Sciences

498 Sujets 2.2k Messages
  • Dans la jungle du home-cinéma

    35
    10 Votes
    35 Messages
    2k Vues

    Petit ajout dans le guide pour le nouveau format sonore IAMF, voir aussi ici et ici:

    IAMF (pour Immersive Audio Model and Formats)

    d6d27b04-2ac3-46a8-bc50-e795a1dcdfec-image.png

    Les trois caractéristiques de la technologie IAMF : audio vertical, audio basé sur l’IA et audio personnalisé

    La technologie IAMF offre trois fonctionnalités distinctes qui améliorent l’expérience audio. (dixit Samsung, je ne l’ai pas encore entendu).

    Capacité à exprimer le son verticalement

    Les anciens codecs audio open source ne prenaient en charge que l’expression sonore horizontale. Grâce à la technologie IAMF, l’audio peut désormais être exprimé verticalement, ce qui rend le son de plus en plus multidirectionnel. « L’IAMF rend le son plus réaliste, en permettant aux auditeurs d’entendre le son devant, derrière ou de chaque côté, mais aussi au-dessus ou en dessous », explique Nam. « Ainsi, lorsque la technologie IAMF est appliquée aux enceintes et barres de son de votre téléviseur, les auditeurs peuvent entendre des sons tels que des oiseaux volant au-dessus de leur tête sur leur téléviseur. »

    Analyse de scène basée sur l’IA et effets audio 3D

    L’IAMF utilise l’IA et l’apprentissage profond pour analyser les scènes et mettre en valeur certains aspects du contenu, en ajustant les niveaux audio pour un son plus riche tout au long de l’expérience. « À la télévision et au cinéma, certaines scènes sont principalement axées sur la bande-son ou la musique de fond », explique Nam. « L’IAMF équilibre alors le son. De même, la technologie ajuste le son avec précision lors des dialogues entre personnages afin de permettre à l’auditeur de se concentrer sur la conversation. »

    De plus, la technologie IAMF offre un son optimal malgré les variations de l’environnement de l’appareil. « En ajustant les données audio d’analyse de la scène en fonction de l’environnement de l’appareil, la technologie IAMF permet aux auditeurs de profiter de la qualité sonore originale du contenu sur des téléviseurs domestiques standard », a ajouté Hwang.

    Audio hautement personnalisé

    Grâce à la technologie IAMF, les utilisateurs pourront ajuster librement le son selon leurs préférences. Que les spectateurs souhaitent amplifier les effets sonores d’une scène d’action ou enrichir les dialogues, IAMF leur offre la possibilité de personnaliser le son du contenu pour une expérience plus personnalisée.

    e36c7968-72a4-4bff-8f2c-2f52114e1481-image.png
    L’IAMF analyse les données du contenu et permet aux spectateurs d’ajuster et de personnaliser les paramètres audio. Lors d’un match sportif, les utilisateurs peuvent choisir directement de mettre en valeur la voix du commentateur ou les sons du match lui-même.

    L’audio 3D dans toute l’industrie grâce à l’IAMF open source (comme le HDR libre de droits)

    L’open source est essentiel à la création d’une norme unifiée pour l’ensemble du secteur. IAMF est la première norme technologique audio open source adoptée par AOM, ce qui signifie que les créateurs de contenu, qu’ils soient professionnels ou indépendants, peuvent accéder à cette technologie et en étendre l’utilisation.

    « Pour permettre à chacun de créer librement du contenu grâce à la technologie audio 3D, il est nécessaire que les technologies associées soient accessibles à tous », a déclaré Nam. « Fournir un cadre open source complet pour l’audio 3D, de la création à la diffusion et à la lecture, permettra des expériences audio encore plus diversifiées à l’avenir. »

    De même, Park a souligné l’impact considérable que la technologie IAMF aura sur le paysage audio à l’avenir. « Parce que nous vivons à une époque dominée par la création de contenu, l’IAMF contribuera à orienter, développer et transformer l’écosystème audio 3D », a-t-il déclaré.

    Le succès obtenu grâce à la coopération

    Les recherches sur l’IAMF ont débuté en 2020 et ont duré près de quatre ans. Grâce à la persévérance et au travail acharné de l’équipe, celle-ci a pu atteindre son objectif.

    « Le projet a nécessité de nombreuses journées de travail non-stop, et il nous a parfois fallu travailler de nuit en raison du décalage horaire entre nos bureaux et ceux de Google », a déclaré Hwang.

    Source: https://news.samsung.com/my/interview-movie-quality-audio-from-the-comfort-of-your-home-meet-the-leaders-of-next-generation-3d-audio-technology

    Voir aussi: https://aomediacodec.github.io/iamf/v1.1.0.html

  • 3 Votes
    3 Messages
    45 Vues

    @Aurel tout s’explique! :ahah:

  • Série documentaire Cultures Animales sur ARTE

    1
    1 Votes
    1 Messages
    23 Vues

    le film “Partager des traditions” est disponible dès aujourd’hui sur la plateforme web d’ARTE pour un mois, avant une diffusion prochaine à la télévision.

