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    Les chinois qui torturent des animaux même dans l’espace

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    Un aller-retour presque parfait pour la fusée Starship

    (ne pas confondre avec le Starliner de Boeing qui doit s’amarrer à l’ISS mais se trouve actuellement en difficulté)

    L’exploit a été suivi d’un retour dans l’atmosphère terrestre puis d’un amerrissage sans explosion… Mais avec quelques pertes d’éléments.

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    La fusée Starship de SpaceX, la plus grande et plus puissante du monde, a décollé jeudi du Texas pour un quatrième vol d’essai. Son objectif était notamment d’effectuer, au bout d’environ une heure de vol, un retour dans l’atmosphère terrestre mieux contrôlé que lors des précédents tests, ces derniers s’étant terminés par des explosions.

    Objectif réussi: le vaisseau spatial a pour la première fois réussi à amerrir au terme de son retour dans l’atmosphère terrestre. Durant la retransmission en direct du vol, le vaisseau pouvait toutefois être vu en train de perdre des éléments, peu avant qu’il finisse sa course comme prévu dans la mer.

    Elon Musk, le patron de SpaceX, a félicité les équipes de l’entreprise pour «cet exploit épique». Il a reconnu sur X que Starship avait notamment perdu «de nombreuses tuiles» du bouclier thermique du vaisseau et qu’un aileron avait été «endommagé». Mais «malgré» cela, «Starship a réussi à atterrir en douceur dans l’océan!», s’est-il réjoui.

    Le décollage a eu lieu à 07 h 50 de la base spatiale Starbase de SpaceX, à Boca Chica, dans l’extrême sud du Texas (14 h 50 heure suisse).

    Le développement de Starship est mené tambour battant par l’entreprise du milliardaire Elon Musk en lançant rapidement des prototypes sans cargaison, afin de corriger dès que possible les problèmes rencontrés en vol.

    Le vaisseau Starship doit notamment être utilisé à terme pour transporter sur la Lune des astronautes de la Nasa, pour la première fois depuis 1972. L’agence spatiale américaine suit ainsi de près son développement.

    La fusée est composée de deux étages: l’étage de propulsion Super Heavy et, au-dessus, le vaisseau Starship, qui donne par extension son nom à la fusée entière. Celle-ci mesure au total 120 mètres de haut.

    Quelques minutes après le décollage, Super Heavy s’est détaché du vaisseau et a entamé son retour vers la Terre. Pour la première fois, il a ensuite réussi un amerrissage dans le golfe du Mexique, a annoncé SpaceX. Le vaisseau a lui continué sa route.

    Durant son dernier vol il y a moins de trois mois, le vaisseau avait largement dépassé la frontière de l’espace, mais son signal avait été perdu 49 minutes après le décollage, au moment de sa redescente vers la Terre.

    La cause a été identifiée comme étant la perte de contrôle de son orientation en vol en raison de valves bouchées, a expliqué SpaceX, tout en se félicitant de toutes les données récupérées durant ce vol.

    Plusieurs «améliorations» du véhicule ont été ajoutées depuis. Le premier vol d’essai avait été réalisé en avril 2023.

    Futur alunisseur

    Cette fois, les objectifs étaient de réussir un amerrissage en douceur de Super Heavy dans le golfe du Mexique — chose faite — et une «entrée contrôlée» dans l’atmosphère du vaisseau. S’il va au bout de sa mission, ce dernier doit finir sa course dans l’océan Indien.

    «Avec chaque vol test, SpaceX vise des objectifs de plus en plus ambitieux», avait souligné après le troisième vol la Nasa. Elle s’était notamment félicitée pour la réalisation d’un essai de transfert de carburant durant cette mission.

    De l’oxygène liquide avait été transféré d’un réservoir à un autre au sein de la fusée, a confirmé SpaceX.

    Mettre au point cette fonction est essentiel car pour atteindre la Lune, Starship devra se ravitailler en carburant une fois dans l’espace, en se collant à un autre vaisseau préalablement rempli et servant de station-service spatiale.

    La Nasa compte notamment sur Starship pour sa mission Artémis 3, prévue en 2026: une version modifiée du véhicule doit alors servir d’alunisseur pour ses astronautes.

    Outre sa taille démesurée, la grande innovation de cette fusée est qu’elle doit à terme être entièrement réutilisable.

    Elon Musk souhaite en faire l’instrument principal pour réaliser son but ultime: l’établissement d’une colonie autonome sur Mars, afin de faire de l’humanité une espèce multiplanétaire.

    DearMoon» annulée

    En attendant, le milliardaire japonais Yusaku Maezawa devait embarquer à bord pour un voyage autour de la Lune (sans s’y poser) cette année. Mais la mission, annoncée en grande pompe en 2018 et baptisée «DearMoon», a finalement été reportée. La semaine dernière, M. Maezawa a déclaré que ce projet était annulé: «Il n’y aucune perspective claire pour savoir quand nous pourrons décoller», a-t-il écrit.

    Source: https://www.lematin.ch/story/espace-decollage-reussi-pour-la-fusee-starship-103121237

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    Hubble sera progressivement mis à la retraite

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    Hubble a révolutionné l’astronomie et bouleversé notre vision de l’Univers, en accumulant les images du système solaire, de la Voie lactée et de galaxies très lointaines.

    Le télescope spatial Hubble, qui a révolutionné l’astronomie depuis son lancement en 1990, sera progressivement mis à la retraite avec une baisse de ses heures d’observation, ont annoncé des responsables de la Nasa mardi.

    L’un des trois gyroscopes qui contrôlent la direction vers laquelle est pointé le télescope a connu des problèmes de stabilité ces derniers mois.

    «Après une série de tests et un examen minutieux de nos options, nous avons pris la décision de faire en sorte que Hubble n’utilise qu’un seul de ses trois gyroscopes restants», a déclaré Mark Clampin, directeur du département d’astrophysique de la Nasa.

    Révolution

    La transition, qui devrait s’achever d’ici à la mi-juin, réduira la capacité de Hubble à effectuer des observations scientifiques de 12%, avec 74 orbites hebdomadaires autour de la Terre au lieu de 85 actuellement, a précisé Patrick Crouse, responsable de la mission Hubble.

    Au cours des 12 prochains mois, le télescope sera toujours capable d’observer la voûte étoilée dans son entièreté, mais ne pourra plus suivre des objets plus proches que la planète Mars – même si de tels objets sont de toute façon rare --, a précisé Patrick Crouse. «Nous n’estimons pas que Hubble vive ses derniers instants», a-t-il déclaré.

    La Nasa évalue à 70% la probabilité que Hubble opère sous cette configuration jusqu’en 2035. Hubble, lancé en 1990, a révolutionné l’astronomie et bouleversé notre vision de l’Univers, en accumulant les images du système solaire, de la Voie lactée et de galaxies très lointaines en opérant à 515 km au-dessus de la Terre.

    C’est grâce à lui que les scientifiques ont découvert l’existence d’un trou noir galactique au centre de toutes les galaxies, ou de vapeur d’eau autour d’exoplanètes.

    Lumière visible

    Peut-être l’un des instruments les plus importants dans l’histoire de l’humanité, Hubble continue d’effectuer d’importantes découvertes comme en 2022, quand le télescope avait détecté Earendel: l’étoile la plus lointaine jamais observée.

    Selon Mark Clampin, malgré ses capacités réduites, Hubble continue d’enquêter sur des objets dans notre système solaire, d’étudier certaines galaxies lointaines, ou encore de collaborer avec le télescope spatial James Webb (lancé en 2021) pour scruter les atmosphères d’exoplanètes.

    James Webb excelle dans la détection infrarouge, tandis que Hubble se concentre sur la lumière visible – fournissant ainsi un duo complémentaire pour l’observation scientifique.

    Source: https://www.lematin.ch/story/espace-le-telescope-hubble-va-etre-progressivement-mis-a-la-retraite-252098348309

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    Astronomie : Tout savoir sur l’alignement de six planètes dans le ciel, observable lundi matin

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    Non, un alignement de planète, ce n’est pas ça

    L’essentiel

    Lundi matin, six planètes de notre système solaire (Jupiter, Mercure, Uranus, Mars, Neptune et Saturne) seront alignées dans le ciel, juste avant le lever du Soleil.
    Si les planètes peuvent apparaître en ligne depuis la Terre, ce n’est pas parce qu’elles sont réellement alignées dans le système solaire mais parce qu’elles tournent dans le même plan et se trouvent du même côté du Soleil, explique l’astrophysicien Eric Lagadec.
    Si vous regardez le ciel vers l’est juste avant le lever du Soleil, vous pourriez apercevoir quatre planètes à l’œil nu, les deux autres nécessitant un télescope pour être vues.

    Lundi matin, les planètes seront alignées, et ce n’est pas qu’une expression. Juste avant le lever du Soleil, six astres de notre système solaire formeront une ligne dans le ciel depuis la Terre : Jupiter, Mercure, Uranus, Mars, Neptune et Saturne, dans cet ordre. Un événement qui se produit « une fois tous les ans ou tous les deux ans à peu près », précise Eric Lagadec, astrophysicien à l’Observatoire de la Côte d’Azur et auteur de L’Odyssée cosmique. Une histoire intime des étoiles, publié en 2023 aux éditions Seuil.

    Le spécialiste de poussière d’étoiles a posté sur X, vendredi 24 mai, un thread sur le phénomène, « pour éviter qu’il y ait de fausses croyances », explique-t-il à 20 Minutes. Le sujet est en effet plus difficile qu’il n’y paraît, car ce que nous pourrons observer depuis la Terre ne correspond pas à la réalité de la disposition des planètes autour du Soleil. « Si on se plaçait au-dessus du système solaire, on ne verrait pas les planètes alignées », explicite l’astrophysicien.

    Une question de point de vue

    Si les planètes apparaissent en ligne, c’est d’abord parce qu’elles « tournent autour du Soleil dans le même plan », c’est-à-dire qu’« aucune ne tourne perpendiculairement à une autre ». De ce fait, vues depuis la Terre, les planètes du système solaire « passent au même endroit dans le ciel », d’est en ouest, comme le Soleil et la Lune, et « leur trajectoire apparente suit une droite, qu’on appelle l’écliptique ».

    « C’est simplement dû à la rotation de la Terre », pose Eric Lagadec. On pourra en voir autant alignées lundi car, vues depuis la Terre, elles « sont du même côté du Soleil », en plus d’être « orientées d’une manière à ce qu’on les voie toutes au même moment » de la nuit.

    Pas si facile à voir

    Si les six planètes seront, en théorie, bien visibles en même temps dans le ciel, le spécialiste de la poussière d’étoiles reste prudent : « Certaines seront difficiles à apercevoir ». Saturne et Mars « seront facilement visibles à l’œil nu, même en ville ». On peut les identifier car ils apparaîtront comme « les points les plus brillants dans le ciel », en regardant vers l’est.

    En revanche, il faudra être équipé d’un télescope pour voir Neptune et Uranus participer à la parade, car « elles sont invisibles à l’œil nu ». Quant à Mercure et Jupiter, s’il sera a priori possible de les observer sans matériel, « il n’est pas sûr qu’on les voie très bien, car elles seront très près du Soleil et vont se lever juste avant lui » et être rapidement « noyées dans sa lumière ».

    Pour les curieux qui voudraient assister au spectacle, quelques conseils pratiques signés Eric Lagadec : « Il faudra regarder le ciel un peu avant le lever du Soleil », dont l’heure dépend d’où on se trouve en France. « Il peut y avoir une heure d’écart entre Nice et Brest ! », précise l’astrophysicien. Le plus important reste de « trouver un horizon dégagé vers l’est », car c’est là que se lèveront les planètes. Dernière étape, et pas des moindres : « Profitez ! C’est toujours bien de regarder le ciel. » Et il devrait y avoir de quoi avoir, littéralement, des étoiles plein les yeux.

    Source: https://www.20minutes.fr/high-tech/sciences/4093459-20240602-astronomie-tout-savoir-alignement-six-planetes-ciel-observable-lundi-matin

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    @mekas Selon Gupta, l’Univers pourrait en réalité être deux fois plus âgé, soit 26,7 milliards d’années. Cette réévaluation repose sur une réinterprétation de certaines théories cosmologiques, notamment la théorie de la « lumière fatiguée » de Zwicky et l’idée des « constantes de couplage évolutives » de Dirac.

  • Déchets spatiaux: La solution, les satellites en bois

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    @michmich Il devrait embaucher un ébéniste, on peut très bien fabriquer un cube vide en bois sans la moindre ferrure.

    Petite annonce: recherche ingénieur ébéniste pour construction de satellites…

    Après, l’électronique bionique est un domaine en développement.

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    Image traitée de Vénus capturée par le vaisseau spatial Akatsuki.

    La JAXA, l’agence spatiale japonaise, a confirmé mercredi avoir perdu la communication avec son vaisseau spatial Akatsuki en orbite autour de Vénus.

    Dans sa mise à jour, l’agence spatiale a déclaré qu’elle n’avait pas réussi à établir les communications fin avril après que le vaisseau spatial ait eu des difficultés à maintenir son attitude. Cela signifie probablement qu’il y a une sorte de problème de propulseur sur le vaisseau spatial qui l’empêche de pouvoir se réorienter vers la Terre.

    “Depuis, nous avons mis en œuvre diverses mesures pour rétablir le service, mais la communication n’a pas encore été rétablie”, a indiqué l’agence. “Nous travaillons actuellement au rétablissement de la communication.” La JAXA a ajouté qu’elle annoncerait d’autres actions, le cas échéant, dès qu’elles auront été décidées.

    La perte potentielle du vaisseau spatial Akatsuki, une sonde relativement petite de 320 kg avec une masse un peu plus grande qu’un lave-vaisselle grand public, serait notable pour plusieurs raisons. Premièrement, cela marquerait la fin d’une mission courageuse qui a surmonté un échec important il y a dix ans lors de sa mise en orbite autour de Vénus. Deuxièmement, cela signifierait perdre le seul vaisseau spatial de l’humanité actuellement en orbite autour de Vénus.

    Un échec de mise en orbite

    La mission Akatsuki a été lancée à bord d’une fusée H2-A en 2010 et était la première mission interplanétaire du Japon depuis plus d’une décennie après l’échec de la mission Nozomi du pays sur Mars. Cependant, après avoir atteint l’orbite, le moteur principal du vaisseau spatial n’a pas réussi à abaisser son orbite. Le moteur a brûlé pendant environ trois minutes au lieu de 12, laissant le vaisseau spatial sur une orbite autour du Soleil plutôt que de Vénus.

    Au fil du temps, les planificateurs de mission japonais ont développé une nouvelle option pour entrer en orbite autour de la planète. Le moteur principal ne fonctionnait pas, donc pour réduire la masse du vaisseau spatial, ils ont jeté 65 kg de comburant par-dessus bord. Avec la masse réduite de l’engin, les opérateurs prévoyaient d’utiliser les quatre propulseurs de contrôle d’attitude alimentés à l’hydrazine d’Akatsuki pour insérer le véhicule sur une orbite elliptique autour de Vénus.

    Finalement, le plan a fonctionné. Le vaisseau spatial a été placé sur une orbite de 10 jours autour de la planète, avec une approche la plus proche d’environ 400 km. Cela a permis aux scientifiques de commencer à recueillir des données en 2016 sur la planète et son atmosphère. En 2018, la durée de vie de la mission a été prolongée et elle a continué à collecter des données jusqu’à ce printemps.

    Seuls les yeux sur Vénus

    Akatsuki est actuellement le seul vaisseau spatial opérationnel sur Vénus. Il existe deux orbiteurs solaires, l’un construit par la NASA et l’autre par l’Agence spatiale européenne, qui survolent Vénus par intermittence pour obtenir une assistance gravitationnelle, mais ils n’étudient pas la planète de manière significative. En dehors de cela, nous sommes aveugles aux événements survenant sur la planète la plus proche de la Terre dans notre système solaire.

    Une demi-douzaine de missions sont en cours de développement, mais aucune d’entre elles n’a de date de lancement définitive au cours de cette décennie.

    De plus, un vaisseau spatial est en route vers Vénus : l’ambitieux vaisseau spatial européen BepiColombo. Il a été lancé en 2018 avec un coût de mission de 2 milliards de dollars, et beaucoup de choses reposent sur le vaisseau spatial. Cependant, des questions se posent concernant BepiColombo après que son système de propulsion solaire-électrique n’a pas réussi à fonctionner à pleine puissance. Il y a quelques semaines, l’un des responsables du vaisseau spatial a déclaré à Ars qu’il étudiait toujours la faisabilité d’atteindre l’orbite autour de Vénus avec cette capacité de propulsion réduite.

    Nous espérons que les réponses à cette question et au sort ultime de l’Akatsuki arriveront bientôt.

    Source: https://arstechnica.com/space/2024/05/our-only-mission-at-venus-may-have-just-gone-dark/

    La sonde soviétique Venera 13 est parvenue à se poser sur le sol de Vénus en 1981, les conditions extrêmes (pression 91 bars, température 460°, acidité, radiations) ont détruit la sonde en peu de temps.

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    Je vais me contenter comme d’habitude de signal et d’envoi de mails sur le coup ^^

  • NASA: Simulation d'une plongée dans un trou noir

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    @duJambon en fait c’est 672 pages, mais c’est un pavé complet et ultra-intéressant. :nerd:

  • Félicie, aussi...

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    La mission martienne européenne relancée avec un décollage prévu dès 2028

    L’ESA mise sur sa mission de recherche de vie sur Mars qui prévoit d’y faire atterrir un rover en 2030. Elle a signé un contrat cadre de 522 millions d’euros avec Thales Alenia Space, qui en sera le maître d’œuvre industriel. A l’origine prévue en partenariat avec Roscosmos, cette coopération avait été abandonnée après l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

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    Le rover européen doit se poser à la surface de Mars afin d’y rechercher des traces de vie

    Cap sur la planète rouge. L’Agence spatiale européenne, l’ESA, a décidé de relancer la mission d’exploration martienne désormais baptisée ExoMars 2028. Elle vise à faire atterrir un rover européen à la surface de Mars afin d’y rechercher des traces de vie. Grâce au soutien de la Nasa, le décollage du rover est prévu fin 2028 depuis le centre spatial Kennedy (KSC) pour un atterrissage sur le sol martien en 2030.

    La mission d’origine, qui devait être menée en partenariat avec l’agence spatiale russe Roscosmos, avait été abandonnée en mars 2022, quelques semaines après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Pour relancer la mission, l’ESA a signé avec Thales Alenia Space (TAS) un contrat-cadre d’un montant total de 522 millions d’euros. La société commune entre Thales (67%) et Leonardo (33%) se voit confirmer dans son rôle d’industriel leader de la mission d’exploration martienne. Elle fera appel à de nombreux partenaires sur le continent. Au Royaume-Uni, Airbus Defence and Space aura en charge la fabrication du rover. En France, ArianeGroup développera le bouclier avant et la protection thermique de la capsule de rentrée. En Allemagne, OHB concevra le module de transfert. En Italie, Altec aura la responsabilité du centre de contrôle et de pilotage du rover. Le groupe italien Leonardo va concevoir la foreuse afin que le rover fasse des carottages jusqu’à deux mètres de profondeur. Thales Alenia Space développera aussi le mini-laboratoire embarqué qui permettra au véhicule d’effectuer ses analyses sur site.

    Selon TAS, la mission ExoMars 2028 représente un défi scientifique et technologique sans précédent : depuis l’utilisation de matériaux innovants pour la protection thermique lors de la rentrée dans l’atmosphère martienne jusqu’au développement logiciel du système de navigation, de contrôle et d’atterrissage sur le sol martien.

    Source: https://www.usinenouvelle.com/article/la-mission-martienne-europeenne-relancee-avec-un-decollage-prevu-des-2028.N2212459

    Tout le monde y va 🙂

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    Plus de 5000 exoplanètes ont déjà été répertoriées. En voici une qui n’est rattachée à aucune étoile ni aucun système.

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    Vue d’artiste

    L’exoplanète en question ferait dix fois la masse de la Terre.

    Non contente de relayer des études climatiques, la NASA observe aussi l’espace. Et parmi les scientifiques, certains spécialistes sont devenus des chasseurs d’exoplanètes. C’est-à-dire de planètes orbitant autour d’autres étoiles que le soleil. Et qui se trouvent donc en dehors de notre système solaire. Détectées seulement depuis les années 90, ces exoplanètes sont désormais répertoriées et leur nombre ne cesse de grandir.

    Au 1ᵉʳ février, il se montait à 5307 pour 3910 systèmes planétaires. Pour l’instant, le rayon d’observation est assez proche (ou court), puisqu’elles se situent toutes à moins de 400 années-lumière du système solaire.

    Par extrapolation, il devrait en exister au moins cent milliards dans notre galaxie. Vertigineux, comme peut l’être la taille de l’univers. Si près de dix mille exoplanètes potentielles sont en attente de confirmation, on vient d’en localiser une pas tout à fait comme les autres.

    Il s’agit d’une planète «flottante» ou plutôt errante. Comme elle n’est rattachée à aucun soleil et n’orbite pas autour d’un astre, elle est a priori invisible pour les télescopes. L’objet n’a été découvert que grâce à l’analyse minutieuse de 1,3 million de courbes lumineuses. Et il a fallu des années pour prouver qu’il s’agissait bien d’une exoplanète.

    Non contente de relayer des études climatiques, la NASA observe aussi l’espace. Et parmi les scientifiques, certains spécialistes sont devenus des chasseurs d’exoplanètes. C’est-à-dire de planètes orbitant autour d’autres étoiles que le soleil. Et qui se trouvent donc en dehors de notre système solaire. Détectées seulement depuis les années 90, ces exoplanètes sont désormais répertoriées et leur nombre ne cesse de grandir.

    Au 1ᵉʳ février, il se montait à 5307 pour 3910 systèmes planétaires. Pour l’instant, le rayon d’observation est assez proche (ou court), puisqu’elles se situent toutes à moins de 400 années-lumière du système solaire.

    Par extrapolation, il devrait en exister au moins cent milliards dans notre galaxie. Vertigineux, comme peut l’être la taille de l’univers. Si près de dix mille exoplanètes potentielles sont en attente de confirmation, on vient d’en localiser une pas tout à fait comme les autres.

    Il s’agit d’une planète «flottante» ou plutôt errante. Comme elle n’est rattachée à aucun soleil et n’orbite pas autour d’un astre, elle est a priori invisible pour les télescopes. L’objet n’a été découvert que grâce à l’analyse minutieuse de 1,3 million de courbes lumineuses. Et il a fallu des années pour prouver qu’il s’agissait bien d’une exoplanète.

    Le «microlensing» pour repérer les planètes

    Contrairement aux planètes classiques, les «flottantes» errent dans l’espace interstellaire sans attache gravitationnelle à une étoile. Ce qui peut paraître absurde. Et intrigue en tout cas les chercheurs, puisque ces objets mystérieux remettent carrément en question la compréhension des systèmes planétaires.

    Pour compliquer les choses, ces exoplanètes sont froides et pratiquement impossibles à repérer. Pour contourner cette difficulté, on recourt à une méthode basée sur la technologie du «microlensing». Celle-ci consiste à observer les déformations de l’espace-temps que causent des exoplanètes, des quasars ou d’autres objets interstellaires.

    La NASA les compare à la bosse qu’une boule de bowling fait lorsqu’elle est par exemple posée sur un objet du type trampoline. Concrètement, lorsqu’une planète passe devant une étoile, sa gravité va légèrement agir sur la dispersion de la lumière de l’étoile. Plusieurs corps stellaires ont pu être ainsi découverts. On a même pu estimer leur masse. Celle de cette nouvelle exoplanète est assez élevée, environ dix fois supérieure à celle de la Terre.

    Pour avoir des informations plus précises, un télescope devrait être lancé dans les prochaines années. Son nom? Roman Nancy Grace, du nom de celle qui a inventé le télescope spatial Hubble. Celui-là sera équipé d’instruments spécialisés pour explorer les planètes à l’aide de microlentilles gravitationnelles.

    Source: https://www.tdg.ch/espace-la-nasa-decouvre-une-mysterieuse-planete-errante-553452843854

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    @Popaul C’est juste ton ping ou ta route qui sont dans le désert de l’espace 😉

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    Nouvelle relève de 3 taïkonautes pour Tiangong

    Jeudi, la Chine a envoyé un équipage de trois personnes à la station spatiale Tiangong. L’équipage remplacera celui de Shenzhou-17, qui se trouve sur la station depuis octobre. D’ici 2030, la Chine veut envoyer des taïkonautes sur la Lune.

    Source: https://www.7sur7.be/sciences/la-chine-envoie-un-nouvel-equipage-a-la-station-spatiale-tiangong~abb0abf4/

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    La sonde Voyager 1 transmet de nouveau des données cohérentes pour la première fois depuis des mois

    La sonde, qui se trouve à environ 24 milliards de kilomètres de nous, n’envoyait plus de données scientifiques et techniques fiables sur son état depuis novembre, a expliqué l’agence spatiale américaine.

    Les équipes de la Nasa pouvaient toutefois toujours lui envoyer des ordres et la sonde, lancée il y a plus de 46 ans, continuait à opérer normalement.

    Le problème venait d’une puce de l’un des ordinateurs de bord, chargé de mettre en forme les données scientifiques et techniques avant de les envoyer vers la Terre. Une solution ingénieuse pour déplacer le code nécessaire a finalement été trouvée.
    Voyage interstellaire

    La Nasa a pu vérifier l’état de santé du vaisseau pour la première fois depuis novembre, et continuera à mettre en oeuvre la même solution pour récupérer les données scientifiques.

    Avec sa jumelle Voyager 2, les deux sondes sont les seules à voyager dans l’espace interstellaire. Elles emportent à bord des enregistrements de sons et d’images de la Terre sur des plaques en or et en cuivre.

    Source: https://www.7sur7.be/sciences/la-sonde-voyager-1-transmet-de-nouveau-ses-donnees-pour-la-premiere-fois-depuis-des-mois~a8b82693/

    Le patch, n’avait pas suffi une partie de la mémoire était détruite.

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    Et c’est pas pour le prochain IPhone…

    La caméra Legacy Survey of Space and Time (LSST) est maintenant terminée. Il se rendra bientôt à l’ observatoire Vera C. Rubin où il offrira un nouvel œil incroyable sur le ciel du sud et nous aidera à mieux répondre aux questions fondamentales sur la nature de la matière noire et de l’énergie noire.

    La caméra LSST est une merveille technique. Il mesure 3 200 mégapixels et pèse 3 000 kilogrammes (6 600 livres). Les images produites par la caméra sont si grandes que pour les afficher correctement, il faudrait 378 téléviseurs ultra haute définition 4K disposés en grille. Quel appareil !

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    “Avec l’achèvement de la caméra LSST unique au SLAC et son intégration imminente avec le reste des systèmes de l’observatoire Rubin au Chili, nous allons bientôt commencer à produire le plus grand film de tous les temps et la carte du ciel nocturne la plus informative jamais assemblée”, a déclaré le directeur. de Rubin Observatory Construction et professeur à l’Université de Washington, Željko Ivezić, a déclaré dans un communiqué .

    L’appareil lui-même possède deux objectifs. Le premier mesure 1,5 mètres (5 pieds) de diamètre, ce qui en fait le plus grand objectif jamais construit à cet effet. Le second mesure 90 centimètres (3 pieds) de large, ce qui n’est pas non plus tout à fait petit. Les deux sont conçus sur mesure et le second sert à sceller le plan focal de l’objectif, qui est maintenu sous vide.

    Le plan focal est le cœur battant de l’appareil. Il est composé de 201 capteurs CCD – similaires à ceux que l’on trouve dans un appareil photo numérique habituel – mais ceux-ci sont fabriqués sur mesure. Chaque pixel mesure 10 microns de large et le plan focal est si plat que sa surface ne varie pas de plus d’un dixième de la largeur d’un cheveu humain.

    Tout ensemble, vous avez une résolution révolutionnaire.

    « Ses images sont si détaillées qu’elles pourraient détecter une balle de golf à environ 25 kilomètres (15 miles), tout en couvrant une bande du ciel sept fois plus large que la pleine Lune. Ces images, avec des milliards d’étoiles et de galaxies, aideront à percer les secrets de l’Univers », a déclaré Aaron Roodman, professeur au SLAC et directeur adjoint de l’Observatoire Rubin et responsable du programme de caméra.

    L’Observatoire Rubin étudiera l’évolution des galaxies et des amas de galaxies au fil des milliards d’années, fournissant ainsi un aperçu de l’évolution des galaxies et de la répartition de la matière noire. Il mesurera les supernovae, fournissant ainsi un aperçu de l’expansion de l’univers et de sa cause : l’énergie noire. Cela aidera également à étudier le système solaire en repérant des astéroïdes jamais vus auparavant .

    La première image de l’observatoire est attendue en janvier 2025.

    Source: https://www.iflscience.com/worlds-largest-ever-digital-camera-is-completed-73667

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    @duJambon a dit dans Varda Space vient de fabriquer un médicament contre le VIH en orbite terrestre :

    un médicament contre le VIH en orbite terrestre

    pas sûr qu’il y ait beaucoup de cas de VIH en orbite terrestre ^^

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    L’action commence par un décollage prévu à 17 h 52 HE. (22H52 CET sauf erreur).

    SpaceX a prévu une soirée très chargée.

    La société d’Elon Musk vise à lancer trois de ses fusées Falcon 9 aujourd’hui (30 mars), une intense poussée d’action orbitale depuis les deux côtes qui pourrait avoir lieu sur une période d’environ cinq heures.

    L’une des fusées devrait lancer le satellite de télécommunications Eutelsat 36D sur une orbite de transfert géostationnaire depuis le Centre spatial Kennedy de la NASA en Floride, au cours d’une fenêtre de quatre heures qui s’ouvrira à 17 h 52 HAE (21 h 52 GMT).

    Les prochaines missions seront consacrées à la construction SpaceX de la mégaconstellation à large bande Starlink de en orbite terrestre basse (LEO). L’un d’entre eux enverra 23 satellites Starlink en altitude depuis la station spatiale de Cap Canaveral en Floride pendant une fenêtre d’une heure qui s’ouvrira à 21 h 02 HAE (01 h 02 GMT le 31 mars). L’autre enverra 22 vaisseaux Starlink depuis la base spatiale de Vandenberg en Californie, pendant une fenêtre de quatre heures qui s’ouvre à 22h30 HAE (19h30, heure de Californie ; 02h30 GMT le 31 mars).

    Vous pouvez regarder les trois lancements via le compte SpaceX sur X. La couverture de la mission Eutelsat 36D commencera environ 15 minutes avant l’ouverture de la fenêtre, et la couverture des vols Starlink commencera environ cinq minutes avant l’ouverture de leurs fenêtres respectives.

    En rapport : Train satellite Starlink : comment le voir et le suivre dans le ciel nocturne

    Les trois lancements comporteront des atterrissages de fusées sur des navires en mer ; dans chaque cas, le premier étage du Falcon 9 atterrira environ 8,5 minutes après le décollage.

    Il s’agira du 12ème atterrissage du Falcon 9 d’Eutelsat 36D, et des 18ème et 15ème atterrissages des fusées lançant les deux missions Starlink.

    Une fois opérationnel en orbite géostationnaire à environ 22 000 milles (35 400 kilomètres) au-dessus de la Terre, Eutelsat 36D fournira des services de diffusion télévisée à des clients en Europe, en Russie et en Afrique, selon EverydayAstronaut.com.

    Entre-temps, les 45 satellites qui seront lancés sur les deux vols Starlink d’aujourd’hui rejoindront plus de 5 600 de leurs frères opérationnels à large bande en LEO.

    SpaceX a déjà de l’expérience en matière de lancements consécutifs. Le mois dernier, la société a lancé un lot de satellites Starlink, la mission classifiée USSF-124 pour l’US Space Force et la mission privée d’alunissage IM-1 en moins de 24 heures.

    Ces trois missions impliquaient également des fusées Falcon 9.

    Source: https://www.space.com/spacex-launch-tripleheader-march-2024

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    @Mister158 En wraps :ahah:

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    Pokémon attrapez les tous

    Pokemon Ash GIF

  • La mission lunaire japonaise a été lancée avec succès

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    La sonde japonaise SLIM a survécu à sa deuxième nuit lunaire

    Comme quoi, il faut bien l’admettre, le matériel japonais est de qualité. 🙂

    La sonde japonaise SLIM s’est de nouveau réveillée après avoir survécu aux températures glaciales de sa deuxième nuit lunaire, qui dure deux semaines terrestres, a annoncé jeudi l’agence spatiale nippone (Jaxa). La sonde a transmis de nouvelles images.

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    Image du 20 janvier déjà parue

    «Nous avons reçu une réponse de SLIM la nuit dernière et confirmé (qu’elle) avait passé avec succès sa deuxième nuit» lunaire, a déclaré la Jaxa sur le compte X dédié à son module, qui avait réussi un alunissage historique pour le Japon fin janvier.

    «Comme le soleil était encore haut dans le ciel la nuit dernière et que l’équipement était chaud, la caméra de navigation s’est empressée de prendre les photos de paysage habituelles pendant une courte période», a ajouté la Jaxa.

    L’agence a également posté une photo en noir et blanc de la surface rocheuse d’un cratère lunaire prise par sa sonde. Selon l’agence, les données recueillies montrent aussi que certains capteurs de température et certaines cellules de la batterie de SLIM commencent à présenter des défaillances, mais les fonctions principales semblent tenir le coup.

    Il s’agit du troisième réveil au total pour SLIM (Smart Lander for Investigating Moon), qui avait réussi le 20 janvier un alunissage de très haute précision, faisant du Japon le cinquième pays à réussir à se poser sur le satellite naturel de la Terre après les Etats-Unis, l’URSS, la Chine et l’Inde.

    Première période d’inactivité

    Toutefois, en raison d’un problème moteur dans les dernières dizaines de mètres de sa descente, SLIM s’était posée de manière inclinée, privant de lumière du soleil ses cellules photovoltaïques orientées vers l’ouest. Après une première période d’inactivité d’une dizaine de jours et un premier réveil, la sonde avait été placée en hibernation et avait survécu à sa première nuit lunaire, avant d’être remise en sommeil début mars.

    SLIM a aluni dans un petit cratère de moins de 300 mètres de diamètre, appelé Shioli. Avant d’être éteint, l’engin avait pu débarquer normalement ses deux mini-rovers, censés mener des analyses de roches provenant de la structure interne de la Lune (le manteau lunaire), encore très mal connue.

    Une autre sonde, Odysseus, envoyée par l’entreprise privée américaine Intuitive Machines, avait réussi à se poser sur la Lune fin février, elle aussi de guingois. Mais elle s’est définitivement éteinte, a annoncé samedi dernier la firme, qui espérait initialement la réactiver après la nuit lunaire.

    Odysseus était la sonde s’étant posée le plus au sud sur la Lune, une zone qui intéresse particulièrement les grandes puissances car il s’y trouve de l’eau sous forme de glace. La Nasa souhaite à terme reprendre des vols habités vers la Lune, dans le cadre de son programme Artémis.

    Source: https://www.bluewin.ch/fr/infos/sciences-technique/la-sonde-japonaise-slim-a-surv-cu-sa-deuxi-me-nuit-lunaire-2142505.html