permis à l’IA d’apprendre des comportements complexes tout en respectant les principes physiques de base.

    Et les résultats sont là !!

    L’IA a découvert des descriptions précises des forces non-réciproques avec une précision de plus de 99%. Elle a ainsi révélé qu’une particule en tête attire celle qui la suit, mais que la particule qui suit repousse celle qui la précède. Ce type d’interaction asymétrique avait été suspecté mais jamais clairement modélisé auparavant.


    – Je l’avoue, ce schéma est hors de ma portée mais je le trouvais cool alors je l’ai mis dans l’article

    Mais attendez, ça devient encore plus intéressant car l’IA a également corrigé certaines hypothèses erronées qui façonnaient la théorie des plasmas depuis des années. Par exemple, on pensait que la charge électrique d’une particule augmentait exactement avec sa taille. Eh bien, c’est faux ! La relation dépend en fait de la densité et de la température du plasma environnant.

    Une autre idée fausse était que la force entre les particules diminuait toujours de manière exponentielle avec la distance, quelle que soit leur taille. L’IA a révélé que cette diminution dépend aussi de la taille des particules, un détail que les scientifiques avaient complètement ignoré jusqu’à présent.

    Et pour moi, le truc le plus impressionnant c’est que ce modèle d’IA a tourné sur un simple ordinateur de bureau. Pas besoin d’un supercalculateur ou d’une ferme de serveurs. Il a produit un cadre universel qui peut maintenant être appliqué à toutes sortes de systèmes à plusieurs particules, des mélanges de peinture aux cellules migrantes dans les organismes vivants.

    Cette recherche démontre que l’IA peut aller bien au-delà du simple traitement de données. Elle peut réellement aider les scientifiques à découvrir les règles cachées qui gouvernent la nature.

    L’étude a été publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) et vous pouvez la consulter ici.

    Les implications de cette découverte sont énormes car non seulement elle ouvre de nouvelles voies pour comprendre les plasmas poussiéreux, mais elle fournit également une méthode pour étudier d’autres systèmes complexes. Les chercheurs espèrent ainsi que leur approche par IA servira de point de départ pour déduire les lois de la dynamique d’une large gamme de systèmes à plusieurs corps.

    L’avenir de la science va être prometteur et passionnant, je le sens !

    – Sources :

    https://interestingengineering.com/innovation/ai-decodes-dusty-plasma-new-forces-physics)

    https://korben.info/decouvre-nouvelles-lois-physique-etudiant-poussiere.html

  • 0 Votes
    2 Messages
    132 Vues

    pour le 20 ans de Fedora, lorsque j’ai quitter utilisation de redhat, lorsqu’il est devenu pour entreprise, j’ai trouver pour remplacé la première bible Fedora !! voici les images.
    Linux Fedora book dessus.jpg
    Linux Fedora book dessous.jpg