Sciences

499 Sujets 2.2k Messages
  • La NASA sauve la sonde Voyager 2 grâce à une astuce

    3
  • 2 Votes
    4 Messages
    56 Vues

    Je suis abonné à leur chaine Youtube sur laquelle il y a déjà pas mal de streaming en live.
    C’est une bonne nouvelle cette plateforme, impatient de voir ce qui y sera diffusé.

  • 1 Votes
    2 Messages
    79 Vues
    Le télescope spatial Euclid révèle ses premières images tests

    Après avoir décollé depuis la Floride le 1er juillet, le télescope européen, auquel la Nasa a également participé, a voyagé jusqu’à sa destination située à environ 1,5 million de kilomètres de la Terre. Des institutions suisses sont également impliquées dans le projet: la Haute école spécialisée du nord-ouest de la Suisse, l’Université de Genève, l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne et l’Université de Zurich.

    Euclid a deux instruments embarqués: un imageur observant en lumière visible (VIS), et un spectromètre observant dans l’infrarouge proche (NISP). Le premier doit déterminer la forme précise des galaxies, le second leur distance. Mais lorsqu’ils ont été mis en marche, les scientifiques ont eu une grosse frayeur: les images étaient «contaminées» par une source de lumière inattendue, a déclaré l’ESA.

    Des recherches sur la cause du problème ont «indiqué que la lumière du Soleil s’infiltrait dans le vaisseau, probablement par une petite ouverture», a expliqué l’agence européenne. Or, pour détecter la faible lumière de lointaines galaxies, la lumière éclatante de notre Soleil (auquel Euclid fait dos), doit absolument être bloquée.

    «En tournant Euclid, les équipes ont réalisé que cette lumière n’était détectée qu’à certaines orientations, donc en évitant certains angles, l’instrument VIS sera capable de réaliser sa mission», a assuré l’ESA.

    d850ea04-fbeb-4199-9e92-e75e5d8c87c6-image.png

    Source: https://www.bluewin.ch/fr/infos/sciences-technique/le-t-lescope-spatial-euclid-r-v-le-ses-premi-res-images-tests-1833147.html

  • 2 Votes
    7 Messages
    196 Vues

    C’est vrai qu’avec les qualités actuelles des appareils de prise d’image ça nous laisse sur notre faim mais il ne faut pas perdre de vue qu’un satellite, hors satellite commercial produit en grande série genre satellite de communication, demande en moyenne 10 ans de mise au point. Ce qui signifie qu’au moment du lancement le satellite embarque des technologies qui ont 10 ans ou plus. Ce qui explique la piètre qualité de l’image qui n’est que du bonus, la mission première du satellite n’étant certainement pas de prendre une photo de la Lune orbitant autour de la Terre. :telescope:

  • 0 Votes
    2 Messages
    50 Vues

    Après tout ce déploiement technologique, les ingénieurs vont se rendre compte que mettre de la végétation dans les centres urbains, c’est une bonne idée. À quand le robot qui pu des pieds pour concevoir des chaussure qui respirent? :mouhaha:

  • 4 Votes
    1 Messages
    68 Vues

    C’est pour cette raison que les chercheurs ont décidé de la nommer Janus, d’après le dieu romain aux deux visages.

    L’univers n’en finit pas de nous surprendre. En scrutant le ciel, des astronomes du California Institue of Technology ont détecté un signal atypique provenant d’une naine blanche située à 1 000 années-lumière de la Terre.

    En approfondissant leurs recherches, ils ont remarqué que la surface de cette étoile n’est pas homogène, une face est composée d’hydrogène, l’autre plutôt d’hélium.

    L’hydrogène à la surface disparaît

    Ilaria Caiazzo, qui est à l’origine de cette découverte, explique avoir été « complètement époustouflé », car une étoile est constituée de gaz et de plasma qui tourbillonnent et libèrent une énorme quantité d’énergie. Il est donc atypique de retrouver cette répartition sur deux côtés.

    La chercheuse avance l’idée que la couche d’hydrogène externe est peut-être en train de disparaître et que c’est justement cela qu’on est en train d’observer. « Ce ne sont pas toutes les naines blanches qui passent d’une dominante hydrogène à une dominante hélium, mais certaines d’entre elles […] Il se peut
    que nous ayons pris une de ces naines blanches en flagrant délit ».