    Lien vers la playlist de la série :

    https://www.arte.tv/fr/videos/RC-026462/cultures-animales/

    Cet épisode de 52 minutes vous emmènera au cœur des traditions animales, en mettant notamment en lumière nos recherches sur les macaques japonais, financées par l’Université de Strasbourg, le CNRS, et l’Institut universitaire de France (IUF). Vous découvrirez comment ces primates apprennent, transmettent et adaptent leurs comportements culturels au fil du temps.

    Pour aller plus loin :
    - Les péripéties d’un primatologue aux Éditions Odile Jacob
    - Le Dernier Gorille chez Tana Éditions

  • 1 Votes
    1 Messages
    26 Vues

    66e850ca-036e-4ba8-be24-f577dc1c3124-image.png

    Le télescope spatial Gaia de l’Agence spatiale européenne a terminé sa mission de cartographie de la Voie lactée jeudi avec une commande l’envoyant vers une “orbite de retraite”, selon un communiqué de l’ESA. L’exploitation de ses données se poursuivra jusqu’en 2030.

    Gaia a révolutionné notre connaissance de la Voie lactée. Lancé le 19 décembre 2013 par l’Agence spatiale européenne (ESA), le satellite a dressé ses observations depuis une orbite stable à 1,5 million de kilomètres de la Terre, le point de Lagrange L2.

    Afin d’éviter qu’une fois inactif il ne menace d’autres instruments travaillant à cet endroit, comme les télescopes spatiaux James Webb ou Euclid, l’ESA a lancé jeudi les dernières commandes à Gaia (lire encadré).

    Avec une impulsion, ses moteurs vont l’amener sur une “orbite de retraite” autour du Soleil, avec la garantie qu’il restera à au moins dix millions de kilomètres de la Terre pour les cent ans à venir.

    Un catalogue des objets de la Voie lactée

    En onze ans, la machine a dressé une véritable carte de la galaxie et permis de mieux comprendre son origine, son évolution et sa forme actuelle. Grâce notamment à un catalogue d’actuellement plus de 1,8 milliard d’étoiles dont la position, les caractéristiques et le mouvement dévoilent son histoire.

    Source et plus: https://www.rts.ch/info/sciences-tech/2025/article/gaia-le-telescope-qui-a-revolutionne-notre-vision-de-la-voie-lactee-28835864.html

  • 2 Votes
    2 Messages
    58 Vues

    Merci pour le partage de ce genre d’infos…

  • 1 Votes
    1 Messages
    32 Vues

    L’entreprise de l’aérospatiale chinoise Galactic Energy prévoit de déployer une rampe de lancement géante pour fusées. Le système doit utiliser des aimants supraconducteurs pour propulser les lanceurs spatiaux au-delà de Mach 1 (1235 km/h) avant de procéder à leur allumage.

    fac7b842-d356-40c5-8f41-84aced0802c4-image.png
    Le lancement d’engins spatiaux propulsés par la technologie maglev a également été étudié par des chercheurs américains au début des années 2000. Le Maglifter imaginé en 2003 devait accélérer jusqu’à plus de 900 km/h.

    L’idée est de faire comme avec les trains Maglev… Mais à la verticale. L’entreprise aérospatiale chinoise Galactic Energy prévoit de déployer la première rampe de lancement géante pour fusées au monde d’ici à 2028. Basée sur la lévitation électromagnétique, la plateforme de lancement est actuellement testée dans la région du Sichuan, dans le sud-ouest de la Chine, par l’entreprise d’État China aerospace science and industry corporation, selon le South China morning post.

    Comparable aux trains à lévitation magnétique, le système développé par l’entreprise privée utilise des aimants supraconducteurs pour accélérer silencieusement les fusées jusqu’à des vitesses supersoniques. Objectif, dépasser Mach 1, soit 1235 km/h, avant de procéder à l’allumage du lanceur. La longueur de la rampe, sans doute démesurée, n’est pas précisée.

    Source: https://www.usinenouvelle.com/article/en-chine-cette-entreprise-veut-lancer-des-fusees-grace-a-une-rampe-de-lancement-a-aimants.N2229549

  • 2 Votes
    1 Messages
    29 Vues

    Sur sa face cachée, la Lune possède la preuve qu’un cataclysme s’est produit à sa surface il y a bien longtemps. La vaste dépression du bassin Pôle Sud-Aitken, qui mesure 2 500 km de diamètre pour 13 km de profondeur, est en effet le résultat d’un impact d’astéroïde extrêmement violent.

    Découvert dans les années 1960 grâce aux premières sondes envoyées vers la Lune, ce bassin est depuis intensément étudié. Si son origine est aujourd’hui clairement liée à un impact géant, sa datation restait cependant encore incertaine, notamment à cause du manque de données directes. Une incertitude qui pèse sur notre compréhension de l’histoire de la Lune.

    ea5cec4a-9a8f-4243-b0ab-33270b65eef4-image.png
    Carte topographique du bassin Pôle Sud-Aitken à partir des données de Kaguya.

    Les précieux échantillons de Chang’e-6

    C’est notamment pour tenter d’éclaircir ce point que la mission Chang’e-6 a été imaginée par l’Administration spatiale nationale chinoise. En juin 2024, la sonde est ainsi la première à se poser sur la face cachée de la Lune, dans le bassin Pôle Sud-Aitken, pour y faire des prélèvements. Quelques jours plus tard, l’étage de remontée s’arrache à la gravité lunaire avec à son bord de précieux échantillons de roches lunaires qui seront rapportés avec succès sur Terre pour être analysés.

