Actualités High-Tech

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    Protocole intéressant …Merci pour ces infos ; je vais marquer cette page pour plus tard…

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    @michmich
    Un moulin ?

    Pas certain que tu puisse facilement trouver un parking pour ton véhicule avec son réservoir de la taille d’une rivière.

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    @Raccoon C’est une bonne nouvelle, ce qui est malheureux c’est que ce soit sous la pression du gouvernement Américains parce que Cook n’a pas eu les couilles de refuser. Steve Jobs lui n’aurait jamais accepté cela.

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    @Pluton9 Espérons…

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    Le moteur de recherche allemand à but non lucratif Ecosia se propose pour assurer la gestion du navigateur Chrome en lieu et place de Google, dans le cadre du procès antitrust qui doit décider d’un éventuel démantèlement des activités de la firme américaine.

    La justice américaine pourrait-elle décider de confier Chrome, le navigateur Web le plus utilisé au monde, à un petit moteur de recherche allemand dont les revenus servent à planter des arbres ? C’est l’hypothèse soutenue par Ecosia : l’entreprise à but non lucratif vient en effet de soumettre une proposition en ce sens au juge Amit Mehta, qui pilote le procès opposant le ministère de la Justice des États-Unis à Google, pour abus de position dominante.

    La proposition n’a pas été rendue publique, mais c’est l’agence Reuters qui s’en est fait l’écho, jeudi. Selon cette dernière, Ecosia propose d’assurer la gérance de Chrome pour une durée de dix ans. L’entreprise allemande serait responsable du navigateur, mais ce dernier resterait la propriété de Google. La firme de Mountain View recevrait par ailleurs une compensation financière en échange de ce transfert.

    Une reprise gratuite, pour rendre service

    Christian Kroll, CEO d’Ecosia, a livré quelques détails supplémentaires à Techcrunch. D’après lui, Chrome aurait la capacité de générer l’équivalent de 1000 milliards de dollars de chiffre d’affaires au cours des dix prochaines années. La valorisation du navigateur, s’il devait être vendu aux enchères, se chiffrerait alors en centaines de milliards de dollars. Une enveloppe telle que seule une grande entreprise de la tech pourrait prétendre au rachat, ce qui conduirait, d’une façon ou d’une autre, à reproduire une situation d’abus de position dominante.

    D’où cette idée de reprendre Chrome gratuitement. Christian Kroll évoque le schéma suivant. Google transfère la gestion de Chrome à Ecosia, qui s’engage si nécessaire à conserver les employés associés. La firme de Mountain View conserve la propriété intellectuelle de Chrome, et profite d’une compensation financière fixée à 40 % des revenus générés par le navigateur, soit, dans l’hypothèse avancée des revenus à dix ans, 400 milliards de dollars. Google reste par ailleurs le moteur de recherche par défaut.

    Ecosia de son côté mettrait à profit les 60 % restants – 600 milliards de dollars, pour financer des projets à vocation écologique, conformément à sa mission première. D’après Techcrunch, l’entreprise allemande aurait illustré sa proposition de quelques exemples, tels que planter des arbres (sa marque de fabrique), soutenir des projets d’agroforesterie, ou investir dans des technologies d’IA « vertes ».

    […]

    Source et suite : next.ink

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    Tirer une énergie propre directement de l’eau: un rêve devenu réalité? Au Japon, une telle “énergie bleue” existe: le pays vient d’ouvrir sa première centrale à énergie osmotique, la seconde et la plus grande au monde. Celle-ci repose sur une réaction naturelle entre eau douce et eau salée. Peut-être pas une solution miracle, mais elle n’est pas à négliger pour l’avenir.

    Le monde attend impatiemment la prochaine révolution énergétique, celle qui nous permettra de faire tourner proprement nos économies tout en nous affranchissant enfin du carbone. De grands espoirs reposent sur la fusion, une source d’énergie nucléaire virtuellement illimitée et exempte de déchets toxiques. Ces dernières années, les réactions prometteuses s’enchaînent dans des laboratoires, mais les applications commerciales de tels réacteurs à fusion restent encore une perspective lointaine.

    Une autre source d’énergie, moins spectaculaire, mais en théorie très efficace, se développe toutefois en parallèle: l’énergie osmotique, ou énergie bleue. Celle-ci est obtenue lorsque deux eaux ayant des concentrations en sel différentes se rencontrent: de l’eau de mer et de l’eau de rivière, par exemple.

    L’osmose de l’eau

    Si cette réaction est observable à l’embouchure des fleuves, dans une centrale, les deux eaux se trouvent dans des compartiments distincts, séparés par une membrane semi-perméable. Comme l’eau cherche l’équilibre, le liquide moins salé traverse la membrane, ce qui fait monter la colonne d’eau de l’autre côté.

    Lorsque l’eau douce et l’eau salée se rencontrent, un gradient naturel de salinité se crée, incitant les ions à migrer du côté le moins salé afin d’atteindre l’équilibre. Le mouvement de l’eau et des ions génère une différence de pression.

    Il suffit ensuite d’utiliser cette différence de pression entre les deux compartiments pour faire tourner une turbine, et donc générer de l’électricité. Le seul “déchet” que l’on obtient avec la filière osmotique est de l’eau saumâtre.
    880.000 kilowattheures par an

    Le Japon a inauguré sa première centrale électrique osmotique dans la ville de Fukuoka, située au sud-ouest du pays, relève ‘The Guardian’. Celle-ci devrait produire environ 880.000 kilowattheures d’électricité par an, soit suffisamment pour alimenter une usine de dessalement qui fournit de l’eau douce à la ville et aux zones environnantes. Si elle était utilisée pour alimenter des foyers en électricité, elle pourrait en prendre en charge approximativement 220. C’est là une échelle encore très modeste, alors que la station japonaise est la seconde et la plus grande au monde. L’autre centrale osmotique fonctionnelle se trouve au Danemark. D’autres projets sont à l’étude en Norvège et en Australie.

    Si l’énergie osmotique a été inscrite en 2022 dans une directive de l’Union européenne comme une source d’énergie renouvelable au même titre que l’énergie solaire ou éolienne, son efficacité reste encore à démontrer à plus grande échelle. L’énergie bleue est bien propre, mais les pertes énergétiques sont importantes lors du pompage de l’eau vers la centrale électrique et lors de son passage à travers les membranes. Le rendement reste donc, pour l’instant, limité, bien qu’il ait l’avantage sur le solaire et l’éolien d’être continu.
    Un rendement encore faible

    La centrale de Fukuoka teste toutefois de nouvelles méthodes prometteuses. Elle ne fonctionne pas à l’eau de mer, mais aux résidus de saumure de l’usine locale de dessalination. Beaucoup plus salée, cette saumure permet une réaction bien plus importante. Et comme la centrale alimente l’usine, la boucle est bouclée. Une telle technique pourrait s’avérer payante en bordure de lacs salés, en Australie ou aux États-Unis, ou de la mer Morte.

    Moins connue que les énergies vertes, cette énergie bleue doit encore révéler son véritable potentiel. À l’échelle mondiale, celui-ci a été estimé à plus de 15.000 TWh, soit 74 % de la consommation mondiale d’électricité en 2011. Mais une étude de 2016 a revu ce chiffre à la baisse, avec plutôt 3 % de la consommation électrique mondiale, une fois tenu compte des contraintes techniques ou environnementales. Soit de quoi alimenter la France.

    Source: https://www.7sur7.be/ecologie/le-japon-ouvre-sa-premiere-centrale-a-lenergie-bleue-quest-ce-que-cest~aab04b6f/

    Beaucoup trop cher… mais intéressant

  • USA: Le frein à l'adoption des véhicules électriques

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    Perso je suis très contente de ma BYD.

    Quant au cas des “trajets de vacances”, je n’ai jamais compris. Ça coûte moins cher en entretien et en assurance de louer une voiture que de prendre la sienne. Problème réglé.

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    Dans le septième épisode d’Écosystème, Louise Vialard, chargée de déploiement du programme Alt Impact pour l’ADEME et élue nantaise, détaille les enjeux que le déploiement d’une logique de numérique responsable soulève dans un territoire.

    En France, 94 % des ménages avaient accès à internet en 2024 et 8 personnes sur dix s’y connectaient chaque jour. Dans ce contexte, le gouvernement fait depuis plusieurs années de la transition numérique un élément essentiel, aussi bien à l’activité économique qu’à la vie démocratique.

    Cela se traduit dans des projets comme Albert, l’IA du gouvernement, le programme « Osons l’IA », qui vise à pousser l’adoption d’intelligence artificielle dans tous les secteurs économiques, mais aussi, sur le temps long, aux vastes processus de dématérialisation des services publics.

    Mais sur le terrain, qu’est-ce que ça implique de proposer ces services connectés ? Comment déployer des services publics numériques, ou des outils numériques destinés aux fonctionnaires et agents de l’État, quand on s’intéresse en plus à la minimisation des impacts environnementaux de ces technologies ?

    Dans le septième épisode d’Écosystème, Next a rencontré Louise Vialard, chargée de déploiement du programme Alt Impact de l’ADEME, l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, et élue écologiste à la métropole de Nantes, où elle est déléguée à l’e-citoyenneté, au numérique responsable et à l’open data.

    Pour écouter « Numérique électrique, numérique responsable », vous avez deux options : le player en bas de cet article, ou sur toutes les bonnes applications de podcast. Pour en lire des extraits, un peu de patience : un article remontera dans les prochains jours dans le fil d’actualité de Next.

    Pour ne manquer aucun futur épisode et nous aider à atteindre un large public, abonnez-vous dès aujourd’hui au fil audio de Next. Mettez-nous des étoiles sur votre application, recommandez-nous… ça nous est toujours utile !

    >> EPISODE 7 - ECOUTER DANS UN NOUVEL ONGLET <<

    Crédits :

    Écosystème est un podcast de Mathilde Saliou produit par Next. Réalisation et mixage : Clarice Horn. Identité graphique : Flock. Rédaction en chef : Sébastien Gavois. Direction de la rédaction : Alexandre Laurent.

    Musique : ANTISOUND - Internet Forest / ANTISOUND - My internet lover / MV - If I wait – Courtesy of Epidemic Sound

    Source : next.ink

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    Autre usage domestique à attendre de ce bot high-tech : l’équiper d’un gant de latex ou de textile ultra-douceur oint de lubrifiant intime après avoir fluidifié ses mouvements (il ne faudrait pas déchirer le frein ou transpercer la paroi vaginale jusqu’au sang suite à un bug rebelle).

    Pour 60.000 € max et même si le prix de vente baisse, pour le tirage de nouilles ou le ramonage de foufoune en solitude, il y aura toujours des clients.

    Pareil pour se faire torcher le derche en douceur sans faire claquer les hémorroïdes ou se décrotter le nez.

    Et ça aussi, ça change tout.

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    Dans le sixième épisode d’Écosystème, le patron de l’entreprise EcoMicro, Julien Maranon, détaille les enjeux du reconditionnement et du recyclage d’équipements numériques.

    En 2022, les humains ont produit 62 milliards de kilos de déchets électroniques, d’après les calculs de l’institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (Unitar). Ce chiffre représentait une hausse de 82 % par rapport au total des déchets électroniques produits en 2010. En parallèle, le marché du reconditionné s’étend (1 smartphone sur 5 était d’occasion en France en 2024, selon Kantar), mais à un rythme plus lent.

    Qu’implique le reconditionnement des équipements numériques ? Comment sont-ils recyclés, lorsque leurs composants sont trop abimés pour être réemployés ? Pour en discuter, Next a rencontré Julien Maranon. À la tête d’EcoMicro, il propose de la collecte et du reconditionnement ou du recyclage d’équipements numériques aux entreprises girondines.

    Pour écouter « Démonter, remonter, recycler », vous avez deux options : le player en bas de cet article, ou sur toutes les bonnes applications de podcast. Pour en lire des extraits, un peu de patience : un article remontera dans les prochains jours dans le fil d’actualité de Next.

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    >> EPISODE 6 - ECOUTER DANS UN NOUVEL ONGLET <<

    Crédits :

    Écosystème est un podcast de Mathilde Saliou produit par Next. Réalisation et mixage : Clarice Horn. Identité graphique : Flock. Rédaction en chef : Sébastien Gavois. Direction de la rédaction : Alexandre Laurent.

    D.W.B  - Norman Sand - Instruments / Hanna Lindgren  - Immersion / Martin Goffin - Inez / Otherguys- Orbit / MV - If I Wait (Instrumental Version) — Courtesy of Epidemic Sound

    Source : next.ink

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    Ce serait quand même bien relou de devoir montrer sa carte d’identité à un flic à chaque fois qu’on veut regarder une vidéo sur le net, non ? Ce serait absurde, vous ne trouvez pas ? Et bien c’est pourtant ce qui se passe de plus en plus sur le web car entre le Royaume-Uni et son Online Safety Act, la Floride, le Tennessee, la Caroline du Sud et même l’Europe avec ses nouvelles régulations, on nous demande maintenant de scanner nos papiers d’identité ou de prendre un selfie pour accéder à certains sites. Heureusement, NextDNS vient de sortir l’artillerie lourde contre cette dérive.

    Il y a quelques jours donc, NextDNS a lancé une nouvelle fonctionnalité qui fait déjà beaucoup parler d’elle à savoir le contournement automatique des vérifications d’âge par DNS. Le principe c’est qu’au lieu de balancer vos papiers d’identité à des sites dont vous ne savez rien, NextDNS intercepte vos requêtes DNS et les fait passer par des serveurs proxy situés dans des pays où ces vérifications débiles n’existent pas. C’est plus subtil qu’un VPN qui reroute tout votre trafic car ça se passe uniquement au niveau DNS.

    L’activation est d’une simplicité enfantine puisqu’il suffit d’aller sur my.nextdns.io, dans l’onglet Settings, et vous activez simplement l’option “Bypass Age Verification”. Et hop, c’est parti. Pas d’installation compliquée, pas de configuration alambiquée. Le tout est disponible même dans la version gratuite de NextDNS.

    La position de NextDNS est claire :

    Donner vos papiers gouvernementaux à des sites random est un énorme risque pour la vie privée.

    Difficile de leur donner tort. On parle quand même de sites qui vous demandent votre carte d’identité, votre permis de conduire, parfois même un selfie avec le document en main. Tout ça stocké on ne sait où, protégé on ne sait comment. Bref, un paradis pour les hackers et les usurpateurs d’identité.

    Selon les premiers retours des utilisateurs, ça ne marche bien mais pas partout. Par exemple, Twitter (pardon, X) et Reddit résistent encore à la technique. YouTube aussi, mais c’est logique car pour les vidéos avec restriction d’âge, ils demandent une connexion à votre compte Google, ce qui empêche complètement l’astuce DNS.

    NextDNS précise bien que les utilisateurs qui activent cette fonction reconnaissent avoir l’âge légal pour accéder au contenu. C’est leur façon de se couvrir juridiquement. Techniquement, contourner ces vérifications n’est pas illégal dans la plupart des pays, mais ça peut violer les conditions d’utilisation des plateformes donc si vous vous faites prendre, votre compte pourrait être suspendu définitivement.

    Le problème en fait, c’est que ces lois censées protéger les mineurs créent un risque énorme pour la vie privée de tous les adultes. Avant, surfer sur Internet était anonyme par défaut et maintenant, on vous demande de vous identifier formellement pour accéder à du contenu parfaitement légal.

    D’autres solutions existent bien sûr. Les VPN restent une option, même si c’est plus lourd et plus cher qu’une simple configuration DNS. Certains utilisent aussi des DNS privés alternatifs, mais l’approche de NextDNS a l’avantage d’être gratuite, simple et relativement efficace pour la majorité des cas.

    NextDNS travaille apparemment à étendre la compatibilité avec plus de sites et en attendant, c’est déjà un bon pied de nez à cette surveillance généralisée qui s’installe petit à petit sur le web…

    – Sources : ghacks.net

    https://korben.info/nextdns-vous-evite-montrer-vos-papiers.html

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    J’avais lu les sources. Changer un DNS est je pense à la portée de toua avec un peu de bonne volonté. Pas qu’aux admins réseau. Idem pour Pi-Hole ou ADGUARD home avec un tuto clair.

    Il y a pas mal de vieux d’anciens 🙂 ici qui savent le faire par exemple !

    Pour info, Pi-hole peut être utilisé de l’extérieur 😉

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    Aussi crédible que la masturbation rend sourd :ahah:

    singe sourd.png

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    Dans le cinquième épisode d’Écosystème, la développeuse Anaïs Sparesotto détaille les enjeux que soulève l’écoconception de services numériques.

    En 1965, le physicien Gordon Moore énonçait une loi empirique selon laquelle la puissance de calcul des ordinateurs doublerait chaque année grâce aux progrès des microprocesseurs. Jusqu’à la fin des années 2000, l’industrie de l’électronique a plutôt bien réussi à respecter cette théorie, ce qui a permis la miniaturisation de nos équipements numériques.

    Mais pendant que la partie matérielle gagnait en capacité, la partie logicielle, elle, s’étendait sans trop se poser de question. La dynamique est telle qu’entre 2010 et 2020, le poids des sites web a été multiplié par 10, selon GreenIT.

    En quoi est-ce que cet étalement joue sur les performances de nos outils numériques, donc sur leur impact environnemental ? Comment la contrer ? Dans quelle mesure réfléchir à l’écoconception de services numériques permet aussi de répondre à des enjeux de sécurité technique ou d’accessibilité ? Développeuse web chez Toovalu et formatrice à l’Ada tech School, Anaïs Sparesotto évoque tous ces sujets dans le cinquième épisode d’Écosystème.

    Pour écouter « Des services numériques légers comme l’air », vous avez deux options : le player en bas de cet article, ou sur toutes les bonnes applications de podcast. Pour en lire des extraits, un peu de patience : un article remontera dans les prochains jours dans le fil d’actualité de Next.

    Pour ne manquer aucun futur épisode et nous aider à atteindre un large public, abonnez-vous dès aujourd’hui au fil audio de Next. Mettez-nous des étoiles sur votre application, recommandez-nous… ça nous est toujours utile !

    >> EPISODE 5 - ECOUTER DANS UN NOUVEL ONGLET <<

    Crédits :

    Écosystème est un podcast de Mathilde Saliou produit par Next. Réalisation et mixage : Clarice Horn. Identité graphique : Flock. Rédaction en chef : Sébastien Gavois. Direction de la rédaction : Alexandre Laurent.

    Van Sadano - Ayama / Van Sadano - Orbit / Daniel Jorge - Constellations / Van Sadano - Naiad / Blue Saga - Neutral State / Anthony Earls - Hydrogenic / Gridded - Experimental / Ryan James Carr - Lost Lover Undercover / MV - If I Wait (Instrumental Version) — Courtesy of Epidemic Sound

    Source : next.ink

  • AI Act : Le guide de survie pour les éditeurs web

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    Bon, on est le 31 juillet 2025 et dans deux jours, c’est le grand chamboulement. L’AI Act entre en application et j’ai vu passer tellement de conneries sur le sujet que j’ai décidé de vous faire un guide clair et net. Parce que non, vous n’allez pas devoir mettre “CONTENU GÉNÉRÉ PAR IA” en gros sur chaque article de votre blog.

    Alors respirez un coup, prenez un café, et on va démêler tout ça ensemble. Je vous promets qu’à la fin de cet article, vous saurez exactement ce que vous devez faire sur votre site. Et surtout, ce que vous n’êtes PAS obligé de faire.

    L’AI Act, c’est donc le nouveau règlement européen sur l’intelligence artificielle. Un peu comme le RGPD mais pour l’IA. Et comme le RGPD, ça s’applique à tous ceux qui proposent des services dans l’Union européenne, même si vous êtes basé aux États-Unis ou sur Mars.

    Le truc important à comprendre, c’est que l’AI Act fonctionne par niveaux de risque. Plus votre système d’IA présente de risques, plus vous avez d’obligations. Pour nous, éditeurs web et créateurs de contenu, on est généralement dans la catégorie “risque limité”, ce qui veut dire qu’on a principalement des obligations de transparence.

    Et c’est là que ça devient intéressant car c’est l’article 50 du règlement qui définit ces obligations de transparence, mais il y a plein d’exemptions que personne ne vous raconte.

    Concrètement, si vous utilisez l’IA pour générer du contenu sur votre site, vous devez en informer vos utilisateurs. Mais attention, ce n’est pas aussi simple que “mettez une mention partout”.

    Voici ce que dit précisément le texte :

    Pour les contenus type deepfake (images, audio, vidéo) : Vous devez indiquer que le contenu a été artificiellement généré ou manipulé. Pour les textes d’information publique : Si vous utilisez l’IA pour générer des textes “dans le but d’informer le public sur des questions d’intérêt public”, vous devez le signaler. Pour les chatbots et assistants : Vous devez informer les utilisateurs qu’ils interagissent avec un système d’IA.

    Mais voilà le twist, ces obligations ne s’appliquent pas dans tous les cas car l’AI Act prévoit plusieurs cas où vous n’avez pas besoin de signaler l’utilisation de l’IA :

    L’exemption MAJEURE - La relecture humaine

    C’est probablement l’exemption la plus importante pour vous ! D’après l’article 50 paragraphe 4 de l’AI Act, vous n’avez PAS besoin de mentionner l’utilisation de l’IA si :

    Le contenu généré par IA a subi un processus de relecture humaine ou de contrôle éditorial ET qu’une personne physique ou morale assume la responsabilité éditoriale de la publication

    Concrètement, ça veut dire que si vous utilisez ChatGPT / Claude pour générer un brouillon d’article, qu’ensuite, vous le relisez, le modifiez, l’éditez, le corrigez et quie vous en assumez la responsabilité en tant qu’éditeur/blogueur, vous n’avez PAS besoin de mentionner que l’IA a été utilisée !

    C’est énorme car cette exemption reconnaît que la relecture humaine et la responsabilité éditoriale réduisent considérablement les risques. Le texte officiel précise ainsi que cette exemption est conçue pour les cas où les textes générés par IA sont “examinés, classés et dont la responsabilité est assumée par du personnel éditorial” (source Lexology). Je trouve ça très bien car dans ce cas précis, l’IA est utilisé comme un outil sous contrôle humain, et pas un moyen automatisé capable de faire n’importe quoi.

    Par contre, pour les images générées par IA, la mention reste nécessaire.

    L’exemption “c’est évident”

    L’article 50 précise aussi que vous n’avez pas à informer les utilisateurs si c’est “évident du point de vue d’une personne raisonnablement bien informée, observatrice et circonspecte”.

    En clair, si c’est évident que c’est de l’IA, pas besoin de le dire. Par exemple, si vous avez un chatbot qui s’appelle “Assistant IA” avec une icône de robot, pas besoin d’ajouter “Ceci est une IA”. C’est du bon sens.

    L’exemption créative

    Si votre contenu fait partie d’une œuvre “manifestement artistique, créative, satirique, fictionnelle ou analogue”, vous n’avez qu’une obligation minimale, celle de signaler l’existence du contenu généré “d’une manière appropriée qui n’entrave pas l’affichage ou la jouissance de l’œuvre”.

    Traduction, si vous faites de l’art, de la fiction ou de la satire avec l’IA, vous pouvez mettre une petite mention discrète quelque part, pas besoin de gâcher votre création avec un gros bandeau rouge.

    L’exemption édition standard

    Si l’IA n’a qu’une “fonction d’assistance pour l’édition standard” et ne modifie pas substantiellement le contenu, pas non plus d’obligation de transparence.

    Donc si vous utilisez l’IA pour :

    Corriger vos fautes d’orthographe Reformuler légèrement vos phrases Ajuster le ton Optimiser le SEO sans changer le fond

    Vous n’avez PAS besoin de le signaler. C’est considéré comme de l’édition standard, au même titre qu’utiliser un correcteur orthographique.

    L’exemption usage personnel

    Si vous utilisez l’IA dans un contexte personnel et non professionnel, l’AI Act ne s’applique pas. Donc votre blog perso où vous racontez vos vacances n’est pas concerné sauf si vous le monétisez ou si vous avez une audience professionnelle.

    Bon, parlons maintenant du nerf de la guerre. Si vous ne respectez pas ces obligations, vous risquez :

    Jusqu’à 15 millions d’euros d’amende OU 3% de votre chiffre d’affaires mondial annuel ( c’est le montant le plus élevé des deux qui sera conservé)

    Mais avant de paniquer, sachez que ces amendes maximales sont pour les cas graves et répétés. Les autorités vont d’abord vous demander de vous mettre en conformité. C’est un peu comme le RGPD… on commence par la prévention avant la répression.

    Maintenant qu’on a vu la théorie, passons à la pratique. Voici exactement ce que vous devez faire selon votre situation :

    Vous utilisez ChatGPT ou Claude pour écrire vos articles

    Cas 1 : Vous générez un brouillon avec l’IA puis vous le relisez/éditezPAS d’obligation de mention grâce à l’exemption de relecture humaine (article 50.4) → Condition : vous devez vraiment relire et assumer la responsabilité éditoriale

    Cas 2 : Vous publiez directement le texte généré par l’IA sans relecture → Si c’est pour informer le public : mention obligatoire → Si c’est créatif/satirique/fiction : mention discrète suffisante

    Cas 3 : Vous utilisez l’IA juste pour améliorer votre texte (grammaire, style) → Pas d’obligation car c’est de l’édition standard

    Vous utilisez Midjourney ou DALL-E pour vos images

    Pour toute image générée par IA, vous devez le signaler, SAUF si :

    C’est dans un contexte artistique évident C’est pour un usage personnel non-commercial

    Comment le signaler ? Une mention dans la balise alt, dans la légende ou en bas de page suffit. Pas besoin d’un watermark géant.

    Vous avez un chatbot sur votre site

    Vous devez informer les utilisateurs qu’ils parlent à une IA, SAUF si c’est évident (le chatbot s’appelle “Bot IA”, a une tête de robot, etc.).

    Voici donc mes recommandations pour dormir sur vos deux oreilles :

    Créez une page “Notre utilisation de l’IA” Expliquez comment vous utilisez l’IA sur votre site. C’est transparent et ça couvre vos arrières. Soyez raisonnable avec les mentions Pas besoin de mettre “GÉNÉRÉ PAR IA” en Comic Sans rouge sur chaque paragraphe. Une mention sobre, claire, nette et précise suffit. Documentez votre process Gardez une trace de comment vous utilisez l’IA comme ça si on vous demande, vous pourrez justifier pourquoi vous n’avez pas mis de mention. Privilégiez l’IA comme assistant Utilisez l’IA pour améliorer votre contenu, pas pour le remplacer. C’est mieux pour votre audience ET ça vous évite des obligations.

    Voilà, si vous voulez creuser le sujet (et je vous le conseille), voici les liens officiels :

    Le texte complet de l’AI Act sur EUR-Lex - Règlement (UE) 2024/1689, source officielle L’article 50 en détail - Les obligations de transparence expliquées Analyse juridique de l’article 50.4 - Sur l’exemption de relecture humaine Le calendrier d’implémentation - Pour savoir ce qui arrive quand Guide WilmerHale sur l’article 50 - Analyse approfondie des exemptions

    Voilà, vous savez tout ! L’AI Act, c’est pas la fin du monde, c’est juste un nouveau cadre pour utiliser l’IA de manière responsable et, la plupart d’entre vous n’auront que peu de changements à faire.

    L’important, c’est de rester transparent avec votre audience quand c’est nécessaire mais pas besoin d’en faire des tonnes. Je trouve que l’AI Act est plus intelligent qu’on ne le pense car il fait la différence entre publier directement du contenu généré par IA et utiliser l’IA comme assistant de rédaction. Par contre, les gens mal informés sur le sujet ou bien cons risquent de vous prendre le chou donc restez zen et envoyez leur le lien de mon article.

    Ah, et un dernier conseil : si vous avez un doute sur votre cas particulier, demandez à un juriste spécialisé car cet article vous donne les grandes lignes basées sur les textes officiels, mais chaque situation est unique et je ne suis pas juriste, alors mieux vaut prévenir que guérir, surtout avec des amendes à 15 millions d’euros !

    – Source :

    https://korben.info/act-guide-survie-editeurs-web-spoiler.html

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    Ce n’est que le début @michmich

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    Pourquoi se priver alors que le j’menfoutre est de rigueur partout.

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    Microsoft vient de lever le voile sur un truc assez cool qui s’appelle Project IRE !

    C’est un agent IA qui analyse et détecte les malwares en parfait autonomie. Plus besoin d’un expert humain pour décortiquer chaque fichier suspect, c’est l’IA qui s’en charge et elle le fait plutôt bien avec 98% de précision et seulement 2% de faux positifs sur un dataset de drivers Windows.

    C’est du lourd car au lieu de se contenter d’une simple analyse par signatures comme les antivirus classiques, Project IRE fait de la vraie reverse engineering. L’agent décompile le code, reconstruit le graphe de flux de contrôle (control flow graph pour les intimes), analyse chaque fonction et génère un rapport détaillé expliquant pourquoi le fichier est malveillant ou non.

    Pour faire tout ça, Microsoft s’appuie sur Azure AI Foundry et des outils de reverse engineering bien connus comme angr et Ghidra. Le processus commence ainsi par un triage automatique pour identifier le type de fichier et sa structure. Ensuite, l’IA reconstruit comment le programme s’exécute, analyse chaque fonction avec des modèles de langage spécialisés et compile tout dans une “chaîne de preuves” (chain of evidence).

    Cette transparence est cruciale car elle permet aux équipes de sécurité de vérifier le raisonnement de l’IA et comprendre comment elle est arrivée à ses conclusions. Et surtout, les tests en conditions réelles sont prometteurs car sur 4000 fichiers que les systèmes automatisés de Microsoft n’arrivaient pas à classifier, Project IRE a correctement identifié 89% des fichiers malveillants avec seulement 4% de faux positifs.

    Le seul bémol c’est le taux de détection global qui n’est que de 26%, ce qui signifie que l’IA rate encore pas mal de malwares. Mais comme le soulignent les chercheurs, cette combinaison de haute précision et faible taux d’erreur montre un vrai potentiel pour un déploiement futur.

    Mike Walker, Research Manager chez Microsoft, raconte que dans plusieurs cas où l’IA et l’humain n’étaient pas d’accord, c’est l’IA qui avait raison. Ça montre bien que les forces complémentaires de l’humain et de l’IA peuvent vraiment améliorer la protection. Pour valider ses trouvailles, Project IRE utilise un outil de validation qui vérifie les affirmations du rapport contre la chaîne de preuves.

    Cet outil s’appuie sur des déclarations d’experts en reverse engineering de l’équipe Project IRE et en combinant ces preuves et son modèle interne, le système produit un rapport final et classe le fichier comme malveillant ou bénin. L’objectif à terme est ambitieux puisqu’il s’agit de détecter automatiquement de nouveaux malwares directement en mémoire, à grande échelle.

    Ce serait vraiment cool d’identifier des menaces avancées (APT) sans qu’un humain ait besoin d’intervenir. D’ailleurs, Project IRE a déjà réussi à créer le premier cas de conviction pour un malware APT chez Microsoft, sans aide humaine.

    Pour l’instant, ça reste un prototype qui sera intégré plus tard dans Microsoft Defender comme outil d’analyse binaire mais les implications sont déjà énormes car les malwares deviennent de plus en plus sophistiqués et nombreux, et avoir une IA capable de les analyser automatiquement pourrait changer pas mal la lutte contre ces saloperies.

    Alors oui, on n’est pas encore au point où l’IA remplace complètement les experts en sécurité mais on s’en rapproche et vu la pénurie de talents en cybersécurité et l’explosion du nombre de menaces, c’est plutôt une bonne nouvelle.

    – Sources :

    https://www.helpnetsecurity.com/2025/08/05/project-ire-microsoft-autonomous-malware-detection-ai-agent/

    https://korben.info/project-ire-agent-microsoft-detecte-malwares.html

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    Dans le quatrième épisode d’Écosystème, Boris Dolley évoque l’évolution du poids du numérique dans la consommation électrique nationale avant de détailler comment le gestionnaire du réseau public d’électricité travaille à déployer des outils et des pratiques relevant d’un numérique responsable.

    À entendre le patron Sam Altman, c’est évident : dans quelques années, une « fraction significative » de l’énergie produite sur la planète devra être allouée à l’IA. De fait, depuis le boom des grands modèles de langage, les besoins en énergie des géants du numérique ont explosé.

    Quels effets est-ce que cela a sur le réseau électrique ? Pour l’épisode central de sa série Écosystème, Next en a discuté avec Boris Dolley, à la tête du bureau de l’Open source de RTE (Réseau et transport d’électricité), le gestionnaire du réseau public d’électricité.

    La discussion se tourne ensuite vers l’objet de son poste : l’open source, mais aussi le déploiement de la stratégie numérique responsable de RTE. Qu’est-ce que le numérique responsable ? Dans quelle mesure cela joue-t-il sur les impacts environnementaux d’une entreprise ?

    Pour écouter « Numérique électrique, numérique responsable », vous avez deux options : le player en bas de cet article, ou sur toutes les bonnes applications de podcast. Pour en lire des extraits, un peu de patience : un article remontera dans les prochains jours dans le fil d’actualité de Next.

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    >> EPISODE 4 - ECOUTER DANS UN NOUVEL ONGLET <<

    Crédits :

    Écosystème est un podcast de Mathilde Saliou produit par Next. Réalisation et mixage : Clarice Horn. Identité graphique : Flock. Rédaction en chef : Sébastien Gavois. Direction de la rédaction : Alexandre Laurent.

    Musique : MV - If I Wait (Instrumental Version)- Courtesy of Epidemic Sound / Blue Steel - Electric City - Stems Instruments - Courtesy of Epidemic Sound / Helmut Schenker - Hills and Hollows Stems Instruments - Courtesy of Epidemic Sound / Blue Steel - Moonshot Stems Bass - Courtesy of Epidemic Sound / Blue Saga - Neutral State STEMS INSTRUMENTS - Courtesy of Epidemic Sound / Katori Walker - Pray for My City (Instrumental Version) Stem Instruments - Courtesy of Epidemic Sound / Dylan Sitts - Strange Place - Stems Instruments - Courtesy of Epidemic Sound

    Source : next.ink

  • Smartphones: Danger le piratage "tap trap" arrive

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    Attention aux propriétaires de smartphones qui utilisent un appareil Android: des experts en informatique viennent de mettre au jour une astuce sophistiquée qui pourrait permettre aux pirates d’accéder aux smartphones et donc aux données sensibles des utilisateurs de téléphones portables. Et ce, grâce à une application «invisible» qui pourrait passer inaperçue… (la méthode pourrait être utilisée aussi bien sur iphone)

    Cette méthode de piratage est également connue dans les milieux spécialisés sous le nom de «TapTrap» (piège du toucher). Comme le rapportent entre autres le magazine tech «Scinexx» et «Chip.de», l’application peut s’afficher au premier plan de l’écran sous forme d’apparition transparente, qui passe inaperçue aux yeux des utilisateurs.

    Si le propriétaire de l’Android continue d’agir dans une application qu’il vient d’ouvrir en tapant sur l’application invisible, des commandes involontaires pourraient ainsi être déclenchées. Le média autrichien «Der Standard» a également fait état de ce cas.

    L’astuce se base sur la capacité des smartphones à pouvoir ouvrir plusieurs applications en même temps. Ainsi, il serait en principe également possible qu’une application frauduleuse déclenche une autre application sans que le propriétaire du smartphone s’en aperçoive, tout en l’affichant de manière transparente.

    «Les apps peuvent également lancer d’autres apps en utilisant des animations, comme un fondu lent ou un glissement vers l’avant», explique Philip Beer de l’université technique de Vienne à Scinexx. «C’est exactement ce dont on peut abuser», souligne-t-il.

    L’application invisible est difficile à détecter

    Si le propriétaire du smartphone appuie sans le savoir sur l’application transparente, cela peut déclencher des activités auxquelles l’utilisateur du terminal n’aurait sans doute jamais consenti autrement.

    Selon les scientifiques de l’université technique de Vienne, cela pourrait inclure la lecture de données sensibles ou des modifications dans les applications bancaires. Beer explique: «Nous avons testé cela en créant un jeu simple».

    Le jeu permettait de collecter des points en tapant sur des petites bestioles à l’écran. L’équipe a fait tester le jeu par vingt participants à l’étude. Il s’est avéré qu’il était possible d’obtenir différentes autorisations à l’insu des participants, comme par exemple l’accès à la caméra du smartphone.

    «Mais le jeu ouvre ensuite une autre application, par exemple un navigateur. On a certes l’impression de jouer encore au jeu du scarabée, mais en réalité, c’est ce dernier que l’on utilise», explique le scientifique de l’université technique de Vienne.

    Même si une fenêtre de confirmation devrait normalement apparaître, l’application invisible du pirate peut la supprimer. Beer met en garde: «Théoriquement, on pourrait aussi lancer une application bancaire de cette manière, ou même effacer toutes les données du téléphone».

    Comment se protéger contre «Tap Trap» ?

    Scinexx rapporte des enquêtes qui ont suggéré que 76% des presque 100’000 apps contrôlées sont vulnérables au «TapTrap». Toutefois, aucune de ces failles de sécurité n’aurait été exploitée jusqu’à présent.

    L’équipe a signalé le problème aux développeurs d’Android, de Firefox et de Google Chrome, qui ont déjà réagi. Pour se protéger contre les attaques, les utilisateurs de smartphones devraient être prudents. Beer recommande de ne pas installer d’applications provenant de sources non sûres. Pour plus de sécurité, il conseille également de vérifier régulièrement les paramètres de l’appareil.

    «Lorsque l’on accède à l’appareil photo ou au microphone, cela se voit souvent aussi aux symboles dans la barre d’état, il faut y faire attention», souligne-t-il.

    Pour être encore plus en sécurité avec son smartphone, il est possible de désactiver complètement l’animation des applications dans les paramètres sous «Aide à l’utilisation» et «Couleur et mouvement». Cela réduit en fin de compte le risque que des applications pirates s’infiltrent à l’insu de tous lors du lancement d’une application.

    Source: https://www.bluewin.ch/fr/infos/sciences-technique/comment-les-escrocs-piratent-ton-telephone-portable-avec-des-apps-invisibles-2825106.html