Actualités High-Tech

1.8k Sujets 9.0k Messages
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    haha perso je ne trompe personne mais j’ai quand même deux applications Calculatrice sur mon smartphone (la native est légèrement simpliste) ^^

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    zebulon zebulon … Polux a écrit ce que je pense …

    c’est grave doc ???

  • Sauver Internet

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    Un peu différent mais dans le même esprit.

    Ne laissons pas le marché s’emparer des low-tech.

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    Qui peut désormais suivre les transactions effectuées en Bitcoin, Ether et Tether entre autres

    Coinbase, la plus grande plateforme d’échange de crypto-monnaie aux États-Unis, vend à l’Immigrations and Customs Enforcement (ICE, une agence de police douanière et de contrôle des frontières du département de la Sécurité intérieure des États-Unis) une suite de fonctionnalités utilisées pour suivre et identifier les utilisateurs de crypto-monnaie, selon les documents contractuels.

    En août 2021, Coinbase a vendu une licence de logiciel d’analyse unique à ICE pour 29 000 $, suivie d’un achat de logiciel d’une valeur potentielle de 1,36 million de dollars le mois suivant, mais les détails exacts sur les capacités qui seraient offertes à la division controversée des enquêtes sur la sécurité intérieure de l’agence n’étaient pas clairs. Un nouveau document contractuel obtenu par Jack Poulson, directeur du groupe de surveillance Tech Inquiry, montre qu’ICE a désormais accès à une variété de fonctionnalités d’analyses numériques fournies par Coinbase Tracer, l’outil de collecte de renseignements de la société (anciennement connu sous le nom de Coinbase Analytics).

    Coinbase Tracer permet aux clients, tant du gouvernement que du secteur privé, de suivre les transactions via la blockchain, un registre distribué des transactions faisant partie intégrante de l’utilisation de la crypto-monnaie. Alors que les registres de blockchain sont généralement publics, l’énorme volume de données qui y sont stockées peut rendre difficile, voire impossible, le suivi de l’argent du dépensier au destinataire sans l’aide d’outils logiciels. Coinbase commercialise Tracer pour une utilisation à la fois dans les enquêtes de conformité des entreprises et d’application de la loi, vantant sa capacité à « enquêter sur les activités illicites, y compris le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme » et à « connecter les adresses [de crypto-monnaie] à des entités du monde réel ».

    Selon le document, publié via une demande de Freedom of Information Act (FOIA), ICE est désormais en mesure de suivre les transactions effectuées via près d’une douzaine de devises numériques différentes, notamment Bitcoin, Ether et Tether. Les fonctionnalités analytiques incluent « l’analyse de liens multi-sauts pour les fonds entrants et sortants », donnant à ICE un aperçu des transferts de ces devises, ainsi que « la démixtion des transactions et l’analyse des transactions protégées » visant à contrecarrer les méthodes plébiscitées par certains utilisateurs de crypto pour blanchir leurs fonds ou camoufler leurs opérations. Le contrat fournit également, de manière provocante, des « historiques de données de suivi géographique », bien qu’il ne soit pas clair en quoi consistent exactement ces données ou d’où elles proviennent. Un e-mail publié via la demande FOIA montre que Coinbase n’exigeait pas qu’ICE accepte un contrat de licence utilisateur final, un jargon juridique standard qui impose des limites à ce qu’un client peut faire avec un logiciel.

    Interrogée sur le contrat ICE et les données impliquées, la porte-parole de Coinbase, Natasha LaBranche, a pointé vers une clause de non-responsabilité sur son site Web indiquant que « Coinbase Tracer tire ses informations de sources publiques et n’utilise pas les données des utilisateurs de Coinbase ». LaBranche n’a pas répondu aux questions sur la façon dont ICE utilise Coinbase Tracer, ni si la société a imposé des limites à cette utilisation.

    Coinbase a déployé ces dernières années un effort concerté pour présenter ses fonctionnalités de renseignement aux agences gouvernementales, notamment l’IRS, les services secrets et la Drug Enforcement Administration. Le mois dernier, le vice-président du renseignement mondial de Coinbase, John Kothanek, a déclaré devant un panel du Congrès que son entreprise était désireuse d’aider la cause de la sécurité intérieure. « Si vous êtes un cybercriminel et que vous utilisez la crypto, vous allez passer une mauvaise journée(…). Nous allons vous retrouver et nous allons trouver ce financement et nous allons, espérons-le, aider le gouvernement à saisir cette crypto ». Le travail de Coinbase en partenariat avec le gouvernement s’est avéré très controversé pour de nombreux fans de crypto, en raison peut-être à la fois de la tendance libertaire de longue date dans cette communauté et du fait que ces devises sont si fréquemment utilisées pour faciliter diverses formes de fraude.

    L’outil Coinbase Tracer lui-même est né de la controverse. En 2019, il a été rapporté que Neutrino, une société d’analyse de blockchain que la société a acquise afin de créer Coinbase Tracer, « a été fondée par trois anciens employés de Hacking Team, un fournisseur de surveillance italien controversé qui a été surpris à plusieurs reprises en train de vendre des logiciels espions aux gouvernements avec des antécédents douteux en matière de droits de l’homme, comme l’Éthiopie, l’Arabie saoudite et le Soudan*». À la suite d’un tollé public, Coinbase a annoncé que ces employés « quitteraient » l’entreprise.

    Homeland Security Investigations, la division d’ICE qui a acheté l’outil Coinbase, est chargée non seulement des questions liées à l’immigration, de l’aide aux raids de migrants et des opérations d’expulsion, mais également des crimes transnationaux plus larges, y compris diverses formes d’infractions financières. On ne sait pas à quelle fin ICE utilisera Coinbase.

    Une entreprise touchée de plein fouet par « l’hiver crypto »

    Le mois dernier, Coinbase a entrepris de licencier près d’un cinquième de ses effectifs dans un contexte d’effondrement de ses cours crypto mais aussi en bourse. La plateforme d’échange de cryptomonnaie a annoncé la suppression de 18 % de ses effectifs à temps plein, selon un courriel envoyé aux employés. Coinbase compte environ 5 000 employés à temps plein, ce qui se traduit par une réduction du nombre d’employés d’environ 1 100 personnes.

    Coinbase avait initialement annoncé qu’il suspendait l’embauche. Deux semaines plus tard, l’entreprise a annoncé qu’elle prolongeait le gel dans un « avenir prévisible ». Plus tôt cette année, Coinbase a déclaré qu’il prévoyait de créer 2 000 emplois dans les domaines des produits, de l’ingénierie et de la conception :

    « Chez Coinbase, nous avons une mission ambitieuse pour accroître la liberté économique dans le monde. Si nous voulons saisir l’opportunité qui s’offre à nous, nous aurons besoin de plus d’aide pour faire évoluer nos produits existants et en créer de nouveaux. En 2022, nous prévoyons d’ajouter jusqu’à 2 000 employés dans nos équipes de produits, d’ingénierie et de conception.

    « Nous voyons d’énormes opportunités de produits à venir pour l’avenir du Web3. Nous pensons que notre industrie en est à ses balbutiements et qu’il est essentiel de créer des passerelles pour que les individus participent à la conduite du cas d’utilisation de la prochaine génération de crypto. Nous nous étendons également pour inclure des produits qui hébergent du contenu généré par les utilisateurs comme les NFT, et nous sommes ravis de nos plans ambitieux pour l’avenir de Coinbase Wallet, améliorant la sécurité, la facilité d’utilisation et l’accessibilité.

    « Nous sommes inébranlables dans notre objectif de construire sur le long terme, à travers chaque cycle de cryptographie. Cela a été l’un des plus grands moteurs de notre succès à ce jour. À travers les sommets, nous nous concentrons sur la mise à l’échelle et de nombreuses nouvelles personnes se familiarisent avec la cryptographie. Pendant les creux, nous nous concentrons sur l’innovation des produits. Que le marché soit en hausse ou en baisse, nous voyons une opportunité évidente, faisant de Coinbase l’un des endroits les plus excitants où travailler en ce moment.

    « Il y a quelques éléments que nous recherchons dans toutes les embauches que nous effectuons chez Coinbase, quel que soit le rôle ou l’équipe. Tout d’abord, nous recherchons des signaux indiquant qu’un candidat s’épanouira dans une culture comme la nôtre, où nous privilégions une communication claire, une exécution efficace et un apprentissage continu, entre autres qualités. Nous recherchons des personnes qui choisissent d’adopter une approche axée sur la mission dans leur travail. Et nous recherchons des personnes ayant le désir et la capacité de #LiveCrypto, construisant et partageant activement leur expertise en cryptographie avec ceux qui les entourent.

    « En retour, nous offrons une opportunité de carrière unique, avec une rémunération compétitive et transparente ; des avantages uniques comme plusieurs semaines de recharge à l’échelle de l’entreprise ; et un environnement remote-first où vous travaillerez dans une équipe de championnat avec certaines des personnes les plus talentueuses de notre industrie ».

    Mais c’était sans compter sur la déroute profonde de ses actions : les actions de Coinbase sont en baisse de 79 % cette année et de 85 % par rapport au niveau record. Pendant ce temps, le bitcoin a chuté à près de 22 000 dollars et a perdu 53 % de sa valeur cette année.

    Coinbase, basé à San Francisco, a signalé une baisse du nombre d’utilisateurs au cours de son dernier trimestre et une baisse de 27 % de ses revenus par rapport à ce qu’ils étaient il y a un an. La société tire la majorité de son chiffre d’affaires des frais de transaction, qui sont étroitement liés à l’activité de négociation.

    La présidente et chef de l’exploitation Emilie Choi a qualifié cette décision de « décision très difficile pour Coinbase », mais compte tenu du contexte économique, elle a déclaré que cela « ressemblait à la chose la plus prudente à faire en ce moment ».

    Les employés concernés ont reçu une notification des ressources humaines. Si tel est le cas, le mémo a été envoyé à un e-mail personnel, car Coinbase a coupé l’accès aux systèmes de l’entreprise. Armstrong l’a qualifié de « seul choix pratique » compte tenu du nombre d’employés ayant accès aux informations sur les clients et d’un moyen de « s’assurer que personne ne prend de décision irréfléchie qui nuirait à l’entreprise ou à elle-même ».

    Les employés de Coinbase auront accès à un hub de talents pour trouver de nouveaux emplois dans l’industrie, y compris les sociétés du portefeuille de Coinbase Ventures. Choi a déclaré que Coinbase continuerait de s’investir dans des domaines tels que la sécurité et la conformité et pourrait « réorienter » les employés vers des sources de revenus à court terme.

    Sources : contrat entre Coinbase et l’ICECoinbase, developpez.com

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    @michmich a dit dans La NASA va installer une centrale nucléaire sur la lune ! :

    @pollux j’ai pas compris non plus!

    Edit: peut-être la puissance de la game- boy équivalente à ce qu’ils avaient à l’époque.

    oui voilà la puissance des pc de l’époque était a peine celle d’une game boy

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    1 million, c’est que ca doit bien rapporter

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    L’application photo de KDE intègre désormais le support des formats JPEG-XL et AVIF/AVOM. La version 7.7 de DigiKam est sortie ce 26 juin. Voici toutes les nouveautés apportées.

    C’est quoi DigiKam ?

    DigiKam est une application de gestion d’images open source intégrée à KDE lancée en 2002 et distribué sous licence GNU GPL.