    De nouveaux résultats viennent ainsi d’être publiés dans la revue National Science Review. Les scientifiques de l’Académie des Sciences chinoise se sont ainsi intéressés à la datation de certains échantillons de roches fondues identifiées comme étant liées à un impact. Et les résultats ont mis en lumière l’existence non pas d’un seul, mais de deux événements distincts, datés respectivement de 4,25 et de 3,87 milliards d’années.

    Un impact très précoce dans l’histoire de la Lune

    Pour les chercheurs, la formation du bassin correspondrait toutefois à la date de 4,25 milliards d’années, en raison des conditions de cristallisations identifiées dans ces échantillons. Ces résultats issus d’analyses d’échantillons prélevés directement dans le bassin permettent donc de valider l’âge très ancien de cet impact, qui se serait ainsi produit seulement 320 millions d’années après la formation du Système solaire.

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/espace-mission-chinoise-revele-lune-subi-impact-cataclysmique-il-y-425-milliards-annees-120687/

  • La lune, future guerre des étoiles ?

    76
    0 Votes
    76 Messages
    3k Vues
    Vu que les préparatifs se poursuivent, il semble de plus en plus probable que la NASA lance la mission Artemis II

    Tard samedi soir, les techniciens du Centre spatial Kennedy en Floride ont déplacé l’étage central de la deuxième fusée du système de lancement spatial de la NASA en position entre les deux propulseurs à combustible solide du véhicule.

    À l’intérieur de l’emblématique bâtiment d’assemblage des véhicules, haut de 52 étages, les équipes au sol ont utilisé des grues robustes pour soulever l’étage central orange caramel de son berceau dans l’immense couloir de transfert du VAB, le passage central reliant les quatre baies d’assemblage de la fusée. Les grues ont ensuite fait pivoter la structure verticalement, permettant aux ouvriers de détacher l’une des grues du bas de la fusée.

    La fusée était alors suspendue à un pont roulant de 325 tonnes, qui la hisserait par-dessus le tableau arrière jusqu’à la grande baie nord-est du bâtiment. L’étage principal, construit par Boeing, pèse environ 94 tonnes (85 tonnes métriques), mesure environ 65 mètres de haut et contiendra 730 000 gallons de propergol cryogénique au décollage. Il s’agit du plus gros élément de la mission Artemis II de la NASA, qui doit transporter un équipage d’astronautes autour de la face cachée de la Lune dès l’année prochaine.

    Enfin, les équipes au sol ont descendu la fusée entre les deux propulseurs à propergol solide du Space Launch System déjà empilés sur une plate-forme de lancement mobile à l’intérieur de High Bay 3, où la NASA a assemblé les navettes spatiales et les fusées Saturn V pour les missions lunaires Apollo.

    Dimanche, les équipes du VAB ont connecté l’étage central à chaque booster aux points d’attache avant et arrière. Après avoir effectué les connexions électriques et de données, les ingénieurs placeront un adaptateur conique sur l’étage central, suivi de l’étage supérieur de la fusée, d’un autre anneau adaptateur, et enfin du vaisseau spatial Orion qui accueillera l’équipage de quatre personnes d’Artemis II pour son voyage de dix jours dans l’espace lointain.

    4d7f1a68-a738-46b5-ae7e-6e5406ed6eba-image.png

    Premier vol habité

    Il s’agira du premier vol habité du programme Artemis de la NASA, qui vise à faire atterrir des astronautes sur le pôle Sud lunaire et, à terme, à établir une présence humaine durable sur la Lune, en vue de futures expéditions vers Mars. Le premier alunissage habité du programme est prévu pour la mission Artemis III, utilisant toujours SLS et Orion, mais avec un nouvel élément : l’énorme fusée Starship de SpaceX servira d’atterrisseur lunaire habitable. Artemis II n’atterrira pas, mais transportera des humains à proximité de la Lune pour la première fois depuis 1972.

    L’étage principal d’Artemis II est arrivé de son usine de Louisiane l’année dernière, et la NASA a commencé à empiler les propulseurs d’appoint à poudre SLS en novembre. Parmi les autres avancées récentes sur la voie d’Artemis II, citons l’installation des panneaux solaires du vaisseau spatial Orion et la fermeture du module de service du vaisseau au Centre spatial Kennedy, avec des panneaux aérodynamiques qui seront largués lors du lancement.

    Dès le mois prochain, le vaisseau spatial Orion sera transféré vers une autre installation à Kennedy pour le ravitaillement en carburant, puis vers un autre bâtiment pour rejoindre son système d’interruption de lancement avant de rejoindre le VAB pour y être empilé sur le système de lancement spatial. Avant la mission inhabitée Artemis I en 2022, il a fallu environ huit mois pour mener à bien ces activités avant de livrer Orion au VAB. Il est donc légitime d’être sceptique quant à la date de lancement prévue par la NASA pour Artemis II, fixée à avril 2026, qui accuse déjà des années de retard.

    Cependant, la lente progression vers le lancement se poursuit. Il y a quelques mois, certains acteurs bien informés de la communauté spatiale pensaient qu’il était fort possible que l’administration Trump annule rapidement le Space Launch System de la NASA, ce vaisseau lourd et coûteux conçu pour envoyer des astronautes de la Terre à la Lune. La possibilité la plus immédiate était de mettre fin au programme SLS avant son lancement avec Artemis II.

    Cette possibilité semble avoir été écartée par les circonstances. Les fusées les plus souvent citées comme remplaçantes du système de lancement spatial – Starship de SpaceX et New Glenn de Blue Origin – ne seront probablement pas autorisées à effectuer des missions habitées avant plusieurs années au moins.

    912fc50c-2251-4356-9c33-da32ae649e53-image.png
    Le vaisseau spatial Orion de la mission Artemis II, ici avec ses panneaux solaires installés pour le vol, juste avant leur enclos dans des carénages aérodynamiques pour les protéger lors du lancement.

    Le Starship entièrement réutilisable promet à long terme un coût et des performances nettement supérieurs à ceux du système de lancement spatial. Cependant, il a subi plusieurs échecs consécutifs en début d’année, soulevant des questions sur la conception améliorée du Starship de SpaceX, connue sous le nom de « Version 2 » ou « Bloc 2 ». Une fois les problèmes de conception résolus, SpaceX devra prouver sa capacité à récupérer et réutiliser des Starships et à tester les capacités de ravitaillement en orbite du véhicule. Le New Glenn de Blue Origin a effectué un premier vol réussi en janvier, mais son prochain vol est probablement prévu dans six mois ou plus.

    L’architecture actuelle de la NASA a encore une durée de vie limitée, et l’agence disposera probablement de plusieurs options pour transporter les astronautes vers et depuis la Lune dans les années 2030. Une décision sur l’avenir à long terme du SLS et d’Orion n’est pas attendue avant que le candidat de l’administration Trump au poste d’administrateur de la NASA, Jared Isaacman, ne prenne ses fonctions après confirmation par le Sénat.

    Quel avenir pour le programme SLS ?

    Il existe différents degrés d’annulation. La plus draconienne serait un ordre immédiat d’arrêter les préparatifs d’Artemis II. Cette éventualité semble moins probable qu’il y a quelques mois et entraînerait des coûts. Le démontage et l’élimination des pièces de la fusée SLS et du vaisseau spatial Orion d’Artemis II coûteraient des millions de dollars. L’annulation de contrats de plusieurs milliards de dollars avec Boeing, Northrop Grumman et Lockheed Martin exposerait la NASA à des coûts de résiliation importants.

    Bien sûr, ces engagements seraient inférieurs aux 4,1 milliards de dollars estimés par l’inspecteur général de la NASA pour chacune des quatre premières missions Artemis. La majeure partie de cet argent a déjà été dépensée pour Artemis II, mais si la NASA dépense plusieurs milliards de dollars pour chaque mission Artemis, il ne restera plus beaucoup d’argent pour d’autres projets intéressants.

    D’autres options pour la NASA pourraient être de fixer un point de transition à partir duquel le programme Artemis quitterait la fusée Space Launch System, et peut-être même le vaisseau spatial Orion, et passerait à de nouveaux véhicules.

    dd31b324-8351-4941-9a28-9a2cb69b0063-image.png
    Vue plongeante sur le système de lancement spatial d’Artemis II

    Une autre possibilité, qui semble facile à saisir pour les décideurs d’Artemis, pourrait être d’annuler le développement d’un étage supérieur d’exploration plus grand pour la fusée SLS. Si le calendrier de la NASA prévoit un nombre limité de vols SLS, il est difficile de justifier le coût estimé de 5,7 milliards de dollars pour le développement de la version améliorée du Bloc 1B du Système de Lancement Spatial. Il existe des options commerciales pour remplacer l’étage supérieur d’exploration de la fusée, construit par Boeing, comme mon collègue Eric Berger l’a judicieusement décrit dans un article de fond l’année dernière.

    Pour l’instant, il semble que le mastodonte orange de la NASA ait encore un peu de vie. Tout le matériel nécessaire à la mission Artemis II est arrivé sur le site de lancement en Floride.

    L’administration Trump publiera sa demande de budget pour l’exercice 2026 dans les prochaines semaines. La NASA pourrait alors avoir un administrateur permanent, et le voile sur les projets de la Maison-Blanche pour Artemis sera levé.

    Source: https://arstechnica.com/space/2025/03/as-preps-continue-its-looking-more-likely-nasa-will-fly-the-artemis-ii-mission/

  • 2 Votes
    7 Messages
    86 Vues

    WOW put1 c’est le retour de la SpacePirateAgency! :ahah:

    Vu en Norvège il y a une quinzaine d’années:

  • Uranus est beaucoup plus chaud que nous le pensions

    1
    0 Votes
    1 Messages
    30 Vues

    dbe189a9-873f-421d-a720-7cbe45437bd3-image.png

    Deux équipes ont conclu séparément qu’Uranus dégageait plus de chaleur interne que ce qu’indiquaient les observations de Voyager 2. Au lieu de simplement réfléchir la chaleur du Soleil, elle en ajoute une partie. Les articles doivent encore être examinés par des pairs, mais, outre le fait que les équipes parviennent indépendamment à des conclusions similaires, ces résultats rapprochent Uranus de ses homologues géantes gazeuses.

    Les planètes possèdent trois sources de chaleur : l’énergie résiduelle du potentiel gravitationnel de leurs composants, la radioactivité et la chaleur du Soleil. La première rend initialement les planètes très chaudes, ce qui nous permet d’observer de jeunes planètes à des années-lumière, mais elle s’est largement dissipée après plus de 4 milliards d’années. L’équilibre entre les deux autres dépend du degré de radioactivité des isotopes qui composent la planète et de leur distance au Soleil.

    Les missions Voyager ont révélé une divergence apparente entre Uranus et les trois autres géantes gazeuses. Contrairement aux autres, Uranus ne semblait pas dégager de chaleur excédentaire au-delà de sa réflexion de la lumière solaire, suggérant une faible concentration d’isotopes radioactifs. Uranus et Neptune étant très similaires sur de nombreux points, cette différence était surprenante, et les comparaisons avec Jupiter et Saturne ont indiqué que c’était Uranus qui était l’anomalie.

    Nous ne sommes pas retournés sur Uranus depuis, mais les télescopes sur Terre et en orbite ont suffisamment progressé pour permettre un deuxième regard.

    Le professeur Patrick Irwin de l’Université d’Oxford et ses coauteurs ont utilisé des observations réalisées entre 2000 et 2009 par le télescope spatial Hubble, le télescope Gemini Nord d’Hawaï et le télescope infrarouge de la NASA. Ils ont ensuite cherché à corriger le fait qu’Uranus était proche de son équinoxe à ce moment-là, et non proche du solstice lors du passage de Voyager.

    Une équipe dirigée par Xinyue Wang, étudiant diplômé de l’Université de Houston, a utilisé des observations datant du milieu du 20e siècle et a ajouté celles provenant d’instruments plus avancés au fur et à mesure qu’elles devenaient disponibles, extrapolant ainsi à une orbite entière de 84 ans.

    Les deux équipes concluent que Voyager 2 a mal mesuré Uranus (une hypothèse presque hérétique) ou qu’elle est passée près d’Uranus à un moment inhabituel, ce qui a conduit les planétologues à une conclusion erronée. Des preuves suggèrent que cela pourrait être le cas pour d’autres caractéristiques de la planète ; il pourrait donc y avoir une explication.

    Quoi qu’il en soit, « Uranus n’est pas aussi étrange que nous le pensions », a déclaré Irwin à ScienceNews .

    Les deux équipes concluent qu’Uranus réfléchit davantage de chaleur dans l’espace que ce que Voyager a rapporté, ce qui suggère une source interne. Les équipes diffèrent légèrement quant à la quantité de chaleur excédentaire – 12,5 % pour l’une, 15 % pour l’autre –, mais les marges d’erreur se chevauchent, ce qui les rend pratiquement identiques.

    Les deux estimations de l’excès de chaleur restent bien inférieures à celles de toutes les autres planètes géantes : Neptune produit tellement de chaleur interne qu’elle rayonne plus de deux fois plus qu’elle n’en reçoit, et les deux autres sont proches. « Uranus reste une exception », a déclaré Irwin à ScienceNews.

    Les raisons de ce phénomène restent obscures, mais pourraient être liées à la collision qui aurait renversé Uranus . L’extrême inclinaison de l’axe d’Uranus accroît les variations saisonnières de la quantité de chaleur qu’elle dégage, raison pour laquelle l’équipe de Wang a choisi de réaliser des estimations sur une orbite entière.

    Wang et ses coauteurs déclarent : « La mission phare Uranus, telle que recommandée par la récente étude décennale, fournira des observations cruciales pour répondre à des questions encore non résolues et approfondir notre compréhension de cette énigmatique géante de glace », mais dans le contexte scientifique actuel aux États-Unis, les chances que cela se produise sont incertaines. Il y aura une fenêtre d’opportunité pour bénéficier d’une augmentation de la gravité de Jupiter, réduisant considérablement le coût et la durée de la mission, mais cela nécessite un lancement en 2032 ; des décisions doivent donc être prises rapidement.

    Source: https://www.iflscience.com/uranus-is-much-hotter-than-we-thought-78453

  • Coucher de soleil lunaire

    5
    1 Votes
    5 Messages
    78 Vues

    @patricelg non, creuse :mouhaha:

  • 6 Votes
    4 Messages
    96 Vues

    Si les cerveaux s’en vont, il ne restera plus que des débiles. Idiocracy n’est bientôt plus de la SF…

    Ces même cerveaux qui ont certainement du voter Trump ? :hum:

    C’est SOS Atlantique qui va les secourir ? :dent_petee: :clac:
    (désolé, humour de merde) :loool:

  • 0 Votes
    4 Messages
    56 Vues

    @Raccoon Déjà, les kinés qui s’en occuperont se frottent les mains, à eux les billets verts :lol:
    Et oui, comme tu le cites, ça va leur faire tout drôle mais ils ont du voter Trump :siffle:

  • 1 Votes
    4 Messages
    91 Vues

    2 années plus tard ^^ :

    h.png

  • 2 Votes
    1 Messages
    49 Vues

    « J’ai le pressentiment d’une Amérique qui existera à l’époque de mes enfants ou de mes petits-enfants », écrivait Sagan en 1995.

    c716787e-07ba-447c-925a-527d6b20de20-image.png

    Dans son livre de 1995, « Le monde hanté par les démons : la science comme une bougie dans l’obscurité » , Sagan expliquait comment la méthode scientifique avait contribué à éclairer les recoins les plus sombres de l’univers. Cependant, il soutenait que la quête de paix et de vérité était minée par les vieilles alliées de l’humanité : la superstition et la pseudoscience.

