L'histoire le la télévision analogique, ou séquence nostalgie
-
@Psyckofox Même pas un tamalou !
-
j’en ai 64 et oui c’est toute mon enfance,
il a fallut que j’ai 11 ou 12 ans pour que mes parents puissent s’offrir une télé !
-
Z’etes tous des gamins ! J’ai connu Vincent Auriol (pas personnellement
)…et je me souviens très bien d’avoir vu le couronnement d’Elizabeth 2 en mondovision en direct !
-
Un centenaire ?
On tient peut être le doyen du site -
Violence CosmoSeeders # Dev I.T Guy PW Addicta répondu à Psyckofox le dernière édition par Violence
@Psyckofox ha ha, va falloir créer une catégorie Orpéa
-
@Violence a dit dans Un peu d'histoire le la télévision analogique, ou séquence nostalgie :
@Psyckofox ha ha, va falloir créer une catégorie Orpéa
Oui mais avec une prise Ethernet !
-
Un des tous premiers jeux sur TV,le ping-pong.
Encore en ma possession
-
@alain06 a dit dans Un peu d'histoire le la télévision analogique, ou séquence nostalgie :
Un des tous premiers jeux sur TV,le ping-pong.
Encore en ma possession
J’ai connu aussi « 36 Chandelles »
-
@alain06 a dit dans Un peu d'histoire le la télévision analogique, ou séquence nostalgie :
J’ai connu aussi « 36 Chandelles »
Ah ! Jean Nohain ! On en fait plus des comme ça !
-
undefined duJambon a fait référence à ce sujet sur
-
undefined duJambon a fait référence à ce sujet sur
-
undefined duJambon a fait référence à ce sujet sur
-
La création difficile de la transmission TV de l’eurovision
Au début de l’ère de la télévision, faire passer des images télévisées à travers les Alpes relevait de l’exploit technique. Entre miracles sportifs, caméras embarquées et véhicules montés sur luges, l’Europe de la télévision était en marche.
Les premières émissions en Eurovision ont été diffusées dans les années 1950. La Coupe du monde de football de 1954, dont la finale se tient au stade du Wankdorf, à Berne, ainsi que le premier Concours Eurovision de la chanson, organisé à Lugano en 1956, restent gravés dans les mémoires. Pour l’Europe, ces retransmissions télévisées transfrontalières constituent une première. Ce succès se fonde sur un réseau européen de faisceaux hertziens. Le franchissement des Alpes par les images télévisées est central – l’opération ne s’effectuant toutefois plus en utilisant les cols alpins classiques, mais via le Jungfraujoch.
En 1956, alors que l’on dispose déjà de divers procédés d’enregistrement et d’archivage de sons produits dans les studios de radio, la technique télévisuelle, elle, n’en est qu’à ses balbutiements et ne s’intéresse guère à la conservation des émissions. Une technologie vidéo abordable et standardisée destinée à l’enregistrement des émissions TV fait défaut.
En Suisse, le gouvernement confie les aspects techniques de la télévision à l’administration publique des Postes, téléphones et télégraphes (PTT). En vue de la retransmission de la Coupe du monde de football, les responsables commandent pour la télévision suisse un véhicule de reportage TV entièrement équipé de type Commer Marconi en Angleterre, pays pionnier de la télévision, où ils vont le chercher eux-mêmes.
Il n’existe pas encore de personnel formé à la production d’émissions de télévision. Pour la réalisation, on fait appel à des professionnels du théâtre, tandis que les studios de radio suisses fournissent eux aussi un peu de savoir-faire pour la production d’émissions complexes. La télévision suisse coopère aussi parfois avec des diffuseurs étrangers.
Contrairement aux anciennes images de télévision, le premier véhicule de reportage télévisé suisse a été conservé dans la collection du Musée de la communication. Le «Mathusalem» de la télédiffusion, en service de 1954 à 1966, n’est pas exposé actuellement. Le véhicule se trouve dans le dépôt du musée, dans l’ancienne station d’émission à ondes courtes de Schwarzenburg.
L’intérieur du premier wagon de reportage télévisé de la télévision suisseQuant au néologisme «Eurovision», on le doit au journaliste britannique George Campey, et il s’est imposé en un temps record pendant les «Semaines européennes de la télévision» de juin et juillet 1954. Avec la retransmission du couronnement de la reine Elisabeth II le 2 juin 1953, la BBC prouve que des images télévisées peuvent franchir les frontières nationales. La cérémonie peut être suivie en direct en France, aux Pays-Bas et en Allemagne.
Dans les années 1950, pour retransmettre les émissions de l’Eurovision en temps réel, on n’a ni satellites ni fibre optique. On ne peut s’appuyer que sur le réseau européen de transmission hertzienne, alors en construction – également connu en Suisse sous le nom de réseau d’ondes dirigées. Des ondes radio sont envoyées par des antennes directives sous forme de faisceaux, et la transmission électromagnétique du signal est concentrée sur une ligne directe reliant deux antennes, entre lesquelles il faut donc une visibilité constante. Le véhicule de reportage évoqué plus haut est donc accompagné d’un autre véhicule équipé d’une antenne directionnelle mobile. Pour diffuser en direct, il faut commencer par mettre en place sur le site une liaison par ondes dirigées.
Ce plan du réseau européen de faisceaux hertziens datant de l’été 1954 montre l’importance de la station du Jungfraujoch comme point de passage. C’est par ce relais que les données audiovisuelles franchissent les AlpesA partir de la fin des années 1940, les ondes dirigées sont envisagées comme alternative aux câbles téléphoniques posés par exemple dans le tunnel de base du Saint-Gothard, qui atteignent leurs limites. Pendant l’été 1948, les PTT évaluent donc de possibles liaisons par ondes dirigées pour franchir les Alpes. Pour y parvenir, ils instaurent une coopération qui va s’avérer typique de l’époque de la Guerre froide.
Munis de télescopes, de projecteurs de signaux, de systèmes techniques pour faisceaux hertziens et de matériel d’escalade en quantité, une petite troupe s’élance, composée d’éléments des PTT, de la section Service de transmission du service du génie et de la section technique militaire du Département militaire. L’essentiel des instruments de mesure est fourni par la société argovienne Brown Boveri & Cie. C’est donc une sorte de petit complexe militaro-industriel suisse qui effectue les tests de faisceaux hertziens.
Des conditions idéales
La ligne Monte Generoso-Jungfraujoch-Chasseral se révèle idéale. Les deux premiers points sont déjà accessibles par voie ferrée et disposent d’infrastructures touristiques. Du haut du Monte Generoso, un panorama s’ouvre au sud sur la plaine du Pô et certaines zones des Apennins, tandis que côté nord, on aperçoit le Jungfraujoch. Du Jungfraujoch, on peut embrasser du regard une grande partie du Plateau suisse et le Jura. Des conditions idéales, donc, pour des liaisons par ondes dirigées! Enfin, le Chasseral permet de transmettre les signaux vers la France et l’Allemagne.
La recherche de l’emplacement idéal dans l’environnement de haute montagne du Jungfraujoch pose de grandes difficultés au petit groupe des PTT. Les vents pouvant aller jusqu’à 100 km/h, le givre et la neige soufflée endommagent les antennes installées à titre expérimental, placées dans une tente «Gotthard» rudimentaire de l’Armée suisse. Le matériel technique pour les ondes dirigées est arrimé à une luge hissée par cordes sur la crête. Sujets au vertige, s’abstenir! L’alimentation électrique est assurée par un câble de 800 mètres de long raccordé à la gare du Jungfraujoch. Finalement, un point idéal est identifié.
Fin août 1948, la liaison est testée, avec démonstration devant les huiles de la conférence des directeurs des PTT, qui pour l’occasion ont gravi le Chasseral. Pour le moment, il s’agit surtout de délester les câbles téléphoniques qui passent par le Saint-Gothard, mais tout le monde a conscience que la liaison testée pourra aussi servir à la transmission de signaux télévisés.
Pour les essais d’ondes dirigées sur le Jungfraujoch, les PTT testent différents types d’antennes et différents emplacements. Ici, une antenne Chireix-Mesny en dessous de l’observatoire du Sphinx, en 1952Située sur la crête orientale de la Jungfrau, à 3705 mètres d’altitude, la station relais radio du Jungfraujoch est mise en service à temps pour les émissions en Eurovision de l’année 1954. L’accès à cette station des PTT se fait par un tunnel creusé spécialement à cet effet, dont 150 mètres traversent la «glace éternelle». Le dénivelé de 255 mètres par rapport à la gare du Jungfraujoch est ensuite franchi par un funiculaire souterrain. Le 28 mai 1954, la NZZ annonce que l’axe européen de télévision Hambourg-Rome est prêt à fonctionner.
En Europe, plus de 5000 kilomètres de liaisons par faisceaux hertziens s’apprêtent à retransmettre la Coupe du monde de football. Elles garantissent la diffusion en direct des images au Royaume-Uni, en France, en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne, au Danemark et en Italie. Les bandes-son accompagnant les images, qui proviennent des commentateurs envoyés sur place par chaque pays, continuent pour certaines à être transférées par câbles téléphoniques puis associées aux images dans le pays de destination.
Vue aérienne de la station radio du Jungfraujoch en 1963. C’est par ce relais que les images de télévision franchissent les Alpes. D’autres faisceaux hertziens servent au téléphone, ce qui permet de délester les câbles téléphoniques nord-sud
La station relais radio de la Jungfrau avec ses nouveaux équipements, vers 1970Par combien de personnes la Coupe du monde a-t-elle été suivie à la télévision? On trouve des chiffres variés, allant de 40 à 90 millions. Dans son rapport de gestion 1954, la SSR mentionne 4 millions de téléspectateurs et téléspectatrices – chiffre qui se réfère sans doute au nombre total d’appareils de télévision connectés. A cette époque, il est encore rare qu’un foyer possède un poste. Pour regarder les matchs, la plupart des gens se rassemblent au restaurant, dans un magasin de radio-télévision, ou dans le seul salon de la rue équipé d’un téléviseur. Les «fan zones» ne sont donc pas une invention datant des grands écrans et des vidéoprojecteurs.
Source et plus: https://www.watson.ch/fr/blogs/suisse/281428570-eurovision-l-exploit-suisse-qui-a-change-la-tele-en-europe
Beaucoup de fondues, raclettes et surtout roëschti, voire des cocoricos on été sabrés dans ce raccourci.
-
J’aime bien la photo du mec qui clope en grimpant…
-
Ah ! Merci pour cette retro, @duJambon bravo !
Merci @michmich d’avoir rappelé Folon, c’était culte et ça a fait de moi un couche tard et après un oiseau de nuit.
Dans un peu plus de un mois, je vais taper mon 3/4 de siècle (c’est pour le classement des vielles carnes)
Premier poste en 1958, un Visavox, première série, Ivanohé, première animation , un truc dont je ne retrouve aucune trace, juste je me souviens du générique, un personnage dans un cockpit d’avion vu en contre plongée avec il me semble une musique style Offenbach… Si quelqu’un a des indices je suis preneur, mais évidemment faut être de ma génération.
Pour ceux qui prétendent avoir connu Auriol, ça m’étonne un peu, avant 58 c’était Coty, et moi je l’ai connu, nananère !
En tout ça encore merci pour ces belles pages d’histoire. -
@Violence
Oh non, beaucoup plus vieux que ça, 58 ou 59. Le pilote il avait un look RAF de la WW2. Le cockpite était ouvert et l’avion sensément en piqué. -
-
N & B indeed
-
suis-je bête