    Elle importe et organise les photos par dossiers (albums), mais permet aussi d’apporter des retouches grâce à des greffons (plugins).

    DigiKam 7.7 : quoi de neuf ?

    La nouvelle version de DigiKam apporte les changements et nouveautés suivants :
    - Ajout du support (lecture/écriture) JpegXL et AVIF/AOM (Linux, macOS, Windows)
    - Suppression de libheif and libde265 au profit des bibliothèques du système
    - Amélioration du support Olympus OM-1
    - Mise à jour de KF5 en version 5.95
    - La version macOS passe au framework Qt 5.15.3.

    On compte également 80 corrections de bugs. La liste complète des changements se trouve sur cette page.

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    Télécharger DigiKam

    Vous pouvez télécharger gratuitement DigiKam via cette page pour les systèmes d’exploitation suivants :
    Linux (des paquets sont proposés pour la plupart des grandes distributions)
    - Windows
    - macOS
    - FreeBSD

    Source : https://www.toolinux.com

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    Sur Android le problème peut être contourné via des roms custom, de 3 ans de suivis on peut passer à des années supplémentaires et même y gagner certaines fonctions non incluses de base.

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    A l’aune du Covid-19 et de la guerre en Ukraine, le logiciel libre apparaît plus que jamais comme un outil de souveraineté numérique. Son adoption par l’administration ne se fait pourtant pas sans heurts.

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    Le libre n’est plus vu comme une excentricité mais comme un atout, parfois plus économique que les solutions propriétaires, pour retrouver une indépendance numérique. LE MONDE

    Des taureaux, des ferias et des logiciels libres… Sur les ordinateurs de la municipalité d’Arles (Bouches-du-Rhône), nulle trace de Microsoft Word, Acrobat Reader ou Google Chrome. Ici tout est estampillé « open », ouvert, en un mot, libre, pour des logiciels au code source accessible publiquement, continuellement mis à jour par des communautés de développeurs, souvent bénévoles.

    OpenCourrier, openRecensement, openCadastre… Gestion d’e-mails, éditeurs de texte, agenda partagé, gestion des cimetières : depuis le vote d’une délibération de 2005 appelant à « acquérir de l’indépendance vis-à-vis du secteur marchand des logiciels », plus de trente logiciels (tous recensés sur openMairie) ont été créés en interne par les développeurs du service informatique de la ville d’Arles. Certains, comme openElec – utilisé pour la gestion des listes électorales --, ont été adoptés par des milliers de communes et traduits en anglais et en espagnol. Un vrai succès dans le petit monde « libriste ».

    Reste qu’en terre camarguaise, cette tradition est sur le point de prendre fin. En juin 2020, une nouvelle majorité, emmenée par Patrick de Carolis, maire de la commune (DVD), est élue. Début 2022, dans un contexte de réorganisation des services, la directrice générale des services annonce sa décision de refaire passer l’ensemble du parc informatif sur la suite de logiciels Office de Microsoft dès le 2^e ^semestre 2022, comme le relate le magazine L’Arlésienne. Interrogée sur les motivations derrière ce revirement, la municipalité d’Arles n’était pas revenue vers *Le Monde *au moment de la publication.

    « Le libre a gagné »

    L’annonce de la décision arlésienne a refroidi les partisans les plus ardents du logiciel libre dans les administrations. « Ce n’est qu’un fâcheux contretemps, un caprice qui leur passera. Vous savez, la courbe du progrès n’est jamais linéaire », sourit pourtant, philosophe, François Raynaud, ex-responsable du service informatique de la ville d’Arles, sur le point de partir à la retraite. Et d’ajouter, un brin triomphant : « Le libre a gagné : la quasi-totalité des serveurs du monde entier tournent sur Linux [un système d’exploitation « libre », alternatif à Windows], et la majorité des smartphones sur Android, un système d’exploitation basé sur du Linux. »

    A bas bruit, plusieurs collectivités ont accompagné ce mouvement en faveur du logiciel libre. Dès 2001, la Ville de Paris a ouvert la voie avec Lutèce, un outil de portail Web java développé par la direction des systèmes et technologies de l’information, adopté un peu partout depuis, notamment par les équipes techniques des villes de Lyon et de Marseille ou encore par celles de Météo-France. A différentes échelles, des villes comme Arles donc, mais aussi Angoulême, Montreuil-sous-Bois, Grenoble ou encore Montpellier ont peu à peu entamé une transition de leur parc informatique vers des solutions libres.

    « Les élus pensent qu’on est obligé de faire appel à des marchés publics, alors qu’on a des compétences en interne qui permettent de développer des outils efficaces et moins chers », détaille Jean-Luc Zimmermann, qui a travaillé au développement d’OpenStreetMap – un outil de cartographie libre – pour la ville d’Orange ou le département du Vaucluse. Dans un contexte de baisse des dotations de l’Etat aux communes, l’argument économique séduit les collectivités.

    « Plutôt que d’acheter des licences à des grands groupes à des prix délirants, on peut développer des outils gratuits, ou très peu chers, en interne », explique Pascal Kuczynski, délégué général de l’Association des développeurs et utilisateurs de logiciels libres pour les administrations et les collectivités territoriales (Adullact) qui fête ses vingt ans cette année. « Passer au libre, c’est d’abord un moyen de faire économiser des deniers publics », ajoute-t-il*.*

    Les gendarmes, libristes convaincus

    La plus belle preuve de la démocratisation du logiciel libre est à chercher du côté de la gendarmerie nationale. Les gendarmes possèdent le parc informatique sous Linux le plus important de France : 95 % des ordinateurs de la maison tournent désormais sur le système d’exploitation Ubuntu, une variante relativement grand public de Linux. « Quatre-vingt-cinq mille machines en tout », vante Vincent Béréziat, sous-directeur des applications de commandement au sein de la gendarmerie nationale et un des artisans historiques de la transition vers le libre. Un cas unique en Europe à cette échelle.

    Un changement de pratique initié après le « bug de l’an 2000 ». « On a eu énormément de difficultés à faire évoluer notre système informatique à ce moment-là. On a alors réalisé notre dépendance à une seule solution propriétaire », retrace Vincent Béréziat.

    En 2006, Microsoft décide de rehausser les tarifs du contrat qui le lie à la gendarmerie, ce qui convainc les plus réfractaires de passer au logiciel libre

    Entre 2004 et 2006, la gendarmerie décide donc de faire un diagnostic complet de son système informatique*. « On avait des outils efficaces développés en interne un peu partout par des agents bidouilleurs, mais sans aucune harmonisation : ce qu’on appelle de l’informatique grise, ou shadow IT en anglais »*, précise Stéphane Dumont, chef du bureau du contrôle opérationnel des fichiers qui a opéré la transition vers le libre à partir de 2009.

    En 2006, Microsoft décide de rehausser les tarifs du contrat qui le lie à la gendarmerie nationale. Cet événement convainc une fois pour toutes les plus réfractaires de passer au logiciel libre.En 2008, la gendarmerie nationale annonce son objectif de migrer 60 % de son parc informatique vers Linux dans les deux ans. « On a été optimistes, on l’a fait en trois », sourit le gradé*. *Et de préciser : « La transition s’est faite par étapes : d’abord, on a équipé tous nos postes de travail avec des logiciels indépendants de la solution propriétaire. »

    Au revoir Microsoft Office, Windows Media Player, Internet Explorer et Outlook, bonjour à leurs équivalents « libres », OpenOffice, VLC Media Player, Mozilla Firefox et Thunderbird. Ce qui n’empêche pas les gendarmes, dans un premier temps, de continuer à utiliser Windows. « Une fois que tout ça était acquis, on a réalisé que la bascule vers Linux pouvait se faire sans trop de difficultés. Même fond d’écran, mêmes icônes, mêmes logiciels : à part l’explorateur de fichiers, rien ne changeait pour les utilisateurs », s’enthousiasme Vincent Béréziat.

    Outil de souveraineté numérique

    « Le passage à Linux représente un peu la transition ultime et surtout pas la première étape », précise Nicolas Vivant, responsable du développement informatique et numérique à la ville d’Echirolles (Isère) où il a supervisé la transition vers des solutions libres. Le risque ? Braquer les agents face à un changement d’habitudes trop brutal. « Convaincre une collectivité de passer à des outils open-source par idéologie est voué à l’échec. Personne ne choisit Microsoft par idéologie. C’est l’usage qui importe. Il faut d’abord que ces logiciels soient efficaces, qu’ils améliorent les services utilisés par les agents »,précise-t-il.

    Ces dernières années, un autre argument de poids est venu peser dans la balance : l’indépendance numérique. La pandémie liée au Covid-19, puis la guerre en Ukraine, ont rappelé aux entreprises et aux administrations la nécessité de se doter d’outils dont elles maîtrisent les mécanismes, basés sur du code transparent et accessible.

    Dans une mission d’information parlementaire intitulée « Bâtir et promouvoir une souveraineté numérique nationale et européenne », publiée entre deux confinements en juillet 2020, le co-auteur du rapport Philippe Latombe rappelait* « la nécessité pour les administrations de veiller à préserver la maîtrise, la pérennité et l’indépendance de leurs systèmes d’information et à encourager l’utilisation des logiciels libres »*. Le libre n’est plus vu comme une excentricité mais comme le meilleur atout pour retrouver une indépendance numérique. *« Il y a vingt ans, on était pris pour des zozos, des universitaires un peu alternatifs. Aujourd’hui, le gouvernement, les chefs d’entreprise nous prennent au sérieux », *se satisfait Pascal Kuczynski.

    Comment expliquer dans ces conditions que les collectivités ne soient pas encore toutes passées au libre ? « Il faut y aller par étapes. On a mis dix ans pour y parvenir. La chance qu’on a eue, c’est qu’on partait de zéro, le Web n’était pas ce qu’il est aujourd’hui. Les gens avaient moins d’habitudes d’utilisation. On n’a pas remplacé de services : on leur en a apporté de nouveaux », confie Stéphane Dumont, de la gendarmerie nationale.

    Pour réussir une transition vers le libre, tout le monde doit être convaincu de ses apports. « S’il n’y a pas d’enthousiasme du côté des décideurs politiques, il n’y a pas d’avenir possible pour le libre », affirme Jean-Luc Zimmermann. Au risque de connaître un retour en arrière similaire à la situation arlésienne.

    Source : lemonde.fr

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    Clearview AI visé par une amende de 7,5 milions de livres:

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    Ce lundi 23 mai, la société américaine Clearview AI a reçu une amende de 7,5 millions de livres de la CNIL britannique (8 748 000€) – nddj c’est cadeau – pour avoir récupéré illégalement 20 milliards d’images de visages de personnes sur le web, à leur insu, et de les avoir utilisées pour constituer une base de données mondiale de reconnaissance faciale.

    Ci-dessous les commentaires de Toby Lewis, Global Head of Threat Analysis de Darktrace :

    « La mauvaise gestion des données de reconnaissance faciale de Clearview ne représente pas seulement un problème de confidentialité des données, c’est aussi un problème de cybersécurité, tout particulièrement si la négligence de l’entreprise à l’égard des lois sur la confidentialité s’étend à sa stratégie de cybersécurité. Ce qui est préoccupant pour nous, professionnels de la sécurité, ce n’est pas seulement la manière dont les données sont collectées, mais aussi la manière dont elles sont sécurisées après coup.

    Même lorsqu’elles sont obtenues légalement, la sécurisation des données au moment de leur collecte est tout aussi importante que la réglementation des applications telles que la reconnaissance faciale. Les données de reconnaissance faciale sont une forme relativement nouvelle d’informations personnelles identifiables (IPI) dont la valeur marchande est élevée sur le darknet, ce qui en fait une cible attrayante pour les cybercriminels qui cherchent à rançonner les organisations. Plus les données sont sensibles, plus il y a de chances que l’organisation paie.

    La technologie de reconnaissance faciale a toujours été sujette à controverse et cette affaire risque de déclencher de nouveaux appels à l’interdiction de cette nouvelle technologie, mais ce ne saurait être la solution. Nous devons trouver un moyen de gérer les risques associés (vie privée et sécurité) qui accompagnent l’adoption d’une nouvelle technologie. Les organisations chargées de sécuriser ces données auront besoin de l’IA pour surveiller les systèmes qui gèrent les données afin de les protéger contre les brèches ou les cyberattaques. Cela permettra de s’assurer que les forces des dernières technologies ne se transforment pas en faiblesses de sécurité. »

    Source: https://www.undernews.fr/libertes-neutralite/clearview-ai-vise-par-une-amende-de-75-m-de-livres.html

    Ne comptez plus sur le déverrouillage de votre smartphone/ordinateur si vous êtes l’heureux participant à un réseau social, même à votre insu, grâce à un nom et une photo publiés par vos amis…

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    dommage j’utilise brave

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    @dujambon
    Pas con le mec, aux USA, c’est le meilleur moyen pour pas payer d’impôts…
    Cette merde de monde virtuel est déjà pollué par des religieux (fanatiques ?) de tous bords et par les marchands du temple (pour rester dans l’ambiance)…
    Monde de débiles…

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    Tu m’étonnes et ça ne va pas s’arranger 😉

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    @dujambon a dit dans Des scientifiques recouvrent un doigt robotique avec de la « peau humaine » :

    Ceux qui voient autre chose qu’un doigt dans l’image ci-dessus se le fourrent dans l’oeuil !

    :lol: Je l’aurais parié

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    skynet a commencé comme ca …

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    La mission Gaia, dont le télescope spatial dresse une carte détaillée de la Voie lactée, en dévoile lundi une nouvelle version riche d’informations sur près de deux milliards d’astres dont elle suit la course et analyse les propriétés.

    «C’est le couteau suisse de l’astrophysique. Il n’y a pas un seul astronome qui n’utilisera pas ses données, directement ou indirectement», affirme à l’AFP l’astronome de l’Observatoire de la Côte d’Azur, François Mignard, responsable de Gaia pour la France.

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    «Gaia scanne le ciel et ramasse tout ce qu’il voit», résume l’astronome Misha Haywood, à l’Observatoire de Paris-PSL. Il détecte et observe une toute petite partie (à peine 1%) des astres de notre galaxie, dont le diamètre mesure 100.000 années lumière.

    Mais il en établit bien plus qu’une simple carte. Ses deux télescopes sont associés à un capteur photographique d’un milliard de pixels, là où celui d’un appareil photo commercial se compte en millions. Trois instruments d’astrométrie, photométrie et spectroscopie, vont interpréter les photons, de véritables signaux de lumière, ainsi récupérés.

    «Il fournit grâce à cela une observation globale des positions de ce qui bouge dans le ciel. C’est la première fois», poursuit M. Haywood. Avant Gaia, «on avait une vue vraiment restreinte de la galaxie».

    Cette vision d’ensemble des mouvements des étoiles de la Voie lactée a déjà permis des découvertes majeures. Avec le deuxième catalogue, livré en 2018, les astronomes ont pu montrer que notre galaxie avait «fusionné» avec une autre il y a dix milliards d’années.

    Le catalogue a donné naissance à des milliers d’articles scientifiques depuis sa première édition en 2016. Le flot de données nécessite une chaîne de traitement au sol dédiée, le DPAC, sollicitant les super-ordinateurs de six centres de calcul européens, et la mobilisation de 450 spécialistes, explique François Mignard, qui en a été le responsable.

    «Sans ce groupe de traitement il n’y a pas de mission», car Gaia produit chaque jour 700 millions de positions d’astres, 150 millions de mesures de photométrie et 14 millions de spectres. Un torrent de données brutes, que des algorithmes «pilotés par des humains», transforment en mesures utilisables par les astronomes.

    Il aura fallu cinq ans pour livrer ce troisième catalogue d’observations étalées de 2014 à 2017. Et il faudra attendre 2030 pour en obtenir la version finale, quand Gaia aura fini de scruter l’espace, en 2025.

    Source: https://www.bluewin.ch/fr/infos/sciences-technique/gaia-pr-sente-une-carte-sans-quivalent-de-la-voie-lact-e-1255862.html

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    @indigostar a dit dans Des chercheurs découvrent qu'il est possible de pister les smartphones en passant par les signaux Bluetooth :

    « BLE présente une menace de suivi de localisation pour les appareils mobiles. Cependant, la capacité d’un attaquant à suivre une cible particulière est essentiellement une question de chance ».

    Il suffit de se poster à proximité de la cible et d’attendre que celle-ci soit seule ou qu’elle s’éloigne hors de portée pour identifier la signature, mais elle ne tombera pas toute cuite dans le bec de n’importe qui, à moins de pirater une database Apple ou Android.

    Vous pouvez toujours (sauf avec le dernier ios) éteindre votre téléphone et reprendre une activité normale.

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    Open Source

    Bâtir le commun numérique des programmes scolaires dans les cinq ans, sur la base du logiciel d’apprentissage en ligne Moodle, c’est le “rêve” ambitieux du directeur du numérique pour l’éducation, Audran Le Baron.

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    P7280348 par remiforall, sous licence CC BY 2.0.

    C’est un projet particulièrement ambitieux qu’a exposé, le 19 mai à Strasbourg, Audran Le Baron, directeur du numérique pour l’éducation au ministère de l’Education nationale. Il est intervenu par vidéo enregistrée, au séminaire national Moodle (Moodle est une plateforme d’apprentissage en ligne - voir Wikipédia -, sous licence libre GNU GPL, intégrée depuis 2020 au socle interministériel de logiciels libres). Il a exposé les travaux en cours de son administration, touchant aux logiciels libres pour le contenant et aux connaissances partagées quant au contenu.

    «Un commun numérique au sens le plus pur du terme»

    Dans l’extrait tweeté ci-dessous, à propos du projet Eléa (plateforme de e-éducation initialement mise en place par l’académie de Versailles), il déclare:

    «Nous sommes en train de bâtir un commun numérique au sens le plus pur du terme. Je dis ça parce que le terme ‘commun numérique’ peut parfois être un peu galvaudé. Là il ne l’est pas du tout. Nous sommes en train de bâtir une plateforme basée sur un logiciel libre auquel nous allons contribuer en reversant le code source à chaque fois que nous le faisons évoluer auprès de la communauté de Moodle. Et cette plateforme va être mise à disposition de l’ensemble de la multitude des professeurs, qui vont pouvoir créer leurs parcours, les partager, les mettre en partages libres d’accès, libres de réutilisation avec des licences libres à la clé où chaque professeur pourra venir récupérer des contenus, se les réapproprier, les modifier, les améliorer et les reverser à l’ensemble de la communauté.

    Mais si j’avais un rêve, ce serait de bâtir dans cinq ans, d’avoir bâti dans cinq ans, le Wikipédia des ressources pédagogiques des programmes français, où chaque professeur pourra réutiliser les contenus des autres, les améliorer, les reverser à la communauté. C’est ça la définition même d’un commun numérique. Voilà le rêve. Voilà l’objectif que l’on peut se fixer collectivement.» [NB : ces deux dernières phrases ne sont pas dans l’extrait, mais dans la transcription intégrale]

    Le discours a été mis en ligne sous licence Creative Commons sur la chaine @Edu_Num de l’instance #PeerTube de @education_gouv\ L’extrait choisi par @LeLibreEdu permet aussi bien de mesurer le chemin parcouru que de se donner rendez-vous pour l’avenir.https://t.co/tdPGAxxPim

    — Alexis Kauffmann (@framaka) 

    Interopérabilité et mutualisation

    L’ensemble de l’intervention d’Audran Le Baron a été transcrite sur Libre à lire (un - très utile - site de l’April). Il y précise notamment:

    «la nécessité, pour moi, de bâtir une offre autour de Moodle qui soit d’un niveau national. Vous le savez, il ne suffit pas d’utiliser un moteur Moodle pour permettre une pleine interopérabilité de l’ensemble des contenus, pour permettre un partage de ces contenus entre professeurs, aux quatre coins du territoire, à tout moment, ou pour permettre une pérennité, une continuité tout au long de la carrière d’un professeur dans l’accès à ces ressources parce qu’un professeur mute, peut aller d’une académie à une autre, changer du coup de plateforme. Donc tant qu’on n’aura pas un outil national fédérateur, eh bien on aura des ruptures à la fois géographiques, temporelles ou en matière d’interopérabilité.

    C’est précisément la raison d’être du programme IAM qui a été lancé juste avant la crise, en 2019, et qui avait, pour moi, deux grands objectifs:

    - d’une part former une communauté des acteurs Moodle, former cette communauté pour mettre l’ensemble des acteurs en synergie et pour permettre, in fine, une démocratisation de l’usage de Moodle;

    - le deuxième objectif est de mutualiser les ressources produites par les professeurs et de faire converger l’ensemble des solutions technologiques sur la base de Moodle.»

    Pour le directeur du numérique pour l’éducation:

    «Troisième message que je voulais faire passer auprès de vous, la nécessité absolue que nous avons de coconstruire ensemble la trajectoire de généralisation, de déploiement, de mise à l’échelle nationale du projet Éléa dont l’ADN est l’expérience utilisateur; c’est quelque chose auquel je tiens beaucoup.

    L’ouverture d’Éléa se fera évidemment de façon progressive, de façon concertée, région académique par région académique. Il va nous falloir établir ensemble une stratégie de convergence qui va s’appuyer sur vos expertises et c’est là où on aura besoin des expertises de vous toutes et tous pendant ce séminaire, avec des sujets d’ordre technique et des sujets d’ordre organisationnel.»

    Sont notamment mentionnés la liste des plugins et les formats d’interopérabilité pour pouvoir ingérer des contenus externes, l’accompagnement des utilisateurs – au premier rang desquels les professeurs.

    Sources : La vidéo intégrale de l’intervention d’Audran Le Baron, Sa transcription, www.zdnet.fr

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    Une mesure qui devrait rendre les réparations « moins chères et plus complètes » selon iFixit

    La lutte pour le droit à la réparation a remporté une énorme victoire vendredi avec l’adoption par l’État de New York d’un projet de loi obligeant les fabricants d’électronique numérique, comme les fabricants d’ordinateurs portables et de smartphones, à mettre les informations de diagnostic et de réparation à la disposition des consommateurs et des ateliers de réparation indépendants. Le projet de loi, qui a été adopté au Sénat de New York (49 contre 14) mercredi et à l’Assemblée (145 contre 1) vendredi, promulgue le Digital Fair Repair Act. La gouverneure Kathy Hochul doit signer le projet de loi avant qu’il ne devienne loi, mais ses défenseurs, comme iFixit, ont déclaré qu’ils ne s’attendaient pas à des obstacles à ce niveau.

    La législature de l’État de New York a adopté le premier projet de loi américain sur le « droit à la réparation » couvrant l’électronique. Appelée Fair Repair Act, la mesure obligerait tous les fabricants qui vendent des « produits électroniques numériques » à l’intérieur des frontières de l’État à mettre des outils, des pièces et des instructions de réparation à la disposition des consommateurs et des magasins indépendants.

    Il ne faut plus que la signature du gouverneur Kathy Hochul pour que la mesure entre en vigueur. iFixit a déclaré qu’il s’attend à ce que cela entre en vigueur d’ici 2023.

    Le projet de loi ne concerne pas les appareils médicaux, les appareils électroménagers, l’équipement agricole et hors route ou l’équipement de communication de sécurité publique. Cependant, les défenseurs du droit à la réparation ont également l’œil sur ces domaines. Le projet de loi ne couvre pas non plus les véhicules à moteur.

    Les entreprises vendant des produits technologiques à New York qui sont couverts seront obligées de distribuer des informations, des logiciels, des outils et des pièces afin que les particuliers et les ateliers de réparation indépendants puissent réparer eux-mêmes leurs appareils personnels.

    Plus précisément, le projet de loi :

    « Exige que les OEM mettent à la disposition, à des fins de diagnostic, de maintenance ou de réparation, à tout fournisseur de réparation indépendant ou au propriétaire d’équipements électroniques numériques fabriqués par ou pour le compte de, ou vendus par, l’OEM, à des conditions équitables et raisonnables, la documentation, les pièces et les outils, y compris toute mise à jour des informations. Rien dans cette section n’oblige un OEM à mettre à disposition une pièce si la pièce n’est plus disponible pour l’OEM. Pour les équipements qui contiennent un verrou de sécurité électronique ou d’autres dispositifs de sécurité- fonction connexe, l’OEM doit mettre à la disposition du propriétaire et des réparateurs indépendants, à des conditions équitables et raisonnables, toute documentation spéciale, outils et pièces nécessaires pour accéder et réinitialiser la serrure ou la fonction lorsqu’elle est désactivée dans le cadre du diagnostic, de la maintenance, ou la réparation de l’équipement. Cette documentation, ces outils et ces pièces peuvent être mis à disposition par le biais de systèmes de publication sécurisés appropriés ».

    Combattre les « pratiques monopolistiques »

    Le projet de loi a fait valoir avec succès qu’il contribuera à protéger contre les « pratiques monopolistiques des fabricants d’électronique numérique », provoquées par la rétention des informations de réparation et de diagnostic. Cela a obligé les consommateurs à se fier aux fabricants de produits et à leurs réparateurs agréés.

    Des groupes d’auto-réparation comme iFixit ont applaudi la décision, la qualifiant de « pas de géant pour le réparateur » :

    « Pour les ateliers de réparation indépendants, cette nouvelle est énorme*: les ateliers indépendants pourront enfin concurrencer les fabricants, résistant à la consolidation du marché de la réparation que les fabricants ont créée en restreignant l’accès aux pièces et aux outils. Dans une récente enquête californienne, 59% des ateliers de réparation indépendants ont déclaré qu’ils pourraient devoir fermer leurs portes sans le passage du droit à la réparation.

    « Pour le reste d’entre nous, l’adoption de ce projet de loi signifie que les réparations devraient devenir moins coûteuses et plus complètes*: les personnes qui veulent réparer leurs propres affaires peuvent le faire. Et votre expérience de réparation devrait s’améliorer même si vous êtes intimidé par l’idée d’ouvrir votre ordinateur portable ou votre téléphone (Ne le soyez pas ! Vous pouvez y arriver ! Nous pouvons vous aider !). Alors qu’auparavant, les fabricants pouvaient pousser les consommateurs à utiliser les magasins agréés par les fabricants, ils devront désormais se faire concurrence. Les ateliers de réparation indépendants sont souvent en mesure d’effectuer les réparations que le fabricant a déclaré impossibles à un client. Chaque jour, des microsoudeurs comme l’équipe d’anciennes mères au foyer de Jessa Jones redonnent vie à des appareils que les ateliers de réparation autorisés avaient déclarés morts ».

    L’administration Biden a donné le ton

    Cette décision intervient après une pression fédérale soutenue pour faire respecter le droit des consommateurs à réparer et à remettre à neuf leurs biens achetés. L’année dernière, le président Joe Biden a publié un décret appelant la Federal Trade Commission (FTC) à faire respecter les droits de réparation, une décision qui a été applaudie par les nouveaux commissaires de la majorité.

    « Lorsque vous achetez un produit cher, qu’il s’agisse d’un tracteur à un demi-million de dollars ou d’un téléphone à mille dollars, vous êtes dans un sens très réel sous le pouvoir du fabricant », explique Tim Wu, assistant spécial du président pour la politique de la technologie et de la concurrence au sein du Conseil économique national. « Et quand ils ont des spécifications de réparation déraisonnables, vous ne pouvez pas faire grand-chose. » Wu a ajouté que Right to Repair est devenu un « exemple viscéral » de l’énorme déséquilibre entre les travailleurs, les consommateurs, les petites entreprises et les grandes entités.

    Mais certains grands fabricants s’opposent à cette notion, arguant qu’elle rendra les produits moins sûrs et pourrait exposer les consommateurs à des risques pour la sécurité. John Deere, l’un des principaux fabricants de tracteurs au monde, a publié des déclarations disant qu’il « ne prend pas en charge le droit de modifier le logiciel intégré en raison des risques associés au fonctionnement sûr de l’équipement, à la conformité aux émissions et aux performances du moteur ». Un représentant de l’Outdoor Power Equipment Institute a affirmé que « la législation sur le droit de réparation ne tient pas compte de la sécurité des consommateurs et de la protection de l’environnement en ce qui concerne les produits de notre industrie… et la falsification des contrôles de sécurité des lames de tondeuses à gazon électriques requis par la loi par la CPSC, ainsi que des contrôles d’émissions requis par la loi par l’EPA ».

    New York n’est pas le premier État à adopter un projet de loi sur le droit de réparation, mais c’est le premier projet de loi de ce type à s’appliquer à l’électronique au sens large. Une précédente loi du Massachusetts portait sur les données automobiles, et plus tôt cette année, le Colorado a adopté un projet de loi garantissant les droits de réparation des fauteuils roulants électriques. Le libellé du projet de loi de New York inclut des exceptions pour les appareils électroménagers, les dispositifs médicaux et les équipements agricoles – dont le dernier a été un point particulier pour les défenseurs.

    Pourtant, la loi est susceptible d’avoir un impact bien au-delà des frontières de l’État de New York. Maintenant que les fabricants vendant des biens à New York sont tenus de mettre à disposition des manuels de réparation, il est probable que ces manuels seront rapidement disponibles dans le monde entier. Des mesures logicielles plus invasives deviendront également impraticables, ce qui pourrait entraîner de grands changements dans la conception et la maintenance de l’électronique.

    iFixit explique :

    « Cette loi devrait également bénéficier aux personnes en dehors de New York. Lorsque la France a promulgué sa loi sur l’étiquetage de réparabilité l’année dernière, nous avons vu des fabricants publier des manuels de réparation gratuitement en ligne, souvent pour la première fois. Étant donné qu’il est plus difficile de rendre un site Web restreint par l’État que de simplement mettre la documentation et les logiciels à la disposition de tous, nous espérons que de nombreux fabricants répondront à cette loi en rendant ces choses publiques.

    « Nous espérons également que les protections de réparation de logiciels du projet de loi s’étendront au-delà de New York. La loi de New York comprend des dispositions pour réinitialiser les verrous logiciels que certains fabricants utilisent pour lier des pièces à la carte mère ou au numéro de série de l’appareil. Les fabricants devront trouver un moyen de mettre à la disposition du public des outils de réinitialisation d’appariement de pièces. C’est une énorme aubaine pour la réparation, mais cela aide également l’industrie de la remise à neuf*: de nombreux rénovateurs récupèrent des pièces d’anciens appareils, ce qui est impossible lorsque ces appareils ont des pièces couplées à la carte mère.

    « Il n’y a aucune bonne raison de restreindre les dispositions relatives à la documentation et aux logiciels de cette loi aux New-Yorkais. Le plus grand obstacle pour les fabricants, dans les deux cas, est l’infrastructure pour fournir ces choses. Une fois que cela sera mis en place, nous espérons que les entreprises verront le sens de rendre ces outils accessibles à tous, pas seulement aux personnes qui vivent à New York ».

    La situation européenne

    Début avril, le Parlement a adopté ses revendications pour une prochaine proposition de la Commission européenne sur le droit à la réparation prévue plus tard en 2022, avec 509 voix pour, 3 contre et 13 abstentions. Les députés veulent que les produits soient conçus pour durer plus longtemps, qu’ils puissent être réparés en toute sécurité et que leurs pièces soient facilement démontables. Ils pensent qu’un véritable « droit à la réparation » devrait donner aux réparateurs et aux consommateurs un accès gratuit aux informations sur la réparation et l’entretien.

    En ce qui concerne les appareils numériques, les députés soutiennent que les mises à jour logicielles devraient être réversibles et ne pas entraîner une diminution des performances, par exemple, des smartphones. Ils doivent être mis à disposition pendant une période minimale et les consommateurs doivent être pleinement informés au moment de l’achat de la disponibilité des mises à jour.

    Les pratiques qui restreignent indûment le droit de réparer ou conduisent à l’obsolescence pourraient être considérées comme des « pratiques commerciales déloyales » et interdites par le droit de l’UE.

    Les députés demandent également :

    des incitations pour les consommateurs à choisir la réparation plutôt que le remplacement, comme des garanties prolongées ou la réception d’un appareil de remplacement pour la durée d’une réparation ; des règles harmonisées pour l’information des consommateurs sur le point de vente, y compris les « scores de réparation », la durée de vie estimée, les pièces de rechange, les services de réparation et la disponibilité des mises à jour logicielles ; d’éventuels étiquetages intelligents tels que des codes QR ou des passeports de produits numériques ; un éventuel mécanisme de responsabilité conjointe fabricant-vendeur en cas de non-conformité des produits ; des exigences de durabilité et de réparation incluses dans une future directive sur l’écoconception.

    Sources : Fair Repair ActiFixit, droit.developpez.com

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    Quoi qu’il en soit, je comprends que dans de nombreux endroits, le but est d’avoir des tours à haute fréquence (ondes millimétriques) dans les villes, puis d’utiliser des fréquences plus basses pour les zones plus rurales en raison d’une meilleure propagation du signal.

    Ainsi, en d’autres mots, la 5G dans les villes finira par être beaucoup plus rapide que la 5G dans les zones rurales du moins à court terme.
    Certains endroits peuvent obtenir la “5G”, mais il se peut qu’ils ne soient jamais mis à niveau vers desémetteurs à ondes millimétriques, et restent à la place à une fréquence inférieure comme, par exemple, 3,5 GHz.

    Une partie du problème avec tous ces systèmes 5G est qu’il est presque impossible de trouver des informations claires sur ce qui est réellement déployé et utilisé, et où.

    Les gens parlent de “cinquième génération” en général, mais cela peut signifier n’importe quoi, des fréquences basses GHz déjà utilisées pour la 4G, jusqu’à 26 GHz (Autant que je sache).