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I.T Guy

🔄 "Avez-vous d'abord tenté d'éteindre et de rallumer ?" Les sauveteurs numériques, experts en débogage et spécialistes du “retirer-brancher”. Quand un problème survient, leur première question est toujours la même, et ça fonctionne 99 % du temps.

Messages


    Windows 11 : Microsoft admet que presque toutes les fonctionnalités principales de son OS sont défectueuses
  • Raccoonundefined Raccoon

    **Microsoft a confirmé plusieurs bogues dans Windows 11 remontant à juillet 2025. Ces bugs auraient été causés par la mise à jour 24H2 (KB5062553), qui a affecté les composants système reposant sur XAML, un langage de balisage utilisé dans Windows pour les composants d’interface utilisateur. Bien que ces problèmes apparaissent principalement lors de la mise en service d’appareils ou du démarrage d’images non persistantes, affectant principalement les déploiements en entreprise et dans l’éducation, il est inquiétant que Microsoft ait mis autant de temps à reconnaître la situation.

    Dans son blog, Microsoft a indiqué « qu’après avoir provisionné un PC avec une mise à jour cumulative mensuelle Windows 11, version 24H2, publiée en juillet 2025 ou après (KB5062553), diverses applications telles que StartMenuExperiencehost, Search, SystemSettings, Taskbar ou Explorer peuvent rencontrer des difficultés ». Il est amusant de constater qu’en juillet dernier, la société affirmait que Windows 11 24H2 était la version Windows la plus fiable jamais conçue.**

    Ces dernières semaines ne sont pas de tout repos pour Microsoft. La grande enseigne a corrigé une panne de Microsoft 365 qui rendait les fichiers inutilisables ; ce type de panne semble se produire assez régulièrement.

    Du côté de Windows, la situation est probablement pire. Microsoft a été critiqué par Nvidia, car le dernier Patch Tuesday entraîne des problèmes de performances dans les jeux. Le fabricant de GPU a publié un pilote de correction d’urgence pour résoudre ces problèmes.

    Cette annonce fait suite à la vive réaction négative à laquelle le responsable Windows de la société a récemment été confronté en raison de l’évolution du système d’exploitation vers un OS agentique, comme cela a été dévoilé en début de semaine.

    Tout cet enchainement d’évènements a peut-être contribué à ce que Microsoft reconnaisse publiquement que plusieurs fonctionnalités centrales de Windows 11 sont gravement défaillantes. Cet aveu rare met en lumière un ensemble de dysfonctionnements profonds touchant le cœur même de l’OS : le Shell, l’interface, les modules XAML et divers processus qui structurent l’expérience utilisateur. Pour les professionnels de l’informatique, cette situation soulève des inquiétudes majeures quant à la stabilité du système, à la gestion de parc et à la stratégie de mise à jour.

    Selon les détails rendus publics par l’éditeur, différents correctifs déployés ces derniers mois entraînent des plantages ou des comportements anormaux. Les symptômes sont variés : un menu Démarrer qui refuse de s’ouvrir, un explorateur de fichiers instable, la barre des tâches qui cesse de répondre, les Paramètres système qui ne s’affichent plus, des erreurs d’initialisation de ShellHost ou de StartMenuExperienceHost, voire des crashs répétés d’Explorer.exe.

    Dans certains scénarios, l’interface se retrouve dans un état inutilisable dès la première connexion de l’utilisateur. Les environnements non persistants — par exemple les solutions VDI utilisées en entreprise — sont particulièrement touchés. Ce pattern suggère que le problème ne se situe pas uniquement dans l’interface, mais bien dans le chemin de provisioning des applications essentielles au cœur de Windows.

    Il est intéressant de noter que, bien que Microsoft ne reconnaisse le problème qu’en novembre 2025, celui-ci existe depuis la mise à jour Patch Tuesday de juillet 2025 (KB5062553), soit depuis quatre mois. De plus, comme Windows 11 25H2 partage la même base de code que la version 24H2, la dernière mise à jour des fonctionnalités de Windows 11 est également concernée.

    Dans l’article d’assistance, Microsoft explique :

    Citation Envoyé par Microsoft

    Après avoir équipé un PC avec Windows 11, version 24H2, mise à jour cumulative mensuelle publiée en juillet 2025 ou après (KB5062553), diverses applications telles que StartMenuExperiencehost, Search, SystemSettings, Taskbar ou Explorer peuvent rencontrer des difficultés.

    Cela se produira dans les cas suivants :

    • Première connexion utilisateur après l’application d’une mise à jour cumulative.
    • Toutes les connexions utilisateur à une installation OS non persistante telle qu’une infrastructure de bureau virtuel (VDI) ou équivalent, car les packages d’application doivent être installés à chaque connexion dans de tels scénarios.

    D’où vient la panne ?

    Microsoft explique que la source du problème se situe dans certains composants XAML intégrés aux mises à jour récentes. XAML, qui alimente de larges parties de l’interface moderne de Windows 11, semble échouer au moment où l’OS initialise des vues essentielles pendant la création ou la préparation du profil utilisateur.

    Cet échec provoque un effet cascade : si une seule vue XAML critique ne s’affiche pas ou ne se charge pas correctement, c’est tout le Shell de Windows qui peut s’écrouler. Lorsque la barre des tâches, le menu Démarrer ou l’explorateur tombent en panne, l’OS reste techniquement « en vie », mais l’utilisateur n’a plus les moyens d’interagir avec la machine autrement qu’en passant par des outils d’urgence comme PowerShell ou le Gestionnaire des tâches.

    Une situation très préoccupante pour les entreprises

    Pour les administrateurs systèmes, la reconnaissance officielle de ces dysfonctionnements a plusieurs implications concrètes. La première concerne le déploiement des mises à jour : certaines organisations appliquent encore un processus automatisé ou semi-automatisé, ce qui les expose à des défaillances massives en chaîne. Le risque est particulièrement élevé dans les environnements où les postes sont créés dynamiquement, comme les bureaux virtuels persistants ou non persistants.

    La deuxième implication porte sur la productivité. Pour de nombreux utilisateurs, un menu Démarrer en panne ou un explorateur instable ne sont pas de simples désagréments : ce sont des blocages complets du poste de travail, entraînant des heures perdues et des interventions support d’urgence.

    Enfin, cette crise de stabilité renforce une question que beaucoup de DSI posent déjà en interne : Windows 11 est-il suffisamment mature pour un déploiement massif ? Certains envisagent désormais de retarder leurs migrations, d’autres de réfléchir à des stratégies hybrides incluant des versions LTSC ou un maintien prolongé de Windows 10.

    Les mesures annoncées par Microsoft

    Face à l’ampleur du problème, Microsoft a publié des instructions temporaires pour réenregistrer les packages affectés via des scripts PowerShell. Ces scripts permettent parfois de restaurer le Shell ou de relancer les composants XAML défaillants.

    Cependant, ces solutions ne constituent pas un correctif. Elles relèvent davantage du contournement, et ne garantissent pas que le problème ne reviendra pas après une nouvelle connexion ou un nouveau déploiement. Aucun calendrier précis n’a été annoncé pour une correction définitive, laissant les équipes IT dans une période d’incertitude.

    Microsoft assure néanmoins travailler sur un correctif complet, mais reconnaît que la résolution demandera du temps, vu la nature profonde du dysfonctionnement.

    Un problème qui interroge la qualité logicielle

    L’incident révèle un malaise plus large. Windows 11 s’est construit sur une stratégie d’évolution rapide, avec un rythme de livraisons soutenu et une intégration croissante des composants modernes, souvent étroitement liés à des frameworks en évolution continue.

    Cette cadence, combinée à la montée des fonctionnalités “agentiques” et à la refonte permanente de l’expérience utilisateur, pourrait fragiliser le socle traditionnel de l’OS. Lorsque des modules critiques comme le Shell, la barre des tâches ou StartMenuExperienceHost tombent en panne simultanément, cela indique un problème dans la chaîne de tests, dans l’architecture ou dans la gestion du cycle de vie des composants.

    Pour les entreprises, cet épisode relance le débat sur l’équilibre entre innovation rapide et stabilité structurelle. Windows 11 se veut moderne, connecté, intelligent. Mais il doit d’abord être fiable.

    La mise à jour Windows 11 25H2 rend les claviers et souris USB inutilisables

    Depuis le déploiement du correctif en octobre, de nombreux messages affluent sur les forums officiels de Microsoft et dans les forums spécialisés. Tous décrivent le même scénario : après installation, si Windows rencontre un problème et que l’utilisateur tente d’ouvrir le mode de récupération, aucun périphérique USB n’est reconnu. Le curseur reste immobile, les touches muettes, et le système de secours devient inutilisable.

    Citation Envoyé par utilisateur

    Pareil pour moi… Le clavier et la souris ont cessé de fonctionner après la dernière mise à jour (pré-25h2) en mode de récupération. Tout fonctionnait correctement avant la dernière mise à jour. Pensant que cela venait peut-être de mon combo sans fil, j’ai débranché tous les périphériques USB, branché un clavier/une souris filaires, redémarré Windows, appuyé sur SHIFT-RESTART, mais le clavier et la souris ne fonctionnaient toujours pas…

    J’ai raté « l’ancienne » touche F8 lors du…

    Suite de l’article réservé aux abonnés : developpez.com


  • Raspberry Pi Imager 2.0 : la plus grande refonte de l’outil officiel depuis sa création
  • Raccoonundefined Raccoon

    La Fondation Raspberry Pi vient de publier Raspberry Pi Imager 2.0, une mise à jour majeure qui revoit complètement l’outil utilisé pour installer un système d’exploitation sur une carte SD ou un SSD avant de démarrer un Raspberry Pi.

    Selon l’équipe, cette version était en développement depuis plus d’un an. Et, ce n’est pas une simple mise à jour : l’interface et le fonctionnement entier du logiciel ont été repensés pour corriger les limites accumulées depuis cinq ans.

    Une interface entièrement repensée

    Le grand changement visible immédiatement : fini la fenêtre unique et ses menus cachés, place à un assistant clair en 4 étapes :

    1. Choisir le modèle de Raspberry Pi
    2. Choisir l’OS à installer
    3. Sélectionner la carte SD/clé USB/SSD
    4. Configurer entièrement le système avant le flash

    Choose OS 2048x1152 1

    Cette approche rend l’usage plus logique, plus lisible, et beaucoup plus simple pour les débutants comme pour les utilisateurs avancés.

    Une configuration système beaucoup plus puissante

    L’étape 4 est la plus intéressante. En effet, Raspberry Pi Imager 2.0 propose désormais un panneau dédié pour définir avant écriture :

    • Compte utilisateur
    • Mot de passe
    • Wi-Fi
    • Paramètres régionaux (langue, clavier)
    • Options d’interface (SSH, etc.)

    Hostname 2048x775 1

    C’est un énorme plus pour les configurations headless, où le Raspberry Pi démarre sans écran ni clavier. Avec Imager 2.0, le Pi est immédiatement accessible sur le réseau dès le premier boot.

    Avant, cela demandait des manipulations complexes. Désormais, c’est intégré, simple et guidé.

    Intégration native avec Raspberry Pi Connect

    Grande nouveauté : Raspberry Pi Imager 2.0 permet de se connecter directement avec votre compte Raspberry Pi Connect. Résultat, vos identifiants Connect sont automatiquement inscrits dans l’image, votre Pi peut être piloté à distance immédiatement et aucun fichier SSH ou clé à ajouter manuellement

    C’est une étape importante pour le remote management des Raspberry Pi.

    Accessibilité améliorée

    L’interface a été pensée pour être utilisable par tous :

    • Contrôles compatibles avec les lecteurs d’écran
    • Navigation entièrement possible au clavier
    • Nouveau thème Raspberry Red plus contrasté
    • Plus d’espace blanc pour améliorer la lisibilité

    Une très bonne nouvelle pour les utilisateurs équipés de solutions d’accessibilité.

    Finalement : une vraie version 2.0

    Raspberry Pi Imager 2.0 clarifie un outil devenu trop chargé, automatise les manipulations complexes, facilite l’usage à distance, et modernise toute l’ergonomie.

    C’est de loin la mise à jour la plus importante depuis la sortie de l’Imager original.

    Disponible maintenant pour votre prochain flash.

    Source : blog-nouvelles-technologies.fr


  • Aux Etats-Unis, un nouveau phénomène émerge et envahit les tribunaux: les premiers divorces liés à des affaires extraconjugales avec des IA
  • Raccoonundefined Raccoon

    Tout à l’heure j’entendais à la radio un mec dire que l’IA est la technologie qui fût la plus rapidement adoptée dans l’histoire de l’humanité, ouvert au grand public il y a 3 ans, elle s’est immiscée dans la vie des gens plus rapidement que l’informatique, la mécanique, l’électronique, etc.

    Je trouve le constat accablant quand on voit que l’IA reconte beaucoup de connerie puisque ses réponses sont statistiques, mais ça plait, ça convient, au point que les gens l’utilisent pour le quotidien, pour se confier, pour satisfaire ses désirs.
    Se contenter de réponses mécaniques, statistiques et potentiellement fausses ou inventées de toutes pièces, quelle tristesse !


  • Aux Etats-Unis, un nouveau phénomène émerge et envahit les tribunaux: les premiers divorces liés à des affaires extraconjugales avec des IA
  • Raccoonundefined Raccoon

    Aux États-Unis, les tribunaux voient de plus en plus de couples se présenter pour divorcer après que l’un des partenaires a eu une relation avec une IA. Mais ils ne sont pas encore prêts à y faire face.

    Il n’y a pas que les célibataires qui ont des relations avec des IA. Certains sont prêts à faire voler leur mariage en éclats pour vivre leur amour avec des robots conversationnels. Comme le rapporte le magazine Wired, des couples commencent à divorcer à cause de ces relations extraconjugales et les tribunaux en voient de plus en plus aux États-Unis.

    En couple depuis 13 ans, Eva, une écrivaine américaine de 46 ans s’est séparé de son partenaire. Une décision prise d’un commun accord, les deux ayant l’impression qu’elle le trompait avec des compagnons IA. Après être tombée amoureuse d’un premier chatbot, sur l’application Replika, elle s’est tournée vers la plateforme Nomi pour trouver 'l’exploration sexuelle complète" qu’elle cherchait. Mais elle a fini par éprouver des sentiments pour plusieurs des personnages virtuels de cette application.

    Des États pas encore prêts

    Eva est loin d’être la seule. En juin, une femme de 36 ans a aussi décidé de mettre fin à près de 14 ans de mariage après avoir découvert que son mari, âgé de 49 ans, avait une liaison avec une “petite Latino sexy”. Elle provenait d’une application proposant des compagnons IA NSFW (“not safe for work”, littéralement dont les contenus sont inappropriés au travail). Certains de ces robots conversationnels sont conçus pour imiter des filles mineures.

    “En trois mois, il a dépensé des milliers de dollars entre l’application et une carte OnePay dont je ne savais absolument rien”, a-t-elle relaté sur Reddit.

    Mais si de plus en plus de tribunaux voient des couples divorcer à cause d’une IA, la plupart ne sont pas préparés à faire face à l’après… En septembre, le représentant de l’Ohio, Thaddeus Clagett a présenté une proposition de loi pour rendre illégal le mariage entre humains et IA. Elle interdirait également de donner une identité individuelle à ces systèmes, les définissant comme “non conscients”, comme l’a rappelé Rebecca Palmer, avocate spécialisée dans le divorce, auprès de Wired.

    Une de ses affaires actuelles inclut d’ailleurs des dépenses et le partage d’informations privées (comptes bancaires, numéros de sécurité sociale…) avec un chatbot qui “consumait la vie du conjoint et affectait ses performances professionnelles”, a-t-elle révélé.

    Qualification des IA

    Elle estime que des lois qualifiant les IA de “tierce partie” et non de personne vont rapidement arriver dans des États progressistes comme la Californie. Selon elle, les tribunaux pourraient reconnaître que ces outils sont la “raison” d’un divorce, mais sans les identifier légalement comme des personnes.

    Dans l’État de Californie, ils ne cherchent d’ailleurs pas à connaître les raisons de l’échec d’un mariage. “Ils ont seulement besoin qu’ils [les mariés] cochent la case ‘différends irréconciliables’. Qu’il s’agisse d’infidélité avec un robot ou un humain, cela ne change rien”, a expliqué Elizabeth Yang, avocate spécialisée en droit de la famille.

    D’autres États, tels que le Michigan ou le Wisconsin, sont en revanche beaucoup plus sévères, punissant l’adultère de peines pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison et 10.000 dollars d’amende.

    Vers une hausse des divorces à cause de l’IA

    Alors qu’il est déjà difficile de gérer les liaisons extraconjugales entre humains pour les juges, cela le sera encore plus à l’heure où les individus sont de plus en plus nombreux à avoir des relations avec des IA. Se posera par exemple la question de la garde des enfants.

    “Il est concevable, voire probable qu’ils remettent en question le jugement des parents car ils ont des échanges intimes avec un chatbot, ce qui soulève des interrogations quant au temps qu’ils passent avec leur enfant”, a souligné Rebecca Palmer.

    Elizabeth Yang pense, elle, que ce n’est que le début. Selon elle, les divorces vont augmenter dans les prochaines années, au fur et à mesure que certains se tourneront vers l’IA pour avoir de la compagnie. C’est d’ailleurs déjà le cas au Royaume-Uni, où la plateforme Divorce-Online a révélé en mai avoir reçu un nombre croissant de demandes de divorce dans lesquelles les clients invoquaient leur “attachement émotionnel ou romantique” à des compagnons IA, indiquant que ce rapprochement avait contribué à leur décision de mettre fin à leur mariage.

    Source : msn.com


  • Il est désormais possible de localiser les comptes sur X: le réseau social s’embrase
  • Violenceundefined Violence

    Ce qui est cool c’est que ça à permis d’identifier plein de faux comptes russes en Afrique par exemple 😉
    Bon après tu n’es pas sur X ou autres réseau pour la confidentialité


  • [Dossier] Telegram : du mythe libertaire à l’influence du Kremlin
  • Violenceundefined Violence

    Pour les plus fainéants d’entre nous, je vais faire plus concis comme je le fais habituellement sur tout mes dossiers depuis quelques mois 😉


    Edit: Done


  • [Dossier] Telegram : du mythe libertaire à l’influence du Kremlin
  • Violenceundefined Violence

    En bref :
    (Résumé généré automatiquement par IA)

    – Le Débunk Café dénonce l’image de Telegram comme bastion « libertaire » : selon leur enquête, elle sert de levier d’influence géopolitique pro-Kremlin.

    –Ils pointent des liens entre Pavel Durov, des serveurs liés au FSB, et un positionnement idéologique qui masque une stratégie d’ingérence.

    – Telegram pourrait donc être davantage une arme d’influence russe qu’une simple messagerie sécurisée.

    Derrière le mythe libertaire, Telegram est-il un outil d’influence du Kremlin ? Découvrez notre enquête sur Telegram et les secrets de Pavel Durov.

    Avec près de 950 millions d’utilisateurs dans le monde, Telegram s’est imposée comme l’une des messageries les plus populaires de la planète. Son fondateur, Pavel Durov, cultive depuis des années l’image d’un défenseur intransigeant de la liberté d’expression et de la vie privée, se présentant comme le rempart contre la surveillance étatique. La plateforme promet un chiffrement robuste, une confidentialité absolue et un refus catégorique de collaborer avec les autorités.

    Pourtant, derrière cette façade libertarienne soigneusement construite, une tout autre réalité émerge. Des enquêtes journalistiques d’envergure menées par le média indépendant russe Important Stories, les analyses techniques d’experts en cryptographie comme Matthew Green de l’Université Johns Hopkins ou Michael Van Landingham et Gavin Wilde, et les déclarations des services de renseignement occidentaux révèlent un écart vertigineux entre le discours et les faits. Cette enquête, nourrie de sources techniques, judiciaires et journalistiques, démonte méthodiquement le mythe Telegram : une plateforme présentée comme le sanctuaire de la vie privée qui est devenue simultanément le terrain de jeu de la cybercriminalité internationale et un outil potentiel de surveillance géopolitique. L’arrestation de Pavel Durov en France le 24 août 2024 n’a fait que mettre en lumière ce que les experts dénonçaient depuis des années.

    Un fondateur sous le coup de douze chefs d’accusation

    L’arrestation de Pavel Durov le 24 août 2024 à l’aéroport du Bourget marque un tournant dans l’histoire de Telegram. Mis en examen pour douze infractions, le fondateur franco-russe fait face à des accusations graves : « blanchiment de crimes ou délits en bande organisée », « complicité – Diffusion, offre ou mise à disposition en bande organisée d’image de mineur présentant un caractère pornographique », « complicité – Acquisition, transport, détention, offre ou cession de produits stupéfiants ».

    Placé sous contrôle judiciaire avec une caution de 5 millions d’euros, Durov a obtenu en juin 2025 un assouplissement de ses conditions, lui permettant de s’établir à Dubaï. Selon les informations judiciaires, le fondateur de Telegram a reconnu devant les juges « la gravité des faits » reprochés à la messagerie.

    Les failles techniques majeures démontées par les experts

    L’absence de chiffrement par défaut, un mensonge marketing

    Contrairement à ses communications publicitaires, Telegram ne propose pas de chiffrement de bout en bout par defaut.

    Les conversations standard ne sont chiffrées que durant leur transmission vers les serveurs de Telegram, où elles sont non chiffrées de bout en bout et accessibles côté serveur. Seuls les « chats secrets », qui doivent être activés manuellement pour chaque conversation individuelle, bénéficient d’un véritable chiffrement de bout en bout.

    Cette réalité technique est confirmée par Matthew Green, expert en cryptographie à l’Université Johns Hopkins, qui souligne que « Telegram ne répond clairement pas à cette définition plus stricte pour une raison simple : il ne chiffre pas les conversations de bout en bout par défaut ». L’expert qualifie même l’approche de Telegram de « malveillante » car elle « refuse de mettre en œuvre des fonctionnalités essentielles qui chiffreraient les messages de ses propres utilisateurs » tout en dénigrant les vraies messageries sécurisées.

    Le protocole MTProto sous le feu des critiques

    Au-delà des simples failles techniques, c’est le cœur même du système de chiffrement de Telegram qui suscite depuis des années de vives critiques au sein de la communauté de la sécurité informatique. Le protocole MTProto, conçu en interne par le frère de Pavel Durov, concentre à lui seul la majorité de ces reproches.

    D’abord, le code utilisé côté serveur n’est pas open source, ce qui empêche toute vérification indépendante de la manière dont les messages sont réellement traités ou stockés. Autrement dit, il faut faire confiance à Telegram sur parole.

    Ensuite, l’application repose sur des méthodes de chiffrement non standard, comme l’« Infinite Garble Extension » (IGE), conçues en interne plutôt que fondées sur des standards éprouvés et audités par la communauté scientifique. Un choix risqué, puisque ces techniques propriétaires peuvent masquer des failles invisibles à l’œil extérieur.

    De plus, le protocole s’appuie sur les serveurs de Telegram pour déterminer certains paramètres cryptographiques, ce qui introduit une dépendance technique problématique : si un serveur