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    Durant son survol de la Terre en août, la sonde spatiale européenne Juice a réussi son test en détectant les éléments nécessaires à la vie dans l’atmosphère terrestre, indique mardi l’Agence spatiale européenne (ESA).

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    La sonde Juice, chargée d’explorer les lunes de Jupiter, emporte plusieurs instruments suisses (archives). (Un coucou ?)

    Le 20 août 2024, la sonde spatiale Juice a accompli une «première mondiale» en exécutant un passage proche de la Lune puis de la Terre, destiné à faciliter son voyage vers Jupiter. L’opération consistait à passer près d’un corps céleste pour profiter de son attraction gravitationnelle, une force naturelle qui permet de dévier la trajectoire de l’engin spatial et de modifier sa vitesse.

    Ce survol représentait une opportunité de tester et calibrer les instruments scientifiques embarqués par la sonde, ainsi que de s’assurer qu’ils étaient prêts pour l’arrivée de Juice sur Jupiter, précise l’ESA.

    La sonde fonctionne correctement

    Deux instruments ont ainsi collecté des données indiquant que la Terre est habitable. Ils ont notamment montré la présence d’eau, de carbone, d’hydrogène, d’azote, d’oxygène, de phosphore ainsi que de soufre dans l’atmosphère, soit les éléments composant le plus couramment les organismes vivants.

    Plus importante que cette «découverte» en tant que telle est la confirmation que les instruments de la sonde fonctionnent correctement. «Nous ne sommes évidemment pas surpris par ces résultats», souligne Olivier Witasse, scientifique impliqué dans le projet Juice.

    «Mais cela indique que les instruments fonctionneront correctement sur Jupiter, où ils devront déterminer si les lunes glacées de la planète pourraient représenter des habitats potentiels pour des formes de vies passées ou présentes», a-t-il ajouté.

    Juice (abréviation de «Jupiter Icy Moons Explorer") a été lancée en avril 2023. Son arrivée sur Jupiter est prévue en 2031. La sonde observera les lunes glacées Europe, Ganymède et Callisto, à la recherche d’environnements propices à l’apparition d’une vie extra-terrestre. Ces lunes pourraient en effet contenir des océans d’eau liquide sous leur croûte glacée.

    Instruments suisses

    Des instruments fabriqués en Suisse sont à bord. L’Université de Berne est au premier rang avec le spectromètre de masse NIM (Neutral and Ion Mass Spectrometer), élaboré en collaboration avec le Laboratoire fédéral d’essai des matériaux et de recherche (Empa).

    Les scientifiques bernois ont également développé un module de l’instrument qui servira à étudier la typographie de Ganymède, ainsi que l’unité d’optique et de calibrage de l’appareil devant mesurer les ondes de chaleur de l’atmosphère de Jupiter.

    L’Institut Paul Scherrer a quant à lui fourni le détecteur de radiations RADEM (Radiation-hard Electron Monitor). Cet instrument, qui fonctionnera durant les huit années que doit durer le voyage, est chargé de récolter des informations sur l’activité solaire et son influence sur notre planète. Il servira aussi à cartographier les ceintures de radiations complexes de Jupiter.

    Source: https://www.bluewin.ch/fr/infos/sciences-technique/la-sonde-spatiale-juice-confirme-que-la-vie-est-possible-sur-terre-2360891.html

  • L'ISS capture un lever de soleil orbital époustouflant

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    9 septembre 2024 om 12:09 uur
    De superbes images d’un “lever de soleil orbital” ont été capturées par l’astronaute de la NASA Matthew Dominick à bord de la Station spatiale internationale. Publiée le 1ᵉʳ septembre, la vidéo fascinante montre le ciel terrestre illuminé par un lever de soleil qui approche, alors que l’ISS survolait l’Europe. Elle offre également une vue époustouflante de la Voie lactée.

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    Vidéo et Source: https://www.7sur7.be/video/production/liss-capture-un-lever-de-soleil-orbital-epoustouflant-en-time-lapse-716784

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    Le survol de la surface de Mercure est le quatrième des six que doit effectuer l’engin européo-japonais avant d’atteindre sa cible. Un drôle de parcours, de plus de 9 milliards de km, entamé en octobre 2018 à l’aide d’une fusée Ariane 5.

    «C’est la planète la plus proche du Soleil, et la plus difficile à atteindre pour une sonde interplanétaire», dit à l’AFP Alain Doressoundiram, astronome de l’Observatoire de Paris-PSL.

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    Elle n’est pourtant pas plus distante de la planète bleue que Mars, atteignable au mieux en sept mois. Le problème est que, pour retenir une sonde en orbite, la toute petite masse de Mercure rend sa force d’attraction gravitationnelle extrêmement faible par rapport à celle du Soleil.

    «Il faut beaucoup plus d’énergie pour freiner et s’arrêter à Mercure que pour aller jusqu’à Mars», explique l’astronome, avec le risque sinon de finir en cendres ou de se perdre dans le système solaire.

    Source: https://www.lesoir.be/621201/article/2024-09-07/une-sonde-spatiale-frole-mercure-la-planete-la-plus-difficile-atteindre-photos

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    Blue Origin , qui est dirigé par le fondateur d’Amazon Jeff Bezos , a envoyé aujourd’hui le vol NS-26 de six personnes dans l’espace depuis son port spatial de l’ouest du Texas. Le décollage a eu lieu à 9 h 07 HAE (13 h 07 GMT ; 8 h 07, heure locale du Texas). Le vol a atteint une altitude maximale d’environ 341 000 pieds (104 000 mètres) avant de revenir pour un atterrissage dans la poussière de l’ouest du Texas vers 9h19 HAE (13h19 GMT ou 8h19 heure locale).

    Alors que l’équipage sortait de la capsule RSS First Step, ils ont applaudi les amis et la famille réunis pour assister à leur retour. “Je suis allé dans l’espace !” » a crié la passagère Nicolina Elrick alors qu’elle levait les mains en l’air en tant que première membre d’équipage à sortir.

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    Nicolina Elrick, passagère du Blue Origin NS-26, célèbre après son atterrissage le 29 août 2024.

    La mission semble s’être déroulée sans problème. “De haut en bas. C’est l’un des vols les plus propres que j’ai vu de cette fusée. Mais derrière chaque fusée se cache une équipe extraordinaire”, a déclaré Ariane Cornell, commentatrice du lancement de Blue Origin, au retour de la capsule.

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    Le booster New Shepard de Blue Origin revient pour l’atterrissage après le lancement de la mission NS-26 le 29 août 2024.

    Comme le nom de la mission l’indique, le NS-26 était le 26e vol au total pour New Shepard. La mission a été lancée au sommet de la fusée New Shepard de la société , la combinaison fusée-capsule réutilisable de Blue Origin. C’était la huitième mission de ce type visant à transporter des personnes.

    Les vols New Shepard durent 10 à 12 minutes entre le décollage et l’atterrissage de la capsule. Les passagers à bord du véhicule peuvent vivre quelques minutes d’apesanteur et voyager au-dessus de la ligne Kármán , la borne de 100 kilomètres de haut que beaucoup de gens considèrent comme la limite de l’espace.

    Blue Origin n’a pas révélé combien coûte un siège à bord du New Shepard. Virgin Galactic , le principal concurrent de la société dans le domaine du tourisme spatial suborbital, facture actuellement 600 000 dollars par billet.

    Les six personnes qui ont volé à bord du NS-26 comprenaient la philanthrope et entrepreneur Nicolina Elrick, le professeur d’université Rob Ferl, l’homme d’affaires Eugene Grin, le cardiologue Eiman Jahangir, l’étudiant Karsen Kitchen et l’entrepreneur Ephraim Rabin.

    Ferl est devenu le premier chercheur financé par la NASA à voler dans l’espace avec ce vol, au cours duquel le scientifique de l’Université de Floride et directeur de l’institut spatial de l’université a mené des expériences sur la croissance des plantes en microgravité. “À mesure que les programmes spatiaux commerciaux ont progressé et que l’accès à l’espace est devenu plus disponible, j’ai toujours espéré pouvoir mener moi-même nos expériences en microgravité”, a déclaré Ferl dans un communiqué de l’Université de Floride .

    “Je suis très reconnaissant de cette opportunité. Après des années, voire des décennies, à travailler avec des astronautes pour mener nos expériences, c’est un honneur d’être à l’avant-garde des chercheurs menant leurs propres expériences dans l’espace”, a déclaré Ferl.

    Kitchen, 21 ans, a établi un record sur le vol, devenant la plus jeune femme à avoir franchi la lignée Kármán, selon Blue Origin. Mais tout le monde ne la considérera pas comme la plus jeune femme à atteindre l’espace ; La NASA et l’armée américaine attribuent des ailes d’astronaute à toute personne parcourant plus de 80 km, une marque qu’Anastatia Mayers, 18 ans, a atteinte lors d’un vol Virgin Galactic en août 2023 .

    NS-26 était le troisième lancement de New Shepard depuis la panne du véhicule lors d’un vol de recherche robotique en septembre 2022, entraînant la perte de la fusée du premier étage. (La capsule a atterri en toute sécurité.) New Shepard a repris le vol avec un lancement sans équipage en décembre 2023 , puis a transporté des personnes en mai dernier sur le NS-25 .

    Source: https://www.space.com/blue-origin-ns-26-suborbital-space-tourism-launch

    SpaceX (Elon Musk) à quant à lui reporté sa première sortie dans l’espace.

  • Premier vol privé avec sortie dans l'espace

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    Un incendie à l’atterrissage cloue les fusées Falcon 9 au sol jusqu’à nouvel ordre

    Après un vol de routine, une fusée Falcon 9 de Space X a pris feu alors qu’elle se posait sur sa barge au large de Cap Canaveral, en Floride. Cet incident pourrait retarder Polaris Dawn, la mission avec laquelle l’entreprise d’Elon Musk veut réussir la première sortie spatiale privée de l’histoire.

    Après 267 atterrissages réussi, la fusée Falcon 9 de l’entreprise américaine SpaceX a été victime d’un incident mercredi 28 août alors qu’elle se posait sur une barge au large de Cap Canaveral (Etats-Unis). La première partie de la mission a été un succès avec la mise en orbite de 21 satellites puis le retour du premier étage réutilisable de la fusée vers la Terre.

    SpaceX Landing Fail: After a successful launch for Starlink, SpaceX Falcon 9’s first stage booster tipped over following touchdown on “A Shortfall of Gravitas” droneship. Landed perfectly, then it starts to tilt! This was the booster’s 23rd launch. Which, in itself, is amazing!

    pic.twitter.com/M2jIEYmwzJ

    Le calendrier des astronautes menacé

    Cet incident tombe au mauvais moment alors que la mission Polaris Dawn, déjà reportée deux fois, était sur le point de décoller à bord d’une fusée Falcon 9. Composée de quatre astronautes, elle doit permettre la première sortie extravéhiculaire privée de l’histoire dans l’espace.

    Fin septembre, une autre Falcon 9 doit, elle aussi, décoller pour emmener deux astronautes vers la station spatiale internationale. C’est son module qui ramènera les deux autres chercheurs bloqués à bord à cause de la défaillance de la capsule Starliner de Boeing.

    Source: https://www.usinenouvelle.com/article/un-incendie-a-l-atterrissage-cloue-les-fusees-falcon-9-au-sol-jusqu-a-nouvel-ordre.N2217538

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    Prudence, ne plantez pas vos piquets de tente n’importe tout, sans vous êtes préalablement renseigné! :ahah:

  • A-t-on découvert le labyrinthe du Minotaure en Crète?

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    C’était peut-être une fête foraine avec des miroirs déformants et un train fantôme

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    Des chercheurs américains ont trouvé les traces d’un vaste réservoir d’eau souterrain sur Mars, selon une étude publiée dans la revue scientifique américaine Proceedings of the National Academy of Sciences.

    Ils ont estimé que ces eaux souterraines pourraient recouvrir la totalité de la planète, jusqu’à une profondeur d’un à deux kilomètres, et ce grâce aux données collectées entre 2018 et 2022 par la sonde spatiale Insight de la Nasa.

    Le réservoir ne sera probablement pas d’une grande utilité pour quiconque tenterait de l’exploiter pour alimenter une future colonie sur Mars, ont toutefois noté les chercheurs. Localisé dans les pores de la couche martienne, entre 11,5 et 20 kilomètres sous la surface, atteindre ce réservoir constituerait en effet un défi de taille.

    “Comprendre le cycle de l’eau sur Mars est essentiel pour comprendre l’évolution de son climat, à la surface comme à l’intérieur”, a indiqué l’assistant professeur à l’UC San Diego’s Scripps Institution of Oceanography, Vashan Wright. “Identifier où est l’eau et en quelle quantité est un bon point de départ”, a-t-il ajouté.

    Trois milliards d’années

    La communauté scientifique a déjà envoyé plusieurs sondes sur Mars pour découvrir ce qui est arrivé à l’eau qui se trouvait sur la planète, il y a environ trois milliards d’années, et surtout pour découvrir si la vie a existé à un moment sur la planète rouge.

    Selon les scientifiques, les résultats suggèrent que l’eau ne se serait pas évaporée dans l’espace, mais aurait été absorbée et filtrée par les sols.

    Source: https://www.7sur7.be/sciences/une-incroyable-decouverte-des-scientifiques-ont-trouve-les-traces-d-un-vaste-reservoir-d-eau-souterrain-sur-mars~a00c2643/

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    Vous avez déjà rêvé d’avoir un œil en direct sur les confins de l’Univers ? Eh bien, accrochez-vous à vos souris, car j’ai déniché un site web qui va vous faire voyager à des années-lumière d’ici, le tout bien installé dans votre fauteuil.

    Bienvenue sur Space Telescope Live, une plateforme qui vous permet de suivre en temps réel ce que les télescopes spatiaux James Webb et Hubble scrutent dans l’immensité cosmique.

    Ce site donne accès aux données en direct de ce que chaque télescope est en train d’observer, c’est à dire les cibles actuelles, comment les données sont collectées, les heures de début et de fin d’observation, qui mène les recherches et surtout, pourquoi ces observations sont faites. Le site fournit même des informations détaillées sur la cible observée, comme sa position dans le ciel, sa distance par rapport à la Terre et les objectifs scientifiques de l’observation.

    C’est une mine d’or pour les passionnés d’astronomie ! Pour info, les données proviennent directement du Space Telescope Science Institute à Baltimore, qui gère les opérations scientifiques des deux télescopes. Autant dire qu’on est à la source des données !

    Mais Korben, le James Webb observe principalement en infrarouge, alors que Hubble couvre un plus large spectre, y compris la lumière visible !

    … me diront les plus nerds d’entre vous…

    Bien vu, mes petits padawans ! En effet, bien que les deux télescopes observent une large gamme de rayonnements électromagnétiques, le JWST est optimisé pour l’infrarouge, ce qui lui permet de découvrir des aspects invisibles de l’Univers. Mais sur le site, ça reste aussi bien que ce qu’on peut voir avec Hubble, si ce n’est mieux en terme de qualité.

    En parlant de ça, je me suis demandé comment on pouvait avoir accès au graal ultime : utiliser soi-même le James Webb ! Alors, j’ai fouillé dans les méandres du net et désolé de casser vos rêves, mais c’est pas demain la veille qu’on pourra pointer le JWST vers notre étoile préférée puisque l’utilisation du télescope est réservée aux scientifiques et aux projets de recherche, qui ont été sélectionnés.

    Bon, maintenant que je vous ai mis l’eau à la bouche, je vous donne l’adresse du site et je vous laisse explorer tout ça. Et n’oubliez pas, comme dirait l’autre :

    Per aspera ad astra ,
    Par des chemins ardus jusqu’aux étoiles.

    Même si dans notre cas, on va plutôt dire :

    Par un clic de souris jusqu’aux confins du cosmos »

    – Source :

    https://spacetelescopelive.org/

    https://korben.info/explorer-univers-direct-telescopes-spatiaux-james-webb-hubble.html

    –> Très sympa j’ai trouvé.

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    On s’y attendait, les chinois l’l’ont fait 😞

    Après presque chaque vol, l’étage supérieur de cette fusée se brise en orbite.

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    Débris de l’étage supérieur de la fusée chinoise Longue Marche 6A capturés depuis le sol par Slingshot Aerospace.

    L’étage supérieur d’une fusée chinoise qui a lancé mardi un lot de satellites Internet s’est brisé dans l’espace, créant un champ de débris de plus de 300 objets dans l’une des zones les plus fréquentées de l’orbite terrestre basse.

    Le commandement spatial américain, qui suit les objets en orbite grâce à un réseau de radars et de capteurs optiques, a confirmé jeudi la rupture de la fusée. Le Space Command a déclaré que l’événement avait créé plus de 300 débris traçables. Les radars militaires au sol sont capables de suivre des objets de plus de 10 centimètres (4 pouces).

    Le coupable est le deuxième étage de la fusée chinoise Longue Marche 6A, qui a décollé mardi avec le premier lot de 18 satellites d’une mégaconstellation chinoise prévue qui pourrait à terme compter des milliers de vaisseaux spatiaux. Le deuxième étage de la Longue Marche 6A s’est apparemment désintégré après avoir placé sa charge utile de 18 satellites sur une orbite polaire à une altitude d’environ 500 milles (800 kilomètres).

    Le Commandement spatial a déclaré dans un communiqué qu’il n’avait “observé aucune menace immédiate” et “continuait de mener des évaluations de conjonction de routine pour soutenir la sécurité et la durabilité du domaine spatial”.

    Mais il faudra des décennies, voire des siècles, pour que l’effet vaporeux de la traînée aérodynamique ramène les débris dans l’atmosphère. À mesure que les objets dérivent plus bas, leurs orbites croiseront les satellites Internet Starlink de SpaceX, la Station spatiale internationale et d’autres vaisseaux spatiaux de l’équipage, ainsi que des milliers d’autres débris orbitaux, exposant les satellites commerciaux et gouvernementaux à un risque de collision.

    Un nouveau champ de débris de plus de 300 objets n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan parmi les quelque 46 000 objets suivis par le Space Command en orbite terrestre. Mais la génération d’une telle quantité de débris en un seul événement est remarquable. Selon les statistiques compilées par Jonathan McDowell , un astrophysicien qui surveille les activités mondiales de lancement et de vols spatiaux, cela se classerait dans le top 20 de tous les événements de génération de débris depuis l’aube de l’ère spatiale.

    Cette fusée a un palmarès

    La fusée de classe moyenne Longue Marche 6A a été lancée sept fois depuis ses débuts en mars 2022, et les organisations militaires et commerciales de suivi par satellite ont signalé plusieurs ruptures de l’étage supérieur de la fusée. En novembre 2022, un étage supérieur de Longue Marche 6A s’est désintégré en orbite, créant un champ de débris de plus de 500 objets traçables, selon le bureau du programme de débris orbitaux de la NASA .

    Les sociétés commerciales de suivi par satellite ont observé des champs de débris plus petits après plusieurs autres vols Longue Marche 6A cette année.

    Dans son rapport sur les statistiques de l’environnement spatial, l’Agence spatiale européenne indique qu’il y a eu plus de 640 « ruptures, explosions, collisions ou événements anormaux entraînant une fragmentation » en orbite. Ces choses arrivent donc fréquemment. Mais on ne sait pas exactement ce qui rend le Longue Marche 6A, dont l’historique de vol est relativement court, particulièrement vulnérable à la création de débris.

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    Une fusée Longue Marche 6A lance les 18 premiers satellites Internet du réseau haut débit chinois Qianfan, ou Mille Voiles.

    La plupart des fusées en service aujourd’hui soit rallument leurs moteurs pour rentrer dans l’atmosphère après avoir déployé leurs charges utiles, soit si cela n’est pas réalisable, elles se « passivent » pour vider leurs réservoirs de propulseur et vider leurs batteries afin de réduire le risque d’explosion.

    Dans un rapport de l’année dernière, le bureau du programme des débris orbitaux de la NASA a déclaré que l’étage supérieur Longue Marche 6A avait une masse d’environ 5 800 kilogrammes (12 800 livres) sans kérosène ni propulseur à oxygène liquide. Il est propulsé par un seul moteur YF-115.

    Le lancement mardi a marqué le début du déploiement du réseau Internet chinois « Mille voiles », qui sera initialement composé de 1 296 satellites, avec la possibilité de s’étendre à plus de 14 000 vaisseaux spatiaux. Cela nécessitera de nombreux lancements, dont certains utiliseront vraisemblablement la Longue Marche 6A.

    “Si ne serait-ce qu’une fraction des lancements nécessaires pour mettre en service cette mégaconstellation chinoise générait autant de débris que ce premier lancement, le résultat serait un ajout notable à la population de débris spatiaux en LEO (orbite terrestre basse)”, a déclaré Audrey Schaffer, vice-présidente du projet. président de la stratégie et des politiques chez Slingshot Aerospace, une société commerciale de suivi et d’analyse par satellite.

    La Chine est responsable de plusieurs incidents liés aux débris spatiaux, au-delà des derniers problèmes liés à la fusée Longue Marche 6A. En 2007, la Chine a détruit l’un de ses propres vaisseaux spatiaux lors d’un essai de missile antisatellite. Il s’agit du pire cas de création de débris spatiaux jamais enregistré, avec pour résultat plus de 3 000 objets traçables et environ 150 000 fragments plus petits ou plus.

    À quatre reprises entre 2020 et 2022, l’énorme étage central de la fusée lourde chinoise Longue Marche 5B est rentré dans l’atmosphère de manière incontrôlée , suscitant des inquiétudes quant aux chutes de débris qui pourraient mettre en danger les personnes et les biens sur Terre.

    La Chine prévoit davantage de vols avec ses fusées Longue Marche 5B et Longue Marche 6A. La Chine a continué à faire voler la fusée Longue Marche 5B malgré le risque qu’elle représentait pour les personnes au sol. Cependant, les champs de débris en orbite ne menacent directement personne sur Terre, mais ils augmentent le risque pour les satellites de toutes les nations, y compris le propre vaisseau spatial chinois.

    « Des événements comme celui-ci soulignent l’importance du respect des directives existantes en matière d’atténuation des débris spatiaux afin de réduire la création de nouveaux débris spatiaux et soulignent la nécessité de disposer de capacités robustes de connaissance du domaine spatial pour détecter, suivre et cataloguer rapidement les objets spatiaux nouvellement lancés afin qu’ils puissent être examinés pour détecter des conjonctions potentielles", a déclaré Schaffer dans un communiqué.

    Source: https://arstechnica.com/space/2024/08/us-military-tracks-more-than-300-pieces-of-debris-from-chinese-launch/

    Combien de temps faudra-t-il avant que le scénario de Gravity ne devienne réalité ?

    Voir également: https://planete-warez.net/topic/5866/la-chine-commence-à-lancer-une-mégaconstellation-et-cela-ressemble-beaucoup-à-starlink/7?_=1723195324576

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    Images de toute beauté

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    Quand on voit la représentation “artistique” , quelques booster de plus…
    text alternatif

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    CTRL+Z Les Origines est une série audio qui décrypte l’impact des nouvelles technologies sur nos vies, des premiers chatbots aux réseaux sociaux omniprésents, en passant par l’essor des jeux vidéo et la révolution du commerce en ligne. Découvrez comment ces avancées technologiques ont transformé notre façon de communiquer, de travailler et de nous divertir.

    Série radio: Pascal Wassmer

    Adaptation web: juma

    https://www.rts.ch/info/sciences-tech/2024/article/de-la-revolution-numerique-a-l-ere-connectee-10-innovations-qui-ont-faconne-notre-monde-28578032.html

    Au menu:

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    En bonus:

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    Des nodules au fond de l’océan fabriquent de l’oxygène sans photosynthèse (par électrolyse). Et s’ils étaient à l’origine de l’apparition de la vie?

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    À la surface des nodules, il y a une ension électrique presque aussi élevée que dans une pile AA

    Dans les abysses de l’océan Pacifique et l’obscurité la plus totale, des scientifiques ont découvert avec stupeur de l’oxygène provenant non pas d’organismes vivants, mais de sortes de galets contenant des métaux, ce qui questionne la théorie sur les origines de la vie sur Terre.

    Cet étrange «oxygène noir» a été détecté à plus de 4 kilomètres de profondeur, dans la plaine abyssale de la zone de fracture géologique de Clarion-Clipperton, dans le centre du Pacifique, selon une étude parue lundi.

    Une cible de choix pour l’exploitation minière sous-marine en raison de la présence de nodules polymétalliques, des concrétions minérales riches en métaux (manganèse, nickel, cobalt…) nécessaires notamment à la fabrication des batteries pour véhicules électriques, éoliennes, panneaux photovoltaïques et téléphones portables.

    C’est dans cette zone qu’un navire de l’Association écossaise pour les sciences marines (SAMS) a effectué des prélèvements, financés par les sociétés The Metals Compagny et UK Seabed Resources qui convoitent ces précieux nodules.

    Ils ont cru à une erreur

    Objectif des recherches: évaluer l’impact d’une telle prospection sur un écosystème où l’absence de lumière empêche la photosynthèse et donc la présence de plantes, mais qui regorge d’espèces animales uniques. «On essayait de mesurer la consommation d’oxygène» du plancher océanique, en mettant ses sédiments sous des cloches appelées chambres benthiques, explique à l’AFP Andrew Sweetman, premier auteur des travaux parus dans «Nature Geoscience».

    En toute logique, l’eau de mer ainsi emprisonnée aurait dû voir sa concentration en oxygène diminuer, à mesure que ce dernier était consommé par les organismes vivants à ces profondeurs. C’est pourtant l’inverse qui a été observé: «le taux d’oxygène augmentait dans l’eau au-dessus des sédiments, dans le noir complet et donc sans photosynthèse», développe le Pr Sweetman, responsable du groupe de recherche sur l’écologie et la biogéochimie des fonds marins de l’association SAMS.

    La surprise a été telle que les chercheurs ont d’abord pensé que leurs capteurs sous-marins s’étaient trompés. Ils ont mené des expériences à bord de leur navire pour voir si la même chose se produisait en surface, en faisant incuber, dans le noir, ces mêmes sédiments et les nodules qu’ils contenaient. Et constaté une nouvelle fois que le taux d’oxygène croissait.

    Tension comme dans une pile

    «À la surface des nodules, nous avons détecté une tension électrique presque aussi élevée que dans une pile AA», décrit le Pr Sweetman, en comparant ces nodules à des «batteries dans la roche». Ces étonnantes propriétés pourraient être à l’origine d’un processus d’électrolyse de l’eau, qui sépare ses molécules en hydrogène et en oxygène à l’aide d’un courant électrique. Cette réaction chimique intervient à partir de 1,5 volt (la tension d’une pile) que les nodules pourraient atteindre quand ils sont regroupés, selon un communiqué de l’association SAMS joint à l’étude.

    «La découverte de production d’oxygène par un processus autre que la photosynthèse nous incite à repenser la manière dont est apparue la vie sur Terre», liée à l’apparition de l’oxygène, commente le Pr Nicholas Owens, directeur de SAMS.

    La vision «conventionnelle» étant que l’oxygène «a été fabriqué pour la première fois il y a environ 3 milliards d’années par des cyanobactéries qui ont mené au développement d’organismes plus complexes», développe le scientifique.

    «La vie aurait pu commencer ailleurs que sur la terre ferme et près de la surface de l’océan», avance le Pr. Sweetman. «Puisque ce processus existe sur notre planète, il pourrait générer des habitats oxygénés dans d’autres mondes océaniques comme Encelade ou Europe (des lunes de Saturne et de Jupiter)» et y créer les conditions d’apparition d’une vie extra-terrestre.

    Il espère que ses conclusions permettront de «mieux réguler» l’exploitation minière en eaux profondes, sur la base d’informations environnementales plus précises.

    Source: https://www.lematin.ch/story/science-decouverte-d-oxygene-qui-n-est-pas-produit-par-des-etres-vivants-103153854

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    @Mister158 Bonnes vacances et profite en bien. Tu auras assez de temps pour te faire du soucis plus tard 🙂

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    Un modèle de Lunik 1 exposé à Moscou. (Crédit image : Keystone/Getty Images)

    La course à l’espace entre les États-Unis et l’ex-Union soviétique s’est accélérée à la fin des années 1950, pour se répercuter dans les années 1960. Cette compétition entre deux pays a donné un élan supplémentaire à la détermination de la NASA de respecter la proclamation de l’homme sur la lune du président John Kennedy.

    Les relations entre les États-Unis et l’Union soviétique étaient incontestablement tendues, une rivalité de superpuissances alimentée par des différences d’idéologie politique et d’objectifs économiques, les deux nations s’efforçant d’influencer le monde en mettant en valeur leurs prouesses technologiques et militaires.

    L’Union Soviétique avait l’intention d’écraser un engin sur la Lune - et en même temps de donner un coup de poing politique en lançant des fanions métalliques avec les armoiries de l’URSS sur la surface lunaire. Le 13 septembre 1959, l’Union soviétique atteignit cet objectif avec Luna 2 .

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    Modèle Luna 1 - 2 de l’Union soviétique. (Crédit image : NASA/NSSDCA/domaine public)

    Pour mieux comprendre comment l’Union soviétique a construit des engins destinés à la lune, la Central Intelligence Agency (CIA) américaine a mené un travail d’espionnage secret sur une exposition soviétique en 1959.

    Une équipe d’action de la CIA a démantelé une exposition “Lunik 2” pour documenter les techniques et technologies utilisées par l’Union soviétique.

    Des années plus tard, cet acte secret a été détaillé par la CIA et présenté comme une opération d’espionnage furtive menée à l’insu de l’Union soviétique.

    L’opération inhabituelle du jour au lendemain de la CIA impliquait du matériel spatial soviétique de l’étage supérieur qui était transporté dans le cadre d’une exposition visant à promouvoir les réalisations industrielles et économiques soviétiques.

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    Un modèle de Lunik 1 exposé à Moscou. (Crédit image : Don Mitchell/Paysage mental)

    Selon un article publié sur le site « salle de lecture électronique » de la CIA :

    “Une équipe d’officiers de la CIA a obtenu un accès illimité pendant 24 heures, de ce qui s’est avéré être, non pas une réplique, mais un système pleinement opérationnel comparable au Lunik 2.”

    L’équipe a démonté le véhicule, ajoute le message, “a photographié toutes les pièces sans les retirer de sa caisse avant de tout remettre à sa place, obtenant ainsi des informations inestimables sur sa conception et ses capacités”.

    L’article conclut : “Et les Soviétiques n’en étaient pas plus sages. Si cela ressemble à quelque chose d’un scénario de film, c’est vraiment arrivé.”

    Version aseptisée

    “L’enlèvement de Lunik” a été documenté dans une revue historique “aseptisée” de la CIA qui a été déclassifiée et publiée publiquement en 1995. Elle a été écrite par Sydney W. “Wes” Finer de la CIA et publiée dans l’édition de l’hiver 1967 de l’agence de " Études en renseignement.

    C’est l’historien de l’espace aux yeux d’aigle, Dwayne Day, qui a publié pour la première fois, au milieu des années 1990, un article sur la mission impossible de la CIA dans Quest, l’informatif History of Spaceflight Quarterly.

    “C’est moi qui ai trouvé le document déclassifié aux Archives nationales. Il était sous forme papier. [Le] document n’a été mis en ligne qu’une décennie ou plus plus tard”, a déclaré Day à Space.com. “Notez que ‘Lunik’ n’est pas un mot russe. C’était un terme d’argot américain désignant les missions lunaires russes, pas le nom que les Russes leur donnaient.”

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    Aménagement interne du véhicule Lunik. (Crédit image : CIA)

    Plus récemment, en juin 2020, John Greenewald, fondateur de Black Vault , une archive de plus de deux millions de pages obtenue du gouvernement par le Freedom of Information Act (FOIA), a publié le document sous une forme non aseptisée qui note, comme un sous-titre : “Obtenir les marquages ​​d’usine depuis l’intérieur d’un véhicule spatial soviétique de l’étage supérieur.”

    Ces marquages ​​ont ensuite été analysés et détaillés dans un “Markings Center Brief” qui a révélé l’identification probable du producteur de la scène Lunik et le fait qu’il s’agissait de la cinquième réalisée. L’identification de trois producteurs d’électricité qui ont fourni des composants, y compris le système de numérotation des pièces, éventuellement utilisé pour d’autres matériels spatiaux soviétiques, a également été approfondie.

    Humpty Dumpty

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    Rivaux de la course spatiale. Le président John F. Kennedy et le président de l’Union soviétique, Nikita Khrouchtchev, se rencontrent le 3 juin 1961 à l’ambassade américaine à Vienne, en Autriche. (Crédit image : Bibliothèque et musée présidentiels John F. Kennedy, Boston)

    Les magouilles de Lunik de la CIA n’étaient pas dénuées de circonstances à valeur comique.

    Comme Humpty Dumpty, essayer de remettre les choses en place, puis de fermer la caisse était l’un des nombreux résultats à fort enjeu, mais assez comiques.

    “Le premier travail, remettre l’orbe dans son panier, s’est avéré être la partie la plus délicate et la plus longue de toute la nuit de travail”, note le document. En effet, la façon dont le nez et les compartiments moteur étaient conçus empêchait le guidage visuel pour remonter facilement le matériel spatial.

    “Nous avons passé près d’une heure là-dessus, un homme dans la section du nez exigu essayant de placer l’orbe précisément dans la bonne position et un autre dans le compartiment moteur essayant d’engager les filetages à l’extrémité d’une tige qu’il ne pouvait pas voir.” souligne le document. “Après de nombreuses tentatives vaines et de nombreux moments d’anxiété, la connexion a finalement été établie et nous avons tous soupiré de soulagement.”

    Quant à la mission accomplie, l’enlèvement du Lunik était un “exemple d’une excellente coopération dans un travail entre des opérateurs secrets et des collectionneurs essentiellement déclarés”, indique le document obtenu par la FOIA.

    Source: https://www.space.com/how-the-cia-kidnapped-a-soviet-moon-probe-during-the-space-race

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    Le Japon déploie des robots géants pour faire de la maintenance ferroviaire
    © West Japan Railway
    Selon l’entreprise Jinki qui a développé le robot, les contrôleurs peuvent synchroniser leurs mouvements avec le robot, pour s’assurer d’une certaine précision.

    Go, go, Power Rangers ! Voici ce qu’évoque le nouveau robot que déploie la compagnie ferroviaire West Japan Railway sur son réseau à partir de juillet 2024. S’il ressemble énormément aux robots géants que l’on peut voir dans la série, sa fonction ne sera pas de combattre les méchants… mais d’effectuer des travaux de maintenance.
    Géant à tout faire

    Ce robot, développé par les entreprises Jinki Ittai Co et Nippon Signal Co, est monté sur un camion et «peut atteindre une hauteur de 12 mètres, possède la capacité de porter jusqu’à 40 kg de charges et tenir une brosse pour peindre ou utiliser une tronçonneuse», selon le Guardian.

    Il est contrôlé par une personne assise dans le cockpit du camion (presque comme les Power Rangers) qui voit ce que le robot fait à travers des lunettes spéciales connectées aux «yeux» du géant. Parmi les fonctions attendues : enlèvement des arbres et autres obstacles, la peinture d’équipements d’infrastructure ou leur remplacement.

    Selon West Japan Railway, le robot pourra servir à compenser des pénuries de travailleurs, fréquentes dans un Japon vieillissant, et leur évitera des accidents du travail comme des chutes ou le danger électrique. Une autre manière de combattre les méchants ?

    Source: https://www.usinenouvelle.com/article/le-japon-deploie-des-robots-geants-pour-faire-de-la-maintenance-ferroviaire.N2215575

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    La date de lancement de la mission Europa Clipper visant à étudier l’intrigante lune en orbite autour de Jupiter, qui se classe aux côtés du vaisseau spatial Cassini vers Saturne comme la mission scientifique planétaire la plus coûteuse et la plus ambitieuse de la NASA, est désormais incertaine.

    Le vaisseau spatial de 4,25 milliards de dollars devait être lancé en octobre sur une fusée Falcon Heavy depuis le Kennedy Space Center en Floride. Cependant, la NASA a révélé que les transistors MOSFET à bord du vaisseau spatial pourraient ne pas être aussi résistants aux radiations qu’on le pensait.

    “Le problème des transistors est apparu en mai lorsque l’équipe de la mission a été informée que des pièces similaires tombaient en panne à des doses de rayonnement inférieures à celles prévues”, a écrit l’agence spatiale dans un article de blog jeudi après-midi. "En juin 2024, une alerte de l’industrie a été envoyée pour informer les utilisateurs de ce problème. Le fabricant travaille avec l’équipe de mission pour soutenir les efforts de test et d’analyse des radiations en cours afin de mieux comprendre le risque lié à l’utilisation de ces pièces sur le vaisseau spatial Europa Clipper. ".

    Les lunes en orbite autour de Jupiter, une planète géante gazeuse massive, existent dans l’un des environnements de rayonnement les plus sévères du système solaire. Les premiers tests de la NASA indiquent que certains des transistors qui régulent le flux d’énergie à travers le vaisseau spatial pourraient tomber en panne dans cet environnement. La NASA évalue actuellement la possibilité de maximiser la durée de vie des transistors sur Jupiter et prévoit de terminer une analyse préliminaire fin juillet.

    Retarder ou ne pas retarder

    La mise à jour de la NASA ne dit pas si le vaisseau spatial pourrait encore effectuer sa fenêtre de lancement d’environ trois semaines cette année, ce qui amènerait Clipper au système Jovian en 2030.

    La mission Clipper a des opportunités de lancement en 2025 et 2026, mais celles-ci pourraient entraîner des retards supplémentaires. Cela est dû à la nécessité de plusieurs assistances gravitationnelles. Le lancement de 2024 suit une trajectoire « MEGA », comprenant un survol de Mars en 2025 et un survol de la Terre fin 2026 – assistance gravitationnelle Mars-Terre. Si Clipper était lancé avec un an de retard, cela nécessiterait un deuxième survol de la Terre. Un lancement en 2026 reviendrait à une trajectoire MEGA. Ars a demandé à la NASA le calendrier des lancements en 2025 et 2026 et mettra à jour si elle fournit ces informations.

    Un autre résultat négatif des retards serait les coûts, car maintenir la mission au sol pendant encore un an entraînerait probablement quelques centaines de millions de dollars de dépenses supplémentaires pour la NASA, ce qui ferait un trou dans son budget scientifique planétaire.

    Le billet de blog de la NASA publié cette semaine n’est pas la première fois que l’agence spatiale mentionne publiquement ces problèmes liés au transistor à effet de champ métal-oxyde-semi-conducteur, ou MOSFET. Lors d’une réunion du Space Studies Board début juin, Jordan Evans, chef de projet pour la mission Europa Clipper, a déclaré qu’il s’agissait de sa préoccupation numéro un avant le lancement.

    “Ce qui m’empêche de dormir la nuit”

    “La chose la plus difficile à laquelle nous sommes confrontés à l’heure actuelle est un problème lié à ces transistors, les MOSFET, qui sont utilisés comme commutateurs dans le vaisseau spatial”, a-t-il déclaré. "Il y a cinq semaines aujourd’hui, j’ai reçu un e-mail m’informant qu’un client non-NASA avait effectué des tests sur ces pièces résistantes aux radiations et découvert qu’elles fonctionnaient avant (les spécifications), à des niveaux de rayonnement nettement inférieurs à ceux que nous avions qualifiés de ". nous avons effectué nos achats de pièces, et d’autres acteurs de l’industrie l’ont également fait.

    À l’époque, Evans avait déclaré que les choses « allaient dans la bonne direction » en ce qui concerne l’analyse de la question par l’agence. Il semble peu probable que la NASA aurait publié un article de blog cinq semaines plus tard si le problème progressait toujours régulièrement vers une résolution.

    “Ce qui me tient éveillé en ce moment, c’est l’incertitude associée aux MOSFET et le risque résiduel que nous prendrons avec cela”, a déclaré Evans en juin. “Il est difficile de réaliser ce genre de tests à faible débit de dose dans les délais dont nous disposons avant le lancement. Nous collectons donc autant de données que possible, y compris celles provenant de missions comme Juno, pour mieux comprendre avec quel risque résiduel nous pourrions lancer.” ".

    C’est précisément le genre de problèmes que les scientifiques et les ingénieurs ne veulent pas découvrir dans les derniers mois précédant le lancement d’une mission aussi conséquente. Les enjeux sont incroyablement élevés : imaginez que vous appeliez au lancement de Clipper et que le vaisseau spatial tombe en panne six ans plus tard, à son arrivée sur Jupiter.

    Source: https://arstechnica.com/space/2024/07/nasas-flagship-mission-to-europa-has-a-problem-vulnerability-to-radiation/

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    @patricelg Hello, dans Europa Report l’eau n’est pas en surface mais sous une couche de glace donc on ne peut pas parler de planète Océan.

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  • Planète 9, y es-tu ?

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    Depuis près de dix ans, des astronomes tentent de prouver l’existence d’un objet massif qui évoluerait aux confins du Système solaire. Alors que la théorie est largement débattue, une récente étude affirme que l’absence d’un tel astre serait statistiquement impossible…

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    Depuis l’éviction de Pluton de la famille des planètes du Système solaire, ce dernier n’en compte plus que huit. Vraiment ? Et si une neuvième planète échappait à notre regard, cachée bien au-delà de la ceinture de Kuiper ? C’est ce que croient de nombreux astronomes, parmi lesquels Konstantin Batygin, du California Institute of Technology (Caltech, États-Unis) qui, en 2016, avec son collègue Michael Brown, annonce avoir découvert le signe de l’influence gravitationnelle de cette « Planète 9 » sur les orbites d’objets transneptuniens (objets dont l’orbite croise ou se trouve au-delà de celle de Neptune, Ndlr). Mais ces résultats sont fortement débattus : ces objets sont trop peu nombreux et les effets de sélection qui accompagnent les découvertes des relevés astronomiques n’auraient pas été correctement prises en compte. Dans une étude (1) parue en avril dernier, les chercheurs et leurs collaborateurs ont donc tourné leur attention vers une classe d’objets a priori moins sujets aux biais observationnels. Et leur conclusion ne change pas : leurs orbites ne peuvent s’expliquer que si une planète encore inconnue les influence.

    Une distribution non aléatoire

    Les objets transneptuniens extrêmes sont des corps du Système solaire dont le périhélie, c’est-à-dire le point de leur orbite le plus proche du Soleil, est situé à au moins 50 fois la distance Terre-Soleil, et qui ont une trajectoire très elliptique. Leur périhélie est donc si éloigné qu’ils se rapprochent très peu de Neptune et sont donc très peu soumis à l’influence gravitationnelle des planètes géantes. De façon surprenante, des relevés astronomiques effectués sur plusieurs décennies, au cours du XXe et au début du XXIe siècle, révèlent que pour une dizaine de ces objets, leurs orbites semblent alignées. « Elles ont toutes la même orientation dans le ciel, leur distribution n’est pas aléatoire », précise Sean Raymond, au laboratoire d’astrophysique de Bordeaux (2).

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    Pourtant, les lois de la mécanique céleste portent à croire que ce ne devrait pas être le cas. En effet, non seulement un objet tourne autour du Soleil, mais l’axe de son orbite oscille également autour de notre étoile. C’est ce que l’on appelle la précession. « Donc même s’il y a plus de 4 milliards d’années, un certain nombre d’objets avaient été expulsés dans la même direction à cause de perturbations dans le Système solaire primitif, en raison de ces précessions leurs orbites auraient dû se disperser depuis lors », pose Alessandro Morbidelli, astronome et planétologue au Laboratoire Lagrange (3) et professeur au Collège de France. Que l’alignement des orbites ait été conservé au cours de toutes ces années est le signe que « quelque chose » force ces orbites à ne pas se comporter comme on pourrait s’y attendre. « Puisque les objets sont loin de Neptune, ce n’est pas l’influence gravitationnelle de cette dernière qui force les orbites à rester groupées. Pour expliquer cette anomalie, il doit exister une autre planète », appuie l’astronome.

    Se départir des biais

    L’hypothèse d’une planète cachée dans le Système solaire était née, et une publication (4) de 2016 en dessine les contours : elle devrait avoir une masse comprise entre 5 et 7 fois celle de la Terre, et se déplacer sur une orbite elliptique, éloignée et inclinée. Mais cette conclusion a rapidement amené son lot de discussions, et surtout de scepticisme. En effet, est-on sûr qu’il y a réellement un alignement orbital ? Finalement, puisque ces alignements orbitaux ne peuvent s’appliquer que sur des objets qui ont des orbites très elliptiques et qui ne s’approchent pas beaucoup de Neptune, alors leur nombre est limité. Une dizaine d’objets n’est peut-être pas suffisante pour établir une statistique fiable. De plus, ces objets ont été découverts grâce à une multitude de relevés astronomiques et de personnes. Comment s’assurer que tous les biais observationnels sous-jacents à ces détections ont été correctement modélisés ?

    « Il est très difficile de détecter des objets lointains dans certaines régions du ciel, comme dans le plan galactique par exemple, où il y a beaucoup d’étoiles. Si on n’observe pas d’objets transneptuniens qui passent dans ce plan, et qu’on ne tire des conclusions que par rapport aux objets qu’on a observés, alors cela introduit des biais, développe Sean Raymond. L’équipe de Batygin est convaincue que l’alignement qu’elle observe est intrinsèque à la population des objets qu’elle a pris en compte, mais ce n’est pas universellement accepté dans la communauté. »

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    Jean-Marc Petit, astronome à l’Institut Univers, Théorie, Interfaces, Nanostructures, Atmosphère et environnement, Molécules (5) (Utinam) a d’ailleurs pris le temps d’étudier les biais observationnels associés aux objets pris en compte dans la publication de 2016 et la manière dont ils y ont été traités. S’il pense également qu’il n’est pas impossible qu’il y ait réellement un groupement d’orbites, il trouve aussi que la probabilité que ce soit le cas est bien inférieure à ce qu’avancent Batygin et ses collaborateurs. « On ne dit pas qu’il n’y a pas de Planète 9, clarifie Jean-Marc Petit, mais que l’argument qu’ils mettent en avant n’est pas assez fort. » « Et c’est une position tout à fait légitime », convient Alessandro Morbidelli.

    Une absence impossible

    Dans un nouvel article, Konstantin Batygin, Alessandro Morbidelli, Michael Brown et David Nesvorný (planétologue à la Southwest Research Institute) tentent donc une nouvelle approche. Au lieu de se concentrer sur des objets distants qui ont des orbites très elliptiques, qui n’approchent jamais de Neptune, et qui sont par conséquent très difficiles à observer, ils jettent cette fois leur dévolu sur des objets toujours transneptuniens, mais qui croisent l’orbite de Neptune. « Ces objets viennent relativement près de nous et sont brillants, ils sont donc plus faciles à observer, décrit Alessandro Morbidelli. On en connaît plusieurs et leurs biais observationnels sont plus simples à modéliser. »

    De plus, ces objets sont très instables. En traversant l’orbite des planètes géantes, elles les dispersent et changent leurs orbites. Leur espérance de vie n’est ainsi que de quelques dizaines de millions d’années. Ils sont donc continuellement réalimentés par la population véritablement transneptunienne. « On a comparé un système avec une Planète 9 et un système sans, pour voir à quel taux on peut renouveler cette population d’objets qui croisent l’orbite de Neptune. Et on a trouvé que sans Planète 9, ce taux est trop faible, trop peu d’objets croisent l’orbite de Neptune. Avec la Planète 9, en revanche, nos modèles reproduisent beaucoup mieux les observations. » En d’autres termes, cette nouvelle étude a priori moins biaisée que les précédentes, conclut également fortement à l’existence d’une planète cachée. « C’est une très jolie idée, et leur résultat est assez clair », salue Sean Raymond. « C’est du très beau travail et je pense qu’ils tiennent quelque chose », félicite également Jean-Marc Petit.

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    Alors la présence d’une neuvième planète est-elle actée ? « Ce n’est pas si simple, tempère Sean Raymond. En principe, dans cette étude, il y a moins de biais observationnels, mais c’est vraiment difficile de dégager tous les biais. Rien ne dit qu’il n’en reste pas qui sont cachés. » Des biais cachés, Jean-Marc Petit en liste plusieurs : « Par exemple, les relevés qu’ils utilisent ne sont pas dédiés aux objets transneptuniens. De plus, la taille des objets, dont ils ne tiennent pas compte, peut avoir son importance. » Toute observation s’accompagne d’erreurs et d’approximations qu’il peut être difficile de prendre en considération. « C’est pourquoi, même si on a de bonnes raisons de penser que la Planète 9 est là, on ne devrait jamais croire que quelque chose existe avant de l’avoir trouvé, rapporte Sean Raymond. On doit la chercher avec l’esprit ouvert. »

    Et pour partir en quête de la Planète 9, les astronomes seront bientôt épaulés par un observatoire d’envergure : le télescope Vera-Rubin, en cours de construction au Chili, qui devrait être mis en fonction au premier trimestre 2025. « L’avantage du Vera-Rubin est qu’il regarde plus de la moitié du ciel tous les deux ou trois jours, avec une profondeur sûrement aussi bonne que l’observatoire spatial Hubble, révèle Sean Raymond. Il est vraiment conçu pour trouver des objets sombres et qui bougent dans le ciel, comme la Planète 9. Ce n’est pas sûr à 100 % qu’il la trouvera même si elle existe, mais s’il ne la trouve pas, ça sera difficile de continuer à croire qu’elle est bien là. »

    Et si ce n’était pas une planète ?

    L’alignement des orbites de certains objets a donné de la suite dans les idées de quelques chercheurs. Pour eux, cette anomalie pourrait être le fruit soit d’un immense disque de corps célestes situés loin dans le Système solaire, soit d’un mini trou noir. « Ce sont des idées loufoques, plaisante Alessandro Morbidelli. J’aimerais bien qu’on m’explique comment on forme un trou noir de 5 masses terrestres. » Idem pour le disque très excentrique : s’il est constitué de multiples corps célestes, certains d’entre eux auraient déjà dû être observés par occultation, en passant devant les étoiles. Mais on n’a jamais rien vu de tel. « En revanche, qu’il existe une planète sur l’orbite que l’on pense être celle de la Planète 9 est assez naturel dans le processus de formation des planètes géantes : quand elles grandissent, elles expulsent au loin des planètes de quelques masses terrestres, et ces planètes peuvent rester piégées sur une orbite excentrique distante. » Si la Planète 9 existe, c’est donc très certainement… une planète.

    (1) https://arxiv.org/abs/2404.11594 (2) Unité CNRS/Université de Bordeaux. (3) Unité CNRS/Observatoire de la Côte d’Azur/Université Côte d’Azur. (4) https://iopscience.iop.org/article/10.3847/0004-6256/151/2/22 (5) Unité CNRS/Université de Franche-Comté.

    Source: https://lejournal.cnrs.fr/articles/planete-9-y-es-tu

    Mais qui a osé me piquer ma place !! :blase: