L'industrie du jeu vidéo en "mode survie" face à une baisse historique de sa croissance
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Les visiteurs explorent le musée OXO de Madrid, qui a ouvert ses portes dans le centre-ville de Madrid, en Espagne, le 2 décembre 2024Pendant longtemps, la situation de l’industrie vidéoludique n’a fait que s’améliorer. Entre 2017 et 2021, les revenus mondiaux du secteur du jeu vidéo ont connu une forte progression, passant de 131 à 211 milliards de dollars. Mais ces trois dernières années, la croissance est au point mort, ou presque. Décryptage de la radio publique alémanique SRF.
D’abord, le diagnostic: le patient est malade. Depuis la fin de la pandémie de Covid-19, l’industrie du jeu vidéo stagne, avec, pour les trois dernières années, des chiffres bien inférieurs aux attentes.
Alors qu’elle atteignait 13% par an entre 2017 et 2021, faisant passer les revenus mondiaux du secteur de 131 à 211 milliards de dollars, la croissance annuelle de l’industrie du jeu vidéo a chuté à seulement 1% entre 2021 et 2023, relate un rapport du Boston Consulting Group. Avec un revenu de seulement 214 milliards de dollars en 2023, conséquence de cette chute vertigineuse du taux de croissance.
Situation morose
Et ce n’est pas tout. Les joueurs passeraient moins de temps à jouer à des jeux vidéo. Depuis 2021, les heures passées à gamer dans le monde ont diminué de plus de 30%, et peu de nouveaux joueurs rejoignent la sphère vidéoludique.
Des échecs retentissants – comme celui de “Concord”, qui a perdu environ 400 millions de dollars – sont aussi devenus plus fréquents.
Enfin, ces dernières années, de nombreux studios ont été fermés et environ 40’000 personnes ont été licenciées.
D’après Guido Berger, journaliste au pôle numérique de SRF, il y a plusieurs raisons à ce climat morose.
Les jeux sur smartphone stagnent
L’essor considérable des jeux sur smartphone a été l’un des principaux moteurs de croissance de la dernière décennie. Mais les jeux sur smartphone ont perdu de leur élan.
Les utilisateurs actuels dépensent moins (en 2024, ils sont 27% de moins aux États-Unis qu’en 2021) et passent beaucoup moins de temps à jouer. Les plateformes vidéo comme TikTok, Instagram et YouTube, en particulier, concurrencent les jeux.
La croissance n’est pas répartie uniformément
Nintendo a été le principal moteur de la croissance des consoles ces dernières années. PlayStation et Xbox n’ont, eux, pas réussi à augmenter leurs ventes ni à attirer de nouveaux joueurs. Et les joueurs Nintendo adoptent un comportement particulier. Ils achètent environ 25% de nouveaux jeux en moins, et environ la moitié de ces jeux ne proviennent que de Nintendo.
Sur PC, la croissance a été principalement tirée par l’essor du jeu vidéo en Chine. Cependant, les joueurs chinois sont peu enclins à jouer à des jeux étrangers. Plus de 80% des revenus restent dans le pays. La croissance a donc été très inégalement répartie, et l’ensemble du secteur n’en a pas bénéficié.
Prix et coûts
Il est inhabituel que les studios ajustent à la hausse les prix d’achat des jeux à l’inflation - notamment pour des raisons de marketing et de compétitivité. Par conséquent, depuis les années 90, les prix d’achat réels ont fortement diminué pour les commerçants du secteur.
L’industrie a donc tenté de générer des revenus grâce aux jeux eux-mêmes, par exemple en vendant des costumes virtuels ou des fonctionnalités supplémentaires. Cependant, ces revenus stagnent car les joueurs passent moins de temps à jouer. De plus, les achats intégrés entraînent des coûts de développement plus élevés, un jeu devant être continuellement mis à jour avec de nouveaux contenus.
Surtout, les coûts de production ont explosé. Dans les années 2000, un jeu “blockbuster” disposait d’un budget de 50 millions de francs suisses. Aujourd’hui, ce sont 500 millions qui sont dépensés.
Spirale négative sans fin?
L’industrie du jeu vidéo est désormais prise dans un cercle vicieux. Les ventes stagnent, les coûts augmentent, les profits chutent et le risque s’accroît. De nombreux investisseurs jugent le risque trop élevé et investissent moins dans l’industrie du jeu vidéo.
Il en résulte une baisse de l’innovation et du succès, ce qui entraîne une diminution du nombre de nouveaux joueurs, ce qui pèse sur les ventes.
On ne sait pas encore clairement comment l’industrie du jeu vidéo pourra échapper à cette spirale négative.
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@duJambon a dit dans L'industrie du jeu vidéo en "mode survie" face à une baisse historique de sa croissance :
Il est inhabituel que les studios ajustent à la hausse les prix d’achat des jeux à l’inflation - notamment pour des raisons de marketing et de compétitivité. Par conséquent, depuis les années 90, les prix d’achat réels ont fortement diminué pour les commerçants du secteur.
Ah bon ???
Moi ce que je vois c’est que le prix des jeux augmentent d’années en années…
Y a quelqu’un qui ment ou qui se fout de notre gueule, là…
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@BahBwah Le contenu augmente et même beaucoup plus que le prix, quand tu vois un idiana jones, le coût de la recherche, ses paysages, ses décors et ses personnages, ça n’a rien de commun avec le premier tomb raider et je ne parle même pas de la complexité du jeu.
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Mouais, mais ça n’explique pas pourquoi les disques jeux sont moins chers que les versions dématérialisées (sur PS5 pour moi)…
Je connais leur “excuse” mais pour moi ça ne tient pas… -
Disons qu’un AAA qui sort maintenant coûte nettement plus cher à produire comparé à ceux d’il y a 20 et plus.
Du coup, si t’en vend autant voire moins… forcément qu’il est difficile de parler de croissance. -
@BahBwah Peut-être une question de quantité, ou parce que les revendeurs tirent au maximum sur leur marge…
Personnellement, j’ai rarement regretté un centime de mes jeux achetés (je n’achète que des AAA) et même, j’achète de plus en plus des versions luxes, alors que je me fiche éperdument des livrets d’arts ou autres bidules qui accompagnent le jeu, tellement j’estime qu’il faut encourager le développement de ceux-ci.
J’ai même racheté des versions dématérialisées (après baisse de prix conséquente quand même), pour me débarrasser de l’obligation d’insérer les disques (PS 4 et 5).
Et des remastérisations à la pelle (plein pot pour ceux-là).
Du côté des déceptions récentes, Avatar et Silent Hill, pas encore finis, mais je vais m’y remettre, au moins pour ce dernier.
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De toute manière, ces jeux ne vous appartiennent pas.
V:\> █░░ PR4IS3 TH3 C0D3 ░░█ ✌(◕‿-)✌
╚═ Admin, Dev et auteur de la plupart des bugs de PW…░░░▒▒▒▓▒▒▒░░░
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Effectivement, tant que ce n’est pas du physique à l’ancienne, le démat ne nous appartient pas (il appartient aux serveurs des boîtes et une fois le serveur fermé, ton jeu tu peux t’asseoir dessus).
Quand tu as un jeu qui coûte 80/90 euros même pas fini et que tu veux l’avoir à 100% avec des dlc merdique pour certains, t’as le jeu en démat qui frise carrément entre 180 et 600 euros si tu veux l’avoir entier avec les dlc et compagnie.Donc avis perso, les jeux consoles coûtent très cher (contrairement aux jeux pc où tu peux avoir des ristournes à droite et à gauche…et tous ça, effectivement malheureusement, en démat).
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Même avec le support physique, les jeux sur consoles sont maintenant dépendants du serveur, c’est pour ça que je suis passé au démat, parce que c’est de toute façon perdu d’avance, le seul intérêt des supports physiques, c’est de pouvoir revendre le support pour acheter un autre jeu, mais vu la manière dont les prix baissent avec le temps…
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Voila… seul le téléchargement permet de posséder la chose.
Ce pourquoi je n’achète presque plus de jeux. C’est vraiment quand je n’ai pas le choix.C’est aussi pour cela que j’achète des vinyles et que j’ai mes sons en local et que je ne fais aucun streaming musical. Le seul streaming que je peut faire est en local ou à distance mais chez moi, enfin j’me comprends
c’est à moi, je le possède et l’objet est magnifique.
Le streaming, tu possèdes que dalle, tu te fais enculé et tu encules les artistes par la même occasion.
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Le seul démat que tu pourrais dire que tu possèdes, sont les jeux GOG dépourvu de drm, les jeux physiques à l’ancienne et le Warez…le reste c’est juste du vent ^^