    Dans un passage du texte qui devient fréquemment viral, Sagan expose sa vision pessimiste de la direction que prendront les États-Unis s’ils perdent leur admiration pour la raison, la rationalité et l’ouverture d’esprit.

    On peut y lire : « J’ai le pressentiment d’une Amérique à l’époque de mes enfants ou petits-enfants, lorsque les États-Unis seront une économie de services et d’information ; lorsque presque toutes les industries manufacturières clés auront disparu au profit d’autres pays ; lorsque des pouvoirs technologiques impressionnants seront entre les mains d’un très petit nombre, et que personne représentant l’intérêt public ne pourra même saisir les enjeux ; lorsque les gens auront perdu la capacité de définir leurs propres programmes ou de remettre en question en connaissance de cause ceux qui détiennent l’autorité ; lorsque, serrant nos cristaux et consultant nerveusement nos horoscopes, nos facultés critiques en déclin, incapables de distinguer ce qui semble bon de ce qui est vrai, nous glissons, presque sans nous en rendre compte, dans la superstition et l’obscurité. »

    « Et lorsque l’abrutissement de l’Amérique est le plus évident dans la lente dégradation du contenu substantiel des médias extrêmement influents, les extraits sonores de 30 secondes sont désormais réduits à 10 secondes ou moins, les programmes au plus petit dénominateur commun, les présentations crédules sur la pseudoscience et la superstition, mais surtout une sorte de célébration de l’ignorance. »

    Source: https://www.iflscience.com/carl-sagan-made-a-worrying-prediction-of-americas-future-30-years-ago-78377

  • 1 Votes
    2 Messages
    71 Vues
    La sonde spatiale de l’ESA capture des images détaillées de Mars et de sa mystérieuse lune

    “Il y a deux ans, nous avons envoyé une sonde pour dévier un astéroïde et modifier son orbite”, a déclaré Ian Carnelli, responsable de la mission Hera, lors de l’introduction du livestream, “et maintenant nous retournons chercher toutes les données scientifiques pour transformer ce test sur un astéroïde spécifique en une technique que nous pourrons appliquer à tout autre astéroïde”.

    Pourquoi la sonde Hera est-elle près de Mars ?

    L’objectif principal du survol était de placer Hera sur la bonne trajectoire vers le système d’astéroïdes Didymos. La trajectoire de la mission ne prévoyait pas initialement le survol des deux lunes, mais elle a été modifiée par la suite afin de recueillir des images détaillées.

    Des deux lunes, Deimos est la plus petite et la plus mystérieuse.

    “Pour Deimos, nous ne disposons pas d’autant d’images que pour Phobos, c’est pourquoi toutes les occasions de voir Deimos ont une grande valeur”, a déclaré Patrick Michelle, chercheur principal de Hera, lors de la retransmission en direct qui a révélé les images pour la première fois.

    a8c19993-879a-4316-af2e-7ea4fb3ff250-image.png

    2bfb83de-53fd-4784-9641-cdf75e9fe499-image.png

    Source, vidéo et plus: https://fr.euronews.com/my-europe/2025/03/13/la-sonde-spatiale-de-lesa-capture-des-images-detaillees-de-mars-et-de-sa-mysterieuse-lune

  • 1 Votes
    1 Messages
    60 Vues

    Visitez le Musée de toutes choses, un musée virtuel presque infini généré à partir de Wikipédia !

    Vous y trouverez des expositions sur des millions de sujets, de l’architecture de Liverpool au zoroastrisme. Recherchez le sujet qui vous intéresse ou explorez-le simplement au gré de votre curiosité !

    Si vous possédez un casque compatible OpenXR, vous pouvez également visiter le MoAT en VR ! (L’Oculus Quest n’est actuellement pas pris en charge)

    Comment ça marche ?

    L’étendue du musée est rendue possible grâce au téléchargement de textes et d’images depuis Wikipédia et Wikimedia Commons . Chaque exposition du musée correspond à un article Wikipédia. Les murs de l’exposition sont couverts d’images et de textes issus de l’article, et des couloirs mènent à d’autres expositions grâce aux liens vers l’article.

    https://mayeclair.itch.io/museum-of-all-things

  • 2 Votes
    1 Messages
    28 Vues

    09ead785-6cb0-460e-9c91-050e515518d5-image.png
    “Spherex va produire une énorme carte tridimensionnelle de tout le ciel nocturne.”

    Le télescope a été lancé mardi à 20h10 heure locale (23h10 HAE) à bord d’une fusée SpaceX Falcon 9 depuis la base spatiale de Vandenberg, en Californie. Moins de 45 minutes plus tard, l’étage supérieur de la Falcon 9 a placé SPHEREx en orbite polaire à une altitude d’environ 675 kilomètres. Les contrôleurs au sol ont reçu les premiers signaux du vaisseau spatial, confirmant son bon fonctionnement après son arrivée dans l’espace.

    Dès le mois prochain, une fois que les ingénieurs auront vérifié que l’observatoire est prêt, SPHEREx entamera une mission scientifique de deux ans visant à observer le ciel en 102 couleurs invisibles à l’œil nu. Les détecteurs infrarouges de l’observatoire recueilleront des données sur la composition chimique des astéroïdes, des nuages ​​stellaires brumeux et des galaxies lointaines.

    L’acronyme de la mission SPHEREx est complexe : il signifie Spectro-Photomètre pour l’Histoire de l’Univers, Époque de la Réionisation et Explorateur des Glaces. Les scientifiques résument cette mission de 488 millions de dollars en expliquant qu’elle cherche à répondre à trois questions fondamentales :

    • Comment l’Univers a-t-il commencé ?
    • Comment les galaxies ont-elles commencé ?
    • Quelles sont les conditions de vie en dehors du système solaire ?

    Construit par BAE Systems, SPHEREx a à peu près la taille d’une voiture compacte et ne possède pas la puissance ni la résolution d’un observatoire phare comme le télescope spatial James Webb. Le miroir primaire de Webb mesure plus de 6,5 mètres de diamètre, tandis que celui de SPHEREx n’a qu’un diamètre effectif de 20 centimètres, comparable à celui d’un télescope grand public.

    « En utilisant une technique appelée spectroscopie à filtre variable linéaire, nous allons produire 102 cartes dans 102 longueurs d’onde tous les six mois, et notre mission de base est de le faire quatre fois sur une période de deux ans », a déclaré Korngut.

    e41b6732-5d8e-4a9e-8d96-ffb6c42e7082-image.png

    Le tout nouveau télescope spatial de la NASA présente quelques avantages. Alors que Webb est conçu pour scruter en profondeur de minuscules pans du ciel, le champ de vision plus large de SPHEREx permettra d’observer le ciel dans toutes les directions. Comme son nom l’indique, SPHEREx capturera une vue sphérique du cosmos. Des filtres colorés recouvrent le réseau de détecteurs de l’instrument pour séparer la lumière entrant dans le télescope en ses composantes de longueurs d’onde, un processus appelé spectroscopie. La NASA affirme que la conception unique de SPHEREx lui permet de réaliser simultanément des spectroscopies infrarouges sur des centaines de milliers d’objets, avec plus de 600 expositions par jour.

    La raison de ce curieux look

    De nombreux télescopes infrarouges antérieurs utilisaient du liquide de refroidissement cryogénique pour refroidir leurs détecteurs, mais cette ressource est limitée et s’épuise progressivement dans l’espace, limitant ainsi la durée de vie des missions. Webb utilise un pare-soleil complexe de la taille d’un court de tennis pour bloquer la chaleur et la lumière du Soleil sur ses instruments infrarouges. Les ingénieurs ont trouvé une solution plus simple pour SPHEREx.

    Trois écrans photoniques concentriques s’étendent depuis le sommet du vaisseau spatial pour isoler l’optique et les détecteurs du télescope de la lumière du Soleil et de la Terre. Cette conception ne nécessite aucune pièce mobile, ce qui renforce la fiabilité et la longévité de la mission.

    Plus près de chez nous

    Dans notre propre galaxie, SPHEREx utilisera sa sensibilité infrarouge pour étudier les origines et l’abondance de l’eau et de la glace dans les nuages ​​moléculaires, précurseurs des systèmes solaires extraterrestres où le gaz et la poussière s’effondrent pour former des étoiles et des planètes.

    « Nous pensons que la majeure partie de l’eau et de la glace de l’univers se trouve dans des endroits comme celui-ci », a déclaré Rachel Akeson, responsable du centre de données scientifiques SPHEREx à Caltech. « Il est également probable que l’eau des océans terrestres provienne du nuage moléculaire. Alors, comment SPHEREx cartographiera-t-il la glace de notre galaxie ? Alors que d’autres télescopes spatiaux ont découvert des réservoirs d’eau à des centaines d’endroits, les observations SPHEREx de notre galaxie nous fourniront plus de 9 millions de cibles, un échantillon bien plus vaste que celui dont nous disposons actuellement. »

    « Connaître la teneur en eau autour de la galaxie est un indice sur le nombre d’endroits qui pourraient potentiellement abriter la vie », a déclaré Akeson.

    Source et plus: https://arstechnica-com.translate.goog/science/2025/03/no-thats-not-a-cosmic-cone-of-shame-its-nasas-newest-space-telescope/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr

  • Test de la fusée New Glenn demain matin 6H UTC

    22
    3 Votes
    22 Messages
    342 Vues

    Après analyse, le problème semble être identique au premier test, même s’il a été contenu et qu’il n’y a pas eu explosion, la capsule s’est séparée du lanceur précocement durant la combustion, elle est partie en rotation, le contrôle de celle-ci n’a pas pu être récupéré, et la partie supérieure du lanceur a été brûlée, mais elle a pu effectuer son retour correctement.

    Est-ce que la prochaine tentative sera la bonne ?

  • 2 Votes
    2 Messages
    58 Vues

    Autre échec du genre

    L’espoir est presque perdu pour une sonde privée dans l’espace lointain : « les chances de parler avec Odin sont minimes »

    7a32d203-0215-4a44-8880-baf20ed076de-image.png
    La sonde Odin d’AstroForge, le vaisseau spatial en forme de boîte au centre à droite, est visible après son lancement sous l’atterrisseur lunaire privé Intuitive Machines Athena le 26 février 2025. (Crédit image : AstroForge/SpaceX)

    La première mission privée sur un astéroïde semble être terminée, à peine une semaine après avoir quitté le sol.