    Source : cnetfrance.fr

  • 3 Votes
    2 Messages
    73 Vues

    Ça y est, la boite à conneries est largement ouverte !

  • 2 Votes
    1 Messages
    43 Vues

    Dans la nuit de mardi au mercredi, la Chine a réalisé avec succès le lancement de sa fusée privée Zhuque 2, marquant un événement majeur dans l’histoire de l’exploration spatiale. Ce qui peut sembler banal aujourd’hui revêt en réalité une grande importance. Pour la toute première fois, une fusée a utilisé un mélange de methalox comme carburant, représentant une avancée révolutionnaire. Plusieurs acteurs du spatial se sont penchés sur cette technologie prometteuse et c’est la Chine qui est parvenue à la domestiquer en premier.

    Le lanceur Zhuque 2 a été lancé à 01 heure UTC depuis le centre spatial de Jiuquan, situé en Mongolie intérieure. Pour le second lancement de sa fusée, LandSpace a joué la carte de la prudence en ne mettant aucune charge utile à bord. Lors du vol inaugural de la fusée en décembre 2022, une défaillance du deuxième étage avait entraîné la chute de 6 satellites.

    096bd5fb-0c9a-4a71-bd8c-a76d3626e1f0-image.png
    Second lancement de la fusée privée Zhuque 2 et première mise sur orbite réussie - W. Heng/W. Jiangbo/L. Yunxi/S. Haiying

    Zhuque 2 est une fusée de taille similaire à la fusée chinoise Chang-Zheng 2C, capable de transporter environ 6 tonnes en orbite basse ou 4 tonnes en orbite héliosynchrone. Avec une hauteur de 49 mètres et une masse d’environ 220 tonnes au décollage, Zhuque 2 est un lanceur à deux étages. Le premier étage est équipé de 4 moteurs TQ-12, générant une poussée individuelle d’environ 650 kN. Quant au deuxième étage, il dispose d’un seul de ces moteurs, spécialement adapté pour fonctionner dans le vide spatial et délivrer une poussée de 815 kN.

    La fusée Zhuque 2 est opérée par LandSpace, une entreprise basée à Pékin, en Chine. Fondée en 2015 par l’Université Tsinghua, LandSpace fait partie d’un groupe de start-ups chinoises, telles que iSpace et OneSpace, qui ont émergé sur le marché des lancements commerciaux depuis le milieu des années 2010.

    Le methalox, l’ergol du futur

    La particularité marquante de Zhuque 2 réside dans son choix d’ergols. Contrairement à l’utilisation traditionnelle de kérosène et d’oxygène liquide (kerolox), cette fusée chinoise utilise du méthane liquide comme combustible, remplaçant ainsi le kérosène. Cette configuration spécifique est connue sous les termes de moteurs « methalox » (METHAne et Liquid OXygen). Cela représente une innovation significative dans le domaine des propulseurs de fusées.

    L’avantage du méthane liquide est multiple. Outre le fait que le carburant soit moins dense, il offre une impulsion spécifique (Isp) nettement supérieure, ce qui signifie qu’un moteur utilisant du méthane est plus efficace. Par conséquent, pour une même puissance, un moteur utilisant du méthane consommera moins d’ergols qu’un moteur utilisant du kérosène. De plus, le méthane est une ressource abondante et moins coûteuse que le kérosène. Cela se traduit par une réduction des coûts liés aux lancements. En utilisant du méthane liquide comme carburant, on peut donc réaliser des économies significatives tout en bénéficiant d’une meilleure efficacité énergétique.

    Le méthane présente également un avantage majeur en tant que carburant d’avenir en raison de sa combustion propre. Contrairement au kérosène, qui laisse des résidus de carbone sur les parois du moteur, le méthane ne laisse aucune trace après combustion. Cela signifie qu’aucun nettoyage n’est nécessaire après utilisation, ce qui réduit considérablement le temps de maintenance requis pour remettre le moteur en état en vue d’une réutilisation ultérieure.

    Cette propriété du méthane permet de simplifier les processus de maintenance et de réduction des coûts associés à la préparation des moteurs pour de futurs lancements. En éliminant la nécessité de nettoyage des résidus de carbone, on peut accélérer le processus de préparation, ce qui facilite la réutilisation des moteurs et contribue à une plus grande efficacité opérationnelle dans le domaine des lancements spatiaux.

    L’industrie aérospatiale a pleinement compris les avantages du développement de moteurs methalox pour les lanceurs réutilisables, qui visent à être plus économiques que les lanceurs à usage unique. C’est pourquoi des projets tels que le Starship de SpaceX, le Terran de Relativity Space, ainsi que le démonstrateur Themis développé par le CNES en collaboration avec le Japon, misent sur l’utilisation de cet ergol.

    En adoptant des moteurs methalox, ces entreprises et organisations cherchent à réduire davantage les coûts de lancement et à simplifier la logistique quotidienne des opérations de remise en état. Cette approche permet de maximiser la réutilisation des lanceurs, ce qui se traduit par des économies substantielles et une plus grande efficacité opérationnelle. Les moteurs methalox offrent donc une solution prometteuse pour transformer le secteur des lancements spatiaux et rendre les voyages spatiaux plus accessibles et abordables.

    Depuis la fin de l’année 2022, plusieurs entreprises, dont SpaceX, LandSpace et Relativity Space, ont entrepris des tentatives successives pour être les premières à atteindre l’orbite avec leur véhicule de lancement. Cependant, c’est LandSpace qui a réussi à atteindre cet objectif dès leur deuxième essai, les plaçant en tête de cette course spatiale.

    Source: https://destination-orbite.net/astronautique/actualite/zhuque-2-le-premier-lanceur-methalox-a-atteindre-l-orbite

  • 0 Votes
    1 Messages
    38 Vues

    Le satellite, lancé en décembre 2022 pour détecter et prévenir les orages violents au-dessus de l’Europe et de l’Afrique, a envoyé ses premières animations, a annoncé le 3 juillet l’agence européenne des satellites météo Eumetsat.

    Ces animations “apportent la confirmation que cet instrument va révolutionner le processus de détection et de prévision des tempêtes violentes”, se félicite dans un communiqué l’agence spatiale européenne (ESA), qui a diffusé les images. Il s’agit de séquences d’images captées sur des périodes d’une minute par l’imageur d’éclairs embarqué du satellite MTG-I1, qui opère en orbite géostationnaire à 36.000 kilomètres d’altitude, précise Eumetsat.

    Ce satellite embarque un imageur de détection de foudre équipé de quatre caméras couvrant l’Europe, l’Afrique, le Moyen-Orient et une partie de l’Amérique du Sud, et qui sont capables d’observer en continu l’activité des éclairs depuis l’espace.

    Chaque caméra peut “saisir 1.000 images par seconde, de jour comme de nuit, qui lui permettent de détecter le moindre éclair avec une rapidité fulgurante”, explique Guia Pastorini, responsable technique de l’imageur. Tous les types d’éclairs se trouvent dans son champ de vision.

    Ses images reflètent “les brusques changements dans l’activité électrique qui précèdent souvent les orages violents”, permettant aux prévisionnistes météorologiques de “prévoir avec plus de certitude les épisodes d’orages violents”, ajoute Phil Evans, directeur-général d’Eumetsat. Grâce à un deuxième imageur d’observation de la Terre embarqué par le satellite, les prévisionnistes pourront suivre l’évolution de ces orages et “gagner du temps pour alerter les autorités”, selon lui.

    Les données, traitées directement à bord du satellite, seront fournies aux services météorologiques des 30 États membres d’Eumetsat ainsi qu’à ses partenaires en Afrique et d’autres régions du monde “disposant de capacités limitées d’observation au sol des éclairs”, selon l’organisme.

    Source: https://www.7sur7.be/monde/le-premier-satellite-europeen-detecteur-de-foudre-est-a-loeuvre~aca2aec75/

    Et: https://www.esa.int/ESA_Multimedia/Sets/MTG_Lightning_Imager_animations

  • 0 Votes
    2 Messages
    58 Vues

    ca va etre un beau bordel la haut

  • 1 Votes
    1 Messages
    54 Vues

    L’animation montre le dioxyde de carbone transféré dans l’atmosphère terrestre en 2021 sous forme de fumée colorée au-dessus de la surface. En bleu et vert, la quantité libérée par les écosystèmes terrestres, les plantes et les animaux sauvages et les océans. En rouge, la combustion de la biomasse. Et en orange, c’est la libération des énergies fossiles. En vert et bleu clignotent les endroits de la planète où le carbone est absorbé : les forêts et les océans. Le rythme de clignotement dépend du jour ou de la nuit et de la saison.

    Le travail était basé sur les données de l’Observatoire orbital du carbone 2 (OCO-2) de la NASA, l’ensemble de données le plus complet sur la concentration de dioxyde de carbone atmosphérique à travers la planète. Les perspectives sont évidemment sombres, en particulier les émissions des régions hautement industrialisées et des grandes villes où les voitures sont le principal moyen de transport. Dans les régions du monde à faible densité de population (comme l’Australie et l’Afrique), le globe reste assez dégagé pendant des mois, mais les émissions finissent par se propager.

    L’Australie est un cas intéressant, étant donné que le pays avait à l’époque la plus forte consommation de charbon par habitant. Mais, le fait d’être réparti sur un vaste continent qui peut en absorber une partie le rend presque clair. Dans d’autres endroits, avec des densités de population plus élevées ou la présence d’industries lourdes, le tableau est différent, comme la péninsule arabique ou la Russie.

    La nature essaie d’éponger les dégâts, mais les puits de carbone dans l’océan et la terre ne peuvent absorber qu’environ la moitié de tout le dioxyde de carbone que nous produisons chaque année. Le reste se répand sur la planète.

    La crise climatique se déroule, mais le pire peut être évité par des changements audacieux aujourd’hui de la part des gouvernements du monde. Le meilleur jour pour agir est aujourd’hui, le prochain meilleur jour est demain.

    Source: https://www.iflscience.com/see-where-all-the-carbon-dioxide-comes-from-in-incredible-nasa-visualization-69457

  • 2 Votes
    1 Messages
    57 Vues

    C’était donc le 117e vol – pour 112 succès – de la vénérable fusée qui a entamée sa carrière en 1996. Comme un symbole, elle emmenait le satellite Heinrich-Hertz pour le gouvernement allemand et Syracuse 4B pour la Direction Générale de l’Armement (DGA).

    text alternatif

    Arianespace rappelle que le lanceur a permis de placer 239 satellites, dont 197 en orbites géostationnaires. La fusée a été utilisée par 65 clients institutionnels et commerciaux de 30 pays. La société précise aussi que c’est la fin du moteur de l’étage supérieur HM7, « qui a volé sur la première Ariane 1 et sur la dernière Ariane 5 ».

    On attend désormais Ariane 6 sur le pas de tir pour son vol inaugural, qui pourrait avoir lieu cette année… ou pas.

    Ariane 5 dans le rétro

    Source : nextinpact.com

  • 4 Votes
    1 Messages
    68 Vues

    Elle “ondule comme un poisson”.

    La toute première hydrolienne biomimétique a été mise à l’eau mercredi dans le Rhône, près de Lyon. En imitant le mouvement des poissons, elle produit de l’électricité grâce au courant de manière totalement renouvelable.

    Mise à l'eau de l'hydrolienne biomimétique dans le Rhône mercredi 5 juillet. (MATHILDE IMBERTY / RADIOFRANCE)
    Mise à l’eau de l’hydrolienne biomimétique dans le Rhône mercredi 5 juillet. (MATHILDE IMBERTY / RADIOFRANCE)

    C’est une première mondiale pour l’énergie décarbonée. La toute première hydrolienne biomimétique a été mise à l’eau mercredi 5 juillet sur le Rhône en amont de Lyon, à hauteur de la commune de Caluire, une machine qui produit de l’électricité en imitant le mouvement des poissons.

    Cela fait dix ans que les ingénieurs de la start-up française EEL Energy travaillent sur la barge de huit mètres de large, seize de long, équipée en dessous d’une large membrane de plastique inspirée " de la nature", comme l’explique le directeur général de la société Franck Sylvain. " C’est une machine complètement biomimétique qui se met à onduler dans le courant parce qu’elle est précontrainte. Donc vous imaginez une plaque sur laquelle vous tirez, elle fait opposition à l’eau et elle se met à onduler dans l’eau exactement comme un poisson ondule."

    Des projets de développement à l’étranger

    L’idée de transformer l’énergie du courant en électricité semble simple, mais elle nécessite de réunir plusieurs conditions. " C’est une première aujourd’hui de pouvoir recevoir sur le domaine public fluvial une technologie de ce type, on peut dire entièrement renouvelable puisqu’elle est prédictible et complètement verte", assure Mathieu Verrière porte le projet pour les voies navigables de France.


    Cela fait dix ans que les ingénieurs de la start-up française EEL Energy travaillent sur la barge de huit mètres de large, seize de long, équipée en dessous d’une large membrane de plastique. (MATHILDE IMBERTY / RADIOFRANCE)

    Avant de préciser : " On peut imaginer le mettre sur d’autres sites, celui-ci est particulièrement favorable parce que l’on y trouve des vitesses de courant qui sont assez élevées, supérieures à 2m/s. La navigation est interdite, donc il n’y a pas de conflit d’usage avec la navigation. Des sites de ce type-là, il y en assez peu en France."

    “On espère bien sûr pouvoir en développer. Le principe est plus d’en faire des expérimentations et très certainement de pouvoir les exporter par la suite.”

    Mathieu Verriere

    à franceinfo

    La start-up attend désormais les investisseurs et les États pour développer ces hydroliennes à l’étranger, que ce soit " en Amazonie, au Congo, au Mississipi, au Chili, en RDC, en Alaska…“, poursuit Franck Sylvain. " Généralement ce sont des populations autochtones qui n’ont pas accès à l’électricité. S’il y a un cours d’eau à côté, on peut mettre nos machines et leur faire de l’énergie moins chère et complètement décarbonée.”

    En attendant de conquérir, peut-être, le monde, quatre hydroliennes biomimétiques seront installées dans le Rhône d’ici la fin de l’année 2023 pour une production annuelle de 400 mégawattheures, soit l’équivalent d’une centaine de foyers alimentés.

    Source : francetvinfo.fr

  • 2 Votes
    3 Messages
    90 Vues

    Le principe est simple mais extrêmement ingénieux.

  • 1 Votes
    8 Messages
    114 Vues

    @Ashura, voici le lancement du télescope Euclid. L’intérêt là, c’est qu’il y a l’altitude du lanceur et il me semble qu’à 80kms, c’est déjà l’espace. Qu’en pense tu?

  • 2 Votes
    1 Messages
    49 Vues

    Les astronomes le traquaient depuis un quart de siècle: le bruit de fond émis par le tourbillon de gigantesques trous noirs a été identifié grâce à une technique inédite de détection des ondes gravitationnelles, qui ouvre “une nouvelle fenêtre sur l’Univers”.

    Ces résultats, dévoilés jeudi, sont le fruit d’une vaste collaboration des plus grands radiotélescopes du monde. Ils ont réussi à capter cette vibration de l’Univers avec “la précision d’une horloge”, s’enthousiasment les auteurs des travaux parus simultanément dans plusieurs revues scientifiques.

    Prédites par Einstein en 1916 et détectées cent ans plus tard, les ondes gravitationnelles sont d’infimes déformations de l’espace-temps, semblables à des ondulations de l’eau à la surface d’un étang. Ces oscillations, qui se propagent à la vitesse de la lumière, naissent sous l’effet d’événements cosmiques violents tels que la collision de deux trous noirs.

    Elles ont beau être liées à des phénomènes massifs, leur signal est extrêmement ténu. En 2015, les détecteurs d’ondes gravitationnelles Ligo (Etats-Unis) et Virgo (Europe) ont révolutionné l’astrophysique en détectant le frémissement ultra-bref - moins d’une seconde - de collisions entre des trous noirs stellaires, d’une dizaine de fois la masse du Soleil.

    Cette fois, un signal bien plus étiré dans le temps trahit un phénomène à plus grande échelle, capté par un réseau de radiotélescopes (d’Europe, d’Amérique du Nord, d’Inde, d’Australie et de Chine) du consortium International Puslar Timing Array (IPTA).

    On parle ici d’ondes gravitationnelles générées par des trous noirs de “plusieurs millions à plusieurs milliards de fois la masse du Soleil”, dit à l’AFP Gilles Theureau, astronome à l’Observatoire de Paris-PSL, qui a coordonné les travaux côté français.

    Pour détecter ces ondes, les scientifiques ont utilisé un outil inédit: des pulsars de la Voie lactée. Ces étoiles ont la particularité d’avoir une masse d’un à deux Soleil, comprimée dans une sphère d’une dizaine de km de diamètre.

    Ultra-compacts, ces astres tournent sur eux-mêmes à grande vitesse, -jusqu’à 700 tours par seconde-, précise le chercheur du CNRS. Une folle rotation qui produit un rayonnement magnétique aux pôles, comme les faisceaux d’un phare, décelable grâce aux ondes radio émises à basses fréquences.

    À chaque tour, les pulsars envoient des “bip” ultra-réguliers, qui en font de “remarquables horloges naturelles”, explique Lucas Guillemot, du laboratoire de physique et de chimie de l’environnement et de l’espace (LPC2E) d’Orléans.

    Les scientifiques ont répertorié des groupes de pulsars, pour obtenir un “maillage céleste” dans les méandres de l’espace-temps. Et ont pu mesurer un infime dérèglement dans leur tic-tac, avec “des changements inférieurs à un millionième de seconde sur plus de 20 ans”, selon Antoine Petiteau, du Commissariat à l’énergie atomique(CEA).

    Ces retards étaient corrélés, marque d’une “perturbation commune à tous les pulsars”, selon Gilles Theureau: la signature caractéristiques des ondes gravitationnelles. “C’était un moment magique”, a raconté lors d’une conférence de presse Maura McLaughlin, du réseau américain Pulsar Search Collaboratory.

    Quelle est la source de ces ondes? L’hypothèse privilégiée pointe vers des couples de trous noirs supermassifs, chacun d’une taille supérieure à celle de notre système solaire, “prêts à se percuter”, développe Gilles Theureau. Antoine Petiteau décrit deux colosses qui “se tournent autour avant de fusionner”, une danse qui provoque des ondes gravitationnelles d’”une période de plusieurs mois à plusieurs années”.

    Un bruit de fond en continu que Michael Keith, du réseau européen EPTA (European Pulsing Timing Array), compare à un “restaurant bruyant avec beaucoup de gens parlant autour de vous”. Les mesures ne permettent pas encore de dire si ce bruit trahit la présence de quelques couples de trous noirs, ou de toute une population. Une autre hypothèse suggère une source aux tous premiers âges de l’Univers, lorsqu’il a connu une période dite d’inflation.

    “Nous ouvrons une nouvelle fenêtre sur l’Univers”, se félicite Gilles Theureau. “On rajoute une nouvelle gamme de vecteurs d’informations”, complémentaire aux recherches de Ligo et Virgo, qui opèrent sur des longueurs d’ondes différentes, abonde Antoine Petiteau. Cela pourrait notamment éclaircir le mystère de la formation des trous noirs supermassifs.

    Les études devront cependant être approfondies pour prétendre à une détection pleinement robuste, espérée d’ici un an. Le critère absolu étant “qu’il y ait moins d’une chance sur un million que cela se produise par hasard”, soulignent l’Observatoire de Paris, le CNRS, le CEA et les université d’Orléans et Paris Cité, dans un communiqué.

    Source: https://www.7sur7.be/sciences/comme-dans-un-restaurant-bruyant-un-bruit-de-fond-de-lunivers-entendu-pour-la-premiere-fois~abf48027/

  • 2 Votes
    1 Messages
    44 Vues

    Des scientifiques ont mis au point une méthode pour mesurer la distorsion du temps et ainsi tenter de comprendre ce qu’est l’énergie noire qui dilate l’univers. Si elle existe.

    Le cosmos est un laboratoire unique pour tester les lois de la physique, en particulier celles d’Euler et d’Einstein. Le premier décrit les mouvements des objets célestes, le second la façon dont ces objets déforment l’Univers. Depuis la découverte de la matière noire et de l’accélération de l’expansion de l’Univers, la validité de leurs équations est mise à l’épreuve: sont-elles capables d’expliquer ces mystérieux phénomènes? Une équipe de l’Université de Genève (UNIGE) a développé la première méthode permettant de le savoir efficacement. Elle prend en compte une mesure jamais utilisée auparavant, la distorsion du temps.

    Les théories de Leonhard Euler (1707-1783) et Albert Einstein (1879-1955) ont révolutionné notre compréhension de l’Univers. Le premier, grâce à la célèbre équation qui porte son nom, a doté les scientifiques d’un puissant outil pour calculer les mouvements des galaxies dans l’Univers. Le second, avec sa théorie de la relativité générale, a démontré que l’Univers n’est pas un cadre statique et qu’il peut être déformé par les amas d’étoiles et les galaxies.

    Pour éprouver les équations de ces deux géants, les physiciens ont imaginé toutes sortes de tests, jusque-là passés avec succès. Deux découvertes continuent toutefois de mettre ces modèles à l’épreuve: l’accélération de l’expansion de l’Univers et l’existence d’une matière noire invisible, qui représenterait 85% de toute la matière présente dans le cosmos. Ces mystérieux phénomènes obéissent-ils encore aux équations d’Einstein et Euler? Les chercheurs ne parviennent pas à répondre à cette question sans équivoque.

    «Dans notre étude, parue dans «Nature Astronomy», nous démontrons que les données cosmologiques actuelles ne permettent pas de différencier une théorie qui viole les équations d’Einstein d’une théorie qui viole l’équation d’Euler. Nous présentons également une méthode mathématique qui permet de résoudre ce problème. Il s’agit de l’aboutissement de dix ans de recherches», explique Camille Bonvin, professeure associée au Département de physique théorique de la Faculté des sciences de l’UNIGE et première auteure de l’étude, dans un communiqué de l’UNIGE.

    Si les chercheurs ne parvenaient pas à différencier, aux confins de l’Univers, la validité de chacune de ces deux équations, c’est parce qu’il leur manquait un «ingrédient»: la mesure de la distorsion du temps. «Jusque-là, on ne savait mesurer que la vitesse des objets célestes et la somme de la distorsion du temps et de l’espace. Nous avons développé une méthode pour accéder à cette mesure supplémentaire et c’est une première», indique Camille Bonvin. La distorsion de l’espace-temps est la somme de la distorsion du temps et de celle de l’espace, mais on ne les avait jamais calculées séparément. En mesurant la distorsion du temps, on va du coup pouvoir aussi en déduire celle de l’espace.

    Si la distorsion du temps n’est pas égale à la somme du temps et de l’espace (c’est-à-dire au résultat produit par la théorie de la relativité générale) cela signifie que le modèle d’Einstein ne fonctionne pas. Cela pourrait vouloir dire que la théorie de la relativité générale ne s’applique pas à des objets qui sont à une énorme distance de nous. Si la distorsion du temps ne correspond pas à la vitesse des galaxies calculée avec l’équation d’Euler, cela signifie que cette dernière n’est pas valable. Donc que l’équation d’Euler ne joue pas avec la matière noire. «Cela nous permettra de découvrir si de nouvelles forces ou matières, qui violent ces deux théories, existent dans l’Univers», explique Levon Pogosian, professeur au Département de physique de l’Université Simon Fraser, au Canada, coauteur de l’étude.

    Ces résultats constituent un apport crucial pour plusieurs missions dont l’objectif est de déterminer l’origine de l’expansion accélérée de l’Univers et la nature de la matière noire. Par exemple, cette méthode sera intégrée au télescope spatial EUCLID qui sera lancé au mois de juillet 2023 par l’Agence spatiale européenne (ESA) (avec présentation ce 23 juin). Et elle l’est déjà dans l’instrument DESI (Dark Energy Spectroscopic Instrument) qui a commencé sa mission de 5 ans en 2021 en Arizona.

    L’équipe de recherche a testé avec succès son modèle sur des catalogues de galaxies synthétiques. La prochaine étape consistera à l’éprouver en utilisant les premières données fournies par le DESI, ainsi qu’à identifier les obstacles et minimiser les systématiques qui pourraient entraver son application. EUCLID va aussi observer l’univers très loin dans l’espace et dans le passé, des données qui devraient être significatives pour tester la méthode de Camille Bonvin, «Car avec les données dont on dispose actuellement, c’est trop proche et on n’obtient que du bruit».

    Et si l’univers n’était pas en extension?

    Au sein de cette même UNIGE, un autre scientifique vient de faire paraître une étude révolutionnaire, dans laquelle il regarde l’univers différemment. Les scientifiques ont constaté l’expansion de l’univers à cause du décalage vers le rouge: soit l’étirement de la longueur d’onde de la lumière vers l’extrémité la plus rouge du spectre lorsque l’objet qui l’émet s’éloigne de nous. Les galaxies éloignées ont un décalage vers le rouge plus élevé que celles qui sont plus proches de nous, ce qui suggère que ces galaxies s’éloignent de plus en plus de la Terre, explique LiveScience. Cette expansion irait en accélérant, ce qui est dû à la constante cosmologique ou énergie noire.

    Le professeur de physique théorique de l’Université de Genève Lucas Lombriser a pris le problème autrement. Dans un article paru dans «Classical and Quantum Gravity», «je procède à une reformulation mathématique des équations physiques, ce qui donne une interprétation différente de la physique, nous explique-t-il. Dans cette image du cosmos, l’univers est statique et plat et ne s’est jamais étendu. Le Big Bang est également présenté sous un jour différent. C’est la limite à laquelle toutes les masses des particules deviennent nulles».

    Mais d’où vient le décalage vers le rouge de la lumière? Il ne serait pas dû à l’expansion mais à une variation des masses de particules qui composent le champ de l’espace-temps. La constante cosmologique est fixée par la masse de ce champ et ce champ interagit avec les particules et fait évoluer leurs masses effectives. «J’ai été surpris que le problème de la constante cosmologique semble tout simplement disparaître dans cette nouvelle perspective sur le cosmos», a déclaré le professeur Lombriser à LiveScience.

    Il va plus loin puisque, dans son modèle, les fluctuations de ce champ ont les mêmes équations que les champs d’axions. «Les axions sont donc un candidat pour être la matière noire, qui dans ce cas est d’origine géométrique». Et cela supprime l’idée d’une énergie noire: «L’évolution des masses peut en principe imiter l’effet de l’énergie noire, de sorte que la phénoménologie observée est la même. Toutefois, il n’est pas nécessaire de disposer d’un champ d’énergie noire, étant donné que la constante cosmologique trouve une explication naturelle dans cette image».

    Pour le professeur, sa théorie n’est pas en contradiction avec celle de Camille Bonvin pour mettre à l’épreuve l’expansion de l’univers et l’énergie noire. «Toutes les prédictions observables restent les mêmes, et il n’y a donc pas de contradiction à ce niveau. Cependant, étant donné l’interprétation différente, on peut ensuite étendre le modèle à partir de ce point de vue différent. Ces extensions peuvent alors être testées, par exemple, avec la méthode développée par Camille Bonvin.».

    Et comment expliquer la gravitation si l’espace n’est plus courbé? «L’espace-temps n’est pas courbé, mais les échelles de temps, de longueur et de masse varient. On peut aussi l’interpréter comme la variation des constantes fondamentales. Je tiens à souligner que toute la physique observable reste la même au départ. L’intérêt de changer de point de vue sur le cosmos est d’obtenir de nouvelles perspectives sur la manière de résoudre certains des problèmes observationnels et théoriques que nous rencontrons avec notre modèle standard, tels que la constante cosmologique (ou énergie noire), la matière noire, l’asymétrie entre la matière et l’antimatière, et les tensions entre les mesures que nous avons trouvées. La nouvelle paire de lunettes que porte l’article permet de trouver de nouvelles approches pour résoudre plusieurs de ces problèmes».

    Source: https://www.lematin.ch/story/luniversite-de-geneve-sattaque-a-lexpansion-de-lunivers-976612252630

  • La bière donne-t-elle un gros ventre ?

    7
    1 Votes
    7 Messages
    99 Vues

    Tous les alcools favorisent la prise de poids puisque les molécules d’éthanol apportent des calories dites “vides” sans aucun nutriment à côté utile à l’organisme.

  • 2 Votes
    2 Messages
    68 Vues

    @duJambon a dit dans Un élément clé pour la vie découvert sur une lune de Saturne :

    même sur la planète naine Pluton.

    Ah bah quand même! C’est toujours agréable les petite reconnaissances… merci @duJambon ! :mouhaha:

  • Un robot capable d'imiter l'abeille à la perfection

    5
    0 Votes
    5 Messages
    103 Vues

    @Ashura J’aime bien ton optimisme :mouhaha: