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    Transporter-8 sera la deuxième mission de SpaceX en 14 heures environ. Tôt ce matin (en floride), la société a lancé 52 de ses satellites Internet Starlink en orbite depuis la station spatiale Cape Canaveral en Floride.

    Si tout se passe comme prévu, le premier étage du Falcon 9 du Transporter-8 reviendra sur Terre pour un atterrissage vertical à Vandenberg un peu moins de huit minutes après le décollage. Ce sera le neuvième lancement et atterrissage de ce booster particulier, a écrit SpaceX dans une description de mission .

    L’étage supérieur de la fusée transportera alors à nouveau les 72 charges utiles, qui comprennent " des cubesats , des microsats, une capsule de rentrée et des véhicules de transfert orbital transportant des engins spatiaux à déployer ultérieurement", selon la description de la mission.

    Vous pouvez regarder le deuxième lancement en direct (ce soir vers 21h10 Heure française) ici sur Space com, avec l’aimable autorisation de SpaceX , ou directement via la société

    La couverture devrait commencer environ 15 minutes avant le décollage.

    Source: https://www.space.com/spacex-transporter-8-launch-72-satellites

  • L’aéronautique pivote vers l’impression 3D

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    Motoristes et avionneurs se lancent dans la production en série de composants imprimés en 3D. Alors qu’une course aux pièces toujours plus grandes est engagée, ils y voient un levier de souveraineté industrielle.

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    Safran mise sur les huit imprimantes lasers de son usine du Haillan (Gironde) pour fabriquer plus rapidement des pièces de moteurs d’avion.

    L’année 2025 marquera un tournant dans la production de Dassault Aviation. À cette date, l’avionneur français devrait introduire ses premières pièces de série imprimées en 3D dans ses appareils civils et militaires. L’industriel goûtera aux fruits d’un projet de R&D, baptisé Aeroprint et lancé début 2020 sur son site d’Argonay (Haute-Savoie), avec notamment le fabricant de machines AddUp. « Il s’agit de savoir comment faire sortir cette technologie des laboratoires et du prototypage pour l’employer dans la production en série », lance Nicolas Bassompierre, le directeur de l’usine d’Argonay. Commandes de vol, éléments de tuyauterie, carters et autres pièces de fonderies… En parallèle, Safran est en passe d’introduire un support de palier imprimé en 3D dans le moteur M88 du Rafale.

    Source pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/editorial/l-aeronautique-pivote-vers-l-impression-3d.N2128216

  • La terre à une quasi lune depuis longtemps

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    Le 28 mars dernier, des scientifiques ont découvert une nouvelle “quasi-lune” autour de notre Terre. Ce n’est pas la première fois qu’un tel corps céleste est observé, mais celui-ci se démarque des autres par sa longévité.

    Cette “quasi-lune” surnommée “2023 FW13" par les scientifiques a été découverte grâce au télescope Pan-STARRS situé à Hawaï.

    Généralement, les quasi-lunes gravitent autour de notre planète pendant quelques décennies, mais “2023 FW13” est différente. En effet, cette dernière est présente depuis plusieurs siècles et subsistera encore pendant de nombreux autres, assure l’astronome amateur Tony Dunn dans une interview au Daily Mail.

    2023 FW13 est à proximité de la Terre depuis 100 avant JC et restera jusqu’à au moins 3700 après JC.

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    La nouvelle roche spatiale 2023 FW13 a une orbite qui la maintient comme un compagnon constant de la Terre, comme celle de 2016 HO3, qui est montrée ici. (Crédit image : NASA/JPL-Caltech)

    La présence de la roche spatiale a été rapidement confirmée à l’aide du télescope Canada-France-Hawaï à Hawaï et de l’ observatoire national de Kitt Peak et du Mt. Lemmon SkyCenter en Arizona. Après avoir passé toutes les vérifications, sa découverte a été officiellement annoncée le 1er avril.

    La nouvelle a attiré l’attention d’Adrien Coffinet, journaliste au site d’information français Futura - Inspirons l’avenir . En traçant la trajectoire de l’astéroïde à l’aide d’un simulateur d’orbite développé par l’astronome amateur Tony Dunn, Coffinet a été le premier à découvrir que 2023 FW13 parcourt le soleil dans le même laps de temps que la Terre, tout en faisant une boucle autour de notre planète. Ces détails l’ont amené à conclure que la roche spatiale est probablement une quasi-lune ou un quasi-satellite de la Terre .

    Alors que 2023 FW13 – qui pourrait mesurer environ 20 mètres de large, selon les premières estimations – accompagne la Terre, les astronomes disent que le soleil a beaucoup plus d’influence sur la roche spatiale. La Terre ne perturbe que légèrement l’orbite de l’astéroïde, de sorte qu’il plane toujours dans le voisinage de la planète, a rapporté Coffinet jeudi 6 avril . Chaque année, la roche spatiale s’aventure à moins de 15 millions de kilomètres de la Terre. Pour référence, au point le plus proche de son orbite légèrement elliptique autour de la Terre, la lune se trouve à environ 223 693 miles (360 000 km) de notre planète.

    2023 FW13 n’est pas le premier objet de ce type découvert dans le voisinage cosmique de la Terre. Les astronomes pensent que l’orbite de la roche spatiale est similaire à celle de cet astéroïde Kamo’oalewa , également connu sous le nom de 2016 HO3, un autre quasi-satellite terrestre repéré en 2016 qui ne dérive jamais trop loin de la planète.

    Depuis la découverte de FW13 en 2023, des astronomes citoyens parcourant les données d’archives ont trouvé des observations de l’astéroïde depuis 2012. En utilisant toutes ces données, ils ont calculé les orbites passées et futures de la roche spatiale, et pensent qu’elle se trouve dans notre voisinage général depuis 100 avant JC et restera jusqu’à au moins l’an 3700, selon David Chandler de Sky & Telescope . “Si c’est exact, 2023 FW13 serait le quasi-satellite de la Terre le plus stable jamais trouvé”, écrit Chandler.

    Comme Kamo’oalewa, les astronomes pensent que 2023 FW13 ne constitue pas une menace pour la Terre.

    Source: https://www.space.com/asteroid-2023-fw13-quasi-moon-earth

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    Le premier vol habité de la capsule spatiale de Boeing Starliner, qui devait avoir lieu en juillet après de multiples reports, a de nouveau été repoussé, ont annoncé jeudi le constructeur et la NASA. Ils ont évoqué deux problèmes techniques identifiés récemment.

    Le premier problème concerne les parachutes utilisés pour freiner la capsule lors de son retour sur terre. Une partie du lien entre la capsule et le parachute s’est révélée plus fragile que prévu.

    Le second problème concerne le ruban adhésif utilisé pour envelopper des câbles électriques à l’intérieur de la capsule. Celui-ci s’est révélé inflammable. Il pourrait poser un risque en cas d’anomalie, dans des conditions spécifiques.

    Ce vol-test, appelé CFT (pour «Crew Flight Test"), doit transporter deux astronautes vers la station spatiale internationale (ISS). «Nous avons décidé d’arrêter les préparations pour la mission CFT afin de corriger ces problèmes», a déclaré Mark Nappi, responsable du programme chez Boeing.

    Selon lui, le ruban adhésif en question est utilisé sur des dizaines de mètres au moins. L’enlever pourrait causer des dommages et une solution pourrait consister à le recouvrir d’un autre matériau dans les zones les plus à risque. Un vol cette année est toujours «faisable», a-t-il estimé, sans vouloir s’engager sur une nouvelle date.

    La NASA a passé contrat avec Boeing et SpaceX pour que ces entreprises développent chacune une capsule permettant de transporter ses astronautes vers l’ISS et les ramener. Les voyages à bord des vaisseaux de SpaceX sont possibles depuis 2020, mais le programme de Boeing a lui pris énormément de retard en raison d’une série de déboires.

    Après un vol raté en 2019, l’entreprise a finalement réussi il y a un an à atteindre l’ISS pour la première fois, sans équipage à bord. Elle doit maintenant réaliser cet ultime test habité de Starliner pour être certifiée et commencer ses vols opérationnels.

    Face à ces problèmes à répétition, des journalistes ont interrogé l’agence spatiale américaine sur sa volonté de poursuivre sa collaboration avec Boeing. «La NASA a désespérément besoin d’un deuxième prestataire pour le transport d’équipage», a répondu jeudi Steve Stich, en charge du programme commercial. «Notre but ultime est d’avoir un vol de SpaceX et un de Boeing par an pour faire tourner nos équipages dans la station.»

    ATS

    Source: https://www.bluewin.ch/fr/infos/sciences-technique/eni-me-report-du-premier-vol-spatial-habit-de-la-capsule-de-boeing-1762269.html

    Je ne suis pas spécialement écolo, dans le sens où je pense qu’il vaudrait mieux amorcer une décroissance plutôt que de continuer la fuite en avant en rationnant les gens pour qu’il y en ait toujours plus, sur terre, mais si la moitié des efforts consacrés actuellement à la conquête spatiale (et à la guerre) servait plutôt aux vrais problèmes, la terre pourrait redevenir beaucoup plus vivable et pas seulement écologiquement parlant.

    Edit: Heureusement, il semble qu’il existe encore des gens raisonnables https://www.letemps.ch/monde/ameriques/manque-deau-ville-phoenix-va-limiter-nouvelles-constructions

  • Le secret du bonheur selon l'université d'Harvard

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    l’enfer c’est les autres : Sartre

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    La fusée Nuri termine son vol et déploie ses huit satellites

    GOHEUNG/SEOUL, 25 mai (Yonhap) – La Corée du Sud a lancé ce jeudi sa fusée spatiale Nuri (KSLV-II) pour mettre en orbite huit satellites, une mission critique pour le programme spatial du pays.

    La fusée de 200 tonnes a décollé du centre spatial de Naro à Goheung, dans le sud du pays, à 18h24, comme prévu, selon le ministère de la Science et des TIC et l’Institut coréen de recherche aérospatiale (KARI).

    Le ministère a déclaré que la fusée avait terminé toutes ses séquences de vol après avoir déployé ses satellites en orbite à 550 kilomètres au-dessus de la Terre.

    La fusée a réussi à se séparer du premier étage 125 secondes après le décollage et du deuxième étage environ 2 minutes plus tard.

    Elle a atteint l’altitude cible de 550 km vers 18h37 et déployé tous ses satellites vers 18h39, 923 seconds (15 minutes 23 secondes) après son décollage.

    Le ministère a déclaré que les ingénieurs aérospatiaux procédaient à une analyse détaillée des données pour déterminer si les satellites ont réussi à atteindre leurs orbites.

    Source: https://fr.yna.co.kr/view/AFR20230525003800884?section=news

  • La Nasa prépare déjà la chute de l'ISS

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    La Station spatiale internationale (ISS) se prépare à tirer sa révérence. Le célèbre laboratoire scientifique en orbite avait été lancé en 1998. La NASA a annoncé la fin de son service pour 2031. La station devrait rejoindre le fameux point Nemo, l’endroit le plus éloigné de la terre ferme.

    Au beau milieu de l’océan Pacifique se trouve le « point Nemo », considéré comme la zone la plus isolée de la planète, à plus de 2 600 km des côtes. C’est là qu’on dirige les satellites en fin de vie à leur retour sur Terre. Pourquoi ce site est-il ainsi devenu le « cimetière de l’espace » ?

    Fantasmé par certains artistes, redouté par les skippers, ce point imaginaire est situé à plus de 2 600 kilomètres des terres émergées les plus proches (les îles Ducie et de Pâques). En termes de distances, il est donc encore plus loin de la civilisation que ne l’est la Station spatiale internationale (ISS), en orbite à 400 kilomètres d’altitude.

    Après une désorbitation de la station dès 2026, et une désintégration de quelques modules dans l’atmosphère, le reste de l’ISS finira sa course dans cette zone loin de tout dans l’océan Pacifique. Pour le moment aucune action de « repêchage » n’est prévue par l’agence spatiale américaine. Les résidus spatiaux pourraient donc finir par couler dans les abysses, comme l’ont déjà fait plusieurs satellites par le passé, au niveau de ce point Nemo.

    Source et vidéo: https://www.20min.ch/fr/video/liss-va-secraser-dans-le-cimetiere-spatial-de-la-terre-246462286280
    Et: https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2023-05-23/qu-est-ce-que-le-point-nemo-ce-cimetiere-spatial-au-coeur-du-pacifique-ou-l-iss-doit-se-crasher-4f52583c-5697-4c7d-90b1-2a40f2a06ae6

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    @duJambon ACK. A suivre…

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    @mekas Quand on voit la diversité qui existe sur terre, ce n’est guère étonnant.

    Et l’exploration ne fait que commencer.

  • L'hiver sur Mars

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    https://zupimages.net/up/23/20/x1e1.png
    Du givre sur les dunes de sable

    Habituellement, HiRISE prend des photos d’un terrain bien éclairé où il y a beaucoup de lumière pour produire des images claires. Parfois, cependant, nous aimerions savoir ce qui se passe dans les régions sombres de l’hiver.

    Cette photo a été prise loin au nord de l’équateur, deux jours seulement après le solstice d’hiver, alors que le Soleil n’était qu’à quelques degrés au-dessus de l’horizon. Les dunes de sable se déplacent à travers ce paysage du haut à gauche au bas à droite. Le gel hivernal recouvre la moitié plus froide et orientée au nord de chaque dune (mais pas la moitié plus chaude orientée au sud). Le givre ici est un mélange de glace de dioxyde de carbone et de glace d’eau et disparaîtra dans quelques mois avec l’arrivée du printemps.

    La carte est projetée ici à une échelle de 50 centimètres (19,7 pouces) par pixel. (L’échelle de l’image d’origine est de 62,1 centimètres [24,4 pouces] par pixel [avec un regroupement 2 x 2] ; les objets de l’ordre de 186 centimètres [73,2 pouces] de diamètre sont résolus.) Le nord est en haut.

    L’Université de l’Arizona, à Tucson, exploite HiRISE, qui a été construit par Ball Aerospace & Technologies Corp., à Boulder, Colorado. Le Jet Propulsion Laboratory de la NASA, une division de Caltech à Pasadena, en Californie, gère le projet Mars Reconnaissance Orbiter pour la Direction des missions scientifiques de la NASA, à Washington.

    Source: https://www.jpl.nasa.gov/images/pia25552-frosted-dunes-in-the-depths-of-winter

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    L’antenne bloquée de la sonde européenne JUICE a finalement été libérée

    C’est un grand « ouf » de soulagement pour l’Agence Spatiale Européenne (ESA). Une antenne de la sonde JUICE ou Jupiter Icy Moons Explorer a finalement pu être débloquée. Les 10 instruments de la sonde sont ainsi tous opérationnels.

    Peu après le décollage de la mission le 14 avril dernier, les responsables se sont aperçus que l’antenne de l’instrument RIME ou Radar for Icy Moons Exploration était restée coincée. La cause aurait été une goupille errante. Mais après un mois à tenter de résoudre le problème, les ingénieurs ont finalement réussi à déployer l’élément. La sonde JUICE peut ainsi continuer son long voyage vers Jupiter.

    Les contrôleurs de vol ont réussi à faire bouger la goupille en « agitant » l’antenne. Pour ce faire, ils ont envoyé une commande à la sonde pour que celle-ci allume ses propulseurs afin de dégager la goupille. Comme cette action n’a pas produit assez de mouvements, les ingénieurs ont décidé de laisser la lumière du Soleil réchauffer l’appareil.

    D’après un communiqué de l’ESA, le 12 mai dernier, l’antenne du RIME a finalement bougé après que l’équipe a activé un appareil mécanique dénommé NEA ou « actuateur non-explosif ». Cet appareil se trouvait dans la partie bloquée. Son allumage a produit un choc qui a fait bouger la goupille de quelques millimètres, et cela a permis à l’antenne de se déplier.

    Le choc a permis de déployer la grande majorité de l’antenne. Toutefois, il a fallu activer le NEA une seconde fois pour débloquer une portion qui est restée coincée.

    JUICE aura encore du chemin à faire avant d’atteindre Jupiter. La sonde n’arrivera en effet autour de la géante gazeuse qu’en 2031. Il est prévu que l’appareil passe par une longue route afin d’économiser du carburant. Ainsi, le déblocage de l’antenne n’était pas vraiment urgent. L’inquiétude s’est quand même installée après les différentes tentatives de déblocage ratées.

    Néanmoins, on sait que l’instrument RIME a un rôle assez important à jouer au cours de la mission. Il sera utilisé entre autres pour révéler la structure sous la surface des trois lunes qui seront étudiées, et qui sont Ganymède, Callisto et Europe. De plus, l’ESA n’est pas aussi expérimentée que la NASA en ce qui concerne l’exploration du Système Solaire. Même un petit échec pourrait ainsi être mal pris par le public et les bailleurs de fonds.

    Quoi qu’il en soit, espérons que tout se passera bien pour la mission JUICE. Les données collectées par la sonde permettront entre autres de comprendre s’il existe des environnements habitables parmi les lunes glacées autour d’une planète géante comme Jupiter.

    Sources: https://www.fredzone.org/antenne-bloquee-sonde-europeenne-juice-liberee-ard267

    Et: https://www.iflscience.com/juice-spacecrafts-stuck-antenna-is-finally-freed-clearing-path-to-jupiter-68920

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    @duJambon C’est pour explorer Dune (Arakis)

  • Haut débit spatial, le laser à contribution

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    Jusqu’ici, la NASA a utilisé des signaux radio passant par le réseau Deep Space Network pour transmettre les données scientifiques générées par les sondes spatiales. Toutefois, les lasers offrent de nombreux avantages comparés aux signaux radio. Ils permettent entre autres d’augmenter significativement la quantité de données que les engins spatiaux peuvent transmettre.

    Cela fait maintenant quelques années que la NASA se prépare à la transition vers les systèmes de communication laser. Plusieurs satellites de démonstration ont déjà été lancés. Le premier relais laser a été lancé en décembre 2021. Il s’agit du LCRD ou Laser Communication Relay Demonstration. L’année dernière, le cubesat TBIRD ou TeraByte InfraRed Delivery a été lancé à son tour. Cet engin a pu atteindre des taux de transmission de données de 200 gigabits par seconde.

    Actuellement, l’agence spatiale américaine se prépare à envoyer l’appareil du nom d’ILLUMA-T ou Integrated LCRD Low-Earth-Orbit User Modem and Amplifier Terminal vers la Station Spatiale Internationale (ISS). Le lancement est prévu un peu plus tard cette année, et le terminal sera fixé au module exposé à l’espace Japanese Experiment Module.

    Lorsqu’il sera opérationnel, l’ILLUMA-T va relayer des données vers la Terre via le LCRD. Il s’agira du premier système de communication à relais laser de bout en bout de la NASA. Cette expérience préparera le terrain pour le système O2O de la mission Artemis 2.

    L’Optical Communications System sera installé à bord de la capsule qui sera utilisée au cours de la mission Artemis 2. Le système O2O va transmettre des images à haute résolution et des vidéos à partir de la région lunaire. Si tout se passe comme prévu, il sera possible de voir la Lune en temps réel à partir de la Terre.

    Source: https://www.fredzone.org/artemis-2-va-se-servir-de-lasers-pour-diffuser-des-videos-haute-definition-a-partir-de-la-lune-ard267

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    Le conducteur argentin vérifiait une adresse sur sa radio lorsque son message est parvenu à deux cosmonautes russes en train de faire une sortie spatiale.

    Mais un petit incident est venu perturber la manœuvre. Une voix a retenti dans les communications, demandant en espagnol la vérification d’une adresse. L’ISS était à ce moment-là à 430 km au-dessus de l’Argentine et il s’est avéré qu’il s’agissait d’un message radio d’un chauffeur de taxi de Buenos Aires, explique «Science et Vie». Une interférence qui n’a duré que trois secondes et causée par le fait que les chauffeurs de taxi et l’ISS utilisent la même bande de fréquences UHF.

    Si jamais les occupants de la station spatiale veulent se commander un taxi, c’est pratique.

    Source: https://www.lematin.ch/story/un-chauffeur-de-taxi-perturbe-la-station-spatiale-internationale-585422277191

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    “Nous avons perdu la communication donc nous devons considérer que nous n’avons pas pu achever l’atterrissage sur la surface de la Lune”, a déclaré Takeshi Hakamada, dirigeant et fondateur d’ispace. “Nos ingénieurs vont continuer d’analyser la situation”, a-t-il ajouté, promettant de donner davantage d’informations dès que possible.

    Le patron a fini par prendre la parole sur le direct vidéo de la société, annonçant la mauvaise nouvelle et assurant qu’ispace continuerait ses “efforts pour de futures missions”.

    Le succès de cette mission était loin d’être garanti. En avril 2019, l’organisation israélienne SpaceIL avait ainsi vu sa sonde s’écraser sur la surface de la Lune.

    Jusqu’ici, seuls les Etats-Unis, la Russie et la Chine ont réussi à faire atterrir des robots sur la Lune, située à environ 400.000 km de la Terre.

    L’Inde avait également tenté en 2019 de faire atterrir une sonde, nommée Vikram, mais celle-ci s’était écrasée.

    Mesurant 2 mètres sur 2,5, l’alunisseur avait été lancé en décembre depuis la base américaine de Cap Canaveral, en Floride, à bord d’une fusée de SpaceX.

    Il transportait plusieurs petits véhicules lunaires, dont un modèle miniature japonais développé par l’Agence spatiale nippone en collaboration avec le fabricant de jouets Takara Tomy.

    Un autre véhicule lunaire (“rover”) construit par les Emirats arabes unis se trouvait également à bord.
    Ce pays du Golfe, nouveau venu dans la course à l’espace, a envoyé une sonde orbitale vers Mars en 2021. Si son petit véhicule de 10 kilos, nommé Rashid, avait réussi à être déployé, il aurait réalisé la première mission lunaire du monde arabe.

    Le projet Hakuto (“lapin blanc” en japonais) de la firme japonaise était l’un des cinq finalistes de la compétition internationale Google Lunar XPrize, qui s’était achevée sans vainqueur, aucune compagnie n’ayant réussi à faire alunir un robot avant la date fixée (2018).

    Deux autres entreprises, les sociétés américaines Astrobotic et Intuitive Machines, devraient décoller plus tard cette année pour tenter d’atterrir sur la Lune.

    Ces missions sont réalisées en partenariat avec la Nasa, qui entend développer l’économie lunaire et a chargé des entreprises privées de transporter du matériel et des expériences scientifiques jusqu’à la Lune.

    L’agence spatiale américaine prévoit, avec son programme Artémis, de refaire atterrir des astronautes sur la surface lunaire dans les années qui viennent, d’y établir une base, et de construire une station spatiale en orbite autour de la Lune.

    Le Japon et les États-Unis ont annoncé l’an dernier vouloir coopérer pour envoyer un astronaute japonais sur la Lune d’ici la fin de la décennie.

    Source: https://www.7sur7.be/sciences/la-start-up-japonaise-ispace-a-perdu-le-contact-avec-son-alunisseur~adce38c1/

    Sur la base des données actuellement disponibles, le centre de contrôle de mission HAKUTO-R à Nihonbashi, Tokyo, a confirmé que l’atterrisseur était en position verticale lors de l’approche finale de la surface lunaire. Peu de temps après l’heure d’atterrissage prévue, aucune donnée n’a été reçue indiquant un toucher des roues. Les ingénieurs d’ispace ont surveillé l’estimation de l’ergol restant atteint au seuil inférieur et peu de temps après, la vitesse de descente a rapidement augmenté. Après cela, la perte de communication s’est produite. Sur cette base, il a été déterminé qu’il y a une forte probabilité que l’atterrisseur ait finalement effectué un atterrissage brutal sur la surface de la Lune.

    Source: https://ispace-inc.com/news-en/?p=4655

    Coup dur pour le Japon qui a essuyé un échec avec sa fusée H3 en mars.

    La Jaxa était réputée pour la haute fiabilité de ses vols mais elle connaît à présent une série d’échecs, et pas seulement avec son nouveau modèle H3. En octobre dernier, un autre de ses lanceurs de plus de petite taille, Epsilon-6, avait lui aussi dû s’autodétruire peu après son décollage en raison d’un problème de trajectoire. Il s’agissait à l’époque du premier échec pour une fusée de la Jaxa depuis 2003.

    Le H3, successeur de ses lanceurs H2-A dont l’exploitation a démarré en 2001, est censé permettre au Japon d’assurer pendant deux décennies des lancements spatiaux commerciaux plus fréquents, environ six fois par an, plus sûrs et moins coûteux, de façon à être capable de rivaliser avec des lanceurs étrangers comme le Falcon 9 de l’entreprise américaine SpaceX.

    Selon les médias locaux, la Jaxa et son fabricant Mitsubishi Heavy Industries ont dépensé plus de 200 milliards de yens (1,5 milliard d’euros) depuis le début du projet H3 en 2014. Son vol inaugural avait été initialement prévu pour l’année budgétaire japonaise 2020/21 (d’avril 2020 à fin mars 2021) mais avait été reporté à cause de difficultés techniques. C’est une “fusée très importante non seulement pour le gouvernement japonais, mais aussi pour le secteur privé pour accéder à l’espace”, a rappelé M. Yamakawa.

    Source et plus: https://www.7sur7.be/sciences/revers-cuisant-pour-le-programme-spatial-japonais-une-fusee-forcee-de-sautodetruire-en-plein-vol~a56bf283/

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    Ça fait cher le polaroïde @Raccoon et ça ne procure même pas un plein des sens @duJambon :ange:

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    L’orbiteur Danuri envoie des photos de la face cachée de la Lune

    Le ministère de la Science a indiqué que le public pouvait se tenir informé de la position en temps réel de Danuri sur l’orbite de la Lune et même consulter des photos et des données collectées sur le site Internet suivant : http://www.kari.re.kr/kplo.

    Danuri est entré en orbite sélénocentrique le 27 décembre dernier après 145 jours de voyage depuis la Terre et a commencé ses activités le 4 février à l’issue de tests qui ont duré un mois. Ses différentes fonctions sont de mesurer des surfaces, les forces magnétiques, les rayons gamma et d’autres spécificités de la Lune grâce à six instruments installés à bord d’ici à la fin de cette année. L’orbiteur cherchera aussi à déterminer des sites d’atterrissage potentiels pour de futures missions lunaires (Coréennes).

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    Photo du cratère Tsiolkovskiy prise le 22 mars 2023 par l’orbiteur lunaire Danuri. (Photo fournie par l’Institut coréen de recherche aérospatiale, KARI. Revente et archivage interdits)

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    Photo du cratère Vallis Schrodinger prise le 24 mars 2023 par l’orbiteur lunaire Danuri. (Photo fournie par l’Institut coréen de recherche aérospatiale, KARI. Revente et archivage interdits)

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    Photo du cratère Szilard M prise le 24 mars 2023 par l’orbiteur lunaire Danuri. (Photo fournie par l’Institut coréen de recherche aérospatiale, KARI. Revente et archivage interdits)

    Source: https://fr.yna.co.kr/view/AFR20230412001700884?section=news

  • La Nasa dévoile une maison pour simuler la vie sur Mars

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    Les noms des confinés volontaires ne sont pas encore connus, mais on sait déjà que l’équipe ne sera pas constituée d’astronautes. Ils seront régulièrement soumis à des éléments de stress, avec des restrictions d’eau ou des pannes matérielles.

    Cette maison a une autre particularité: elle a été imprimée en 3D. «C’est une des technologies qu’étudie la Nasa pour potentiellement construire des habitats sur la surface d’autres planètes ou de la Lune», indique Grace Douglas.

    L’agence spatiale prépare un aller-retour vers Mars, mais le grand départ n’est pas pour tout de suite. Ce voyage, qui durerait plusieurs années, pourrait avoir lieu «à la fin de la décennie 2030», selon le patron de la Nasa, Bill Nelson.

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    Quatre chambres, une salle de sport… La maison, présentée mardi par la Nasa, semble banale mais, à partir de juin, quatre personnes s’y confineront pendant plus d’un an pour simuler la vie sur Mars. L’habitat, nommé Mars Dune Alpha, est situé dans le centre de recherche de l’agence spatiale américaine à Houston, au Texas.

    Ceux qui l’habiteront aideront à préparer une future mission sur la planète rouge. En mesurant leurs performances et leurs capacités cognitives, la Nasa comprendra mieux les «ressources» qui doivent être prévues lors de cet ambitieux voyage, explique Grace Douglas, une responsable du programme CHAPEA, qui encadre cette expérience.

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    Un point crucial, compte tenu «des limites très contraignantes de poids que l’on peut envoyer dans ces missions», ajoute-t-elle. La maison de 160 mètres carrés comporte une ferme verticale pour faire pousser des salades, une pièce dédiée aux procédures médicales, un espace détente ou encore des postes de travail.

    Un sas mène vers une reconstitution de l’environnement martien. Sur le sol de sable rouge se trouvent une station-météo, un appareil pour fabriquer des briques, une petite serre et un tapis roulant sur lequel les faux astronautes marcheront suspendus à des sangles.

    «On ne peut pas les faire marcher en rond pendant six heures», sourit Suzanne Bell, en charge à la Nasa du programme «Behavioral Health and Performance Laboratory». D’après elle, ce tapis reproduira l’effort que nécessite l’activité physique sur Mars, mais aussi des situations de ramassage d’échantillons, de récoltes d’informations ou même de construction.

    Source: https://www.tdg.ch/la-nasa-devoile-une-maison-pour-simuler-la-vie-sur-mars-270383226033