    La start-up californienne AstroForge a lancé son vaisseau spatial Odin le 26 février , à bord de la même fusée Falcon 9 de SpaceX qui a envoyé la mission IM-2 d’Intuitive Machines vers la Lune . Odin a rencontré des problèmes quelques heures plus tard, et AstroForge a pratiquement abandonné tout espoir de récupérer la sonde de 120 kilos.

    « Les chances de parler avec Odin sont minimes, car à ce stade, la précision de sa position devient un problème », a écrit la société dans une mise à jour aujourd’hui (6 mars).

    AstroForge a construit Odin en moins de 10 mois, dépensant seulement 3,5 millions de dollars pour le faire – une fraction de ce que coûterait une sonde spatiale similaire financée par le gouvernement.

    « Cette approche d’itération rapide incarne notre philosophie : apprendre vite, s’adapter rapidement et accepter des risques calculés pour acquérir une expérience qui ne peut être acquise par la simulation ou la planification seule », a écrit la société dans la mise à jour d’aujourd’hui.

    Odin était censé survoler un petit astéroïde proche de la Terre nommé 2022 OB5 pour collecter des images et d’autres données sur la roche spatiale. Cela devait ouvrir la voie à une future mission, baptisée Vestri , qu’AstroForge espère faire atterrir sur 2022 OB5. À terme, AstroForge prévoit d’exploiter 2022 OB5 et d’autres roches spatiales, en extrayant des ressources précieuses telles que des métaux du groupe du platine.

    Odin a été déployé depuis sa fusée Falcon 9 comme prévu le 26 février, mais AstroForge a eu du mal à établir des communications soutenues avec le vaisseau spatial - un problème qui persiste .

    L’entreprise a désormais une idée de ce qui s’est passé.

    « Notre principale théorie implique des complications potentielles avec le déploiement des panneaux solaires. Odin a démarré en mode Sun Safe - un état protecteur conçu pour économiser l’énergie tout en essayant de se réorienter vers le soleil », a écrit AstroForge dans la mise à jour d’aujourd’hui.

    « Si les panneaux ne s’étendaient pas et ne se verrouillaient pas complètement, Odin fonctionnerait avec une puissance très limitée, donnant la priorité aux systèmes essentiels plutôt qu’à la communication, tentant périodiquement de déployer les panneaux et de stabiliser la position », a ajouté la société. « La durée pendant laquelle Odin peut rester dans ce mode avant de perdre de la puissance et de tomber dépend de la quantité d’énergie que les panneaux sont capables de générer dans cette situation anormale - de 2,5 heures à indéfiniment. »

    Il est également possible qu’Odin soit en train de basculer dans l’espace, ce qui empêcherait son antenne de se verrouiller sur la Terre.

    « Si un basculement se produit, nous pourrions nous attendre à de brèves communications occasionnelles lorsque l’antenne s’aligne avec la Terre - précisément le modèle que nous avons observé au début de la mission », a écrit AstroForge.

    bb0dd5f7-3bdc-4e5f-bcf4-ab772f29274c-image.png
    Le vaisseau spatial Odin d’AstroForge avant le lancement.(Crédit image : AstroForge)

    Les données de suivi montrent qu’Odin poursuit sa trajectoire prévue. La sonde se trouve actuellement à environ 435 000 kilomètres de la Terre, ce qui signifie qu’elle a dépassé la Lune.

    « Cela place notre vaisseau spatial dans un territoire véritablement spatial lointain – une réussite que peu d’entreprises privées peuvent revendiquer », a écrit AstroForge.

    Selon la mise à jour d’aujourd’hui, la société tentera de rétablir le contact avec Odin de temps à autre. Mais, ajoute la société, « notre objectif est désormais d’appliquer ces connaissances durement acquises à notre prochaine mission. Les données que nous avons reçues, bien que limitées, se sont révélées précieuses pour comprendre les défis de la communication dans l’espace lointain et du fonctionnement des engins spatiaux. »

    « À bien des égards, Odin est devenu à la fois un pionnier et un enseignant, poursuivant sa mission en éclairant nos efforts futurs, même en silence. »

    AstroForge a été très occupée depuis sa création en 2022. La société a lancé son premier vaisseau spatial, un cubesat appelé Brokkr-1, sur un Falcon 9 en avril 2023 pour tester un prototype de technologie de raffinage. Brokkr-1 a atteint l’orbite avec succès mais n’a pas pu mettre en marche sa charge utile.

    La prochaine étape pour AstroForge est Vestri, dont le lancement est prévu en même temps que la mission d’atterrissage sur la Lune IM-3 d’Intuitive Machines fin 2026 ou début 2027.

    Vestri sera beaucoup plus gros qu’Odin, pesant 200 kg sur Terre. Vestri sera également équipé de jambes d’atterrissage, car il tentera d’atterrir sur 2022 OB5 et d’évaluer de près l’abondance de métaux du groupe du platine dans l’astéroïde.

    Source: https://www-space-com.translate.goog/space-exploration/private-spaceflight/hope-is-all-but-lost-for-private-asteroid-probe-in-deep-space-the-chance-of-talking-with-odin-is-minimal?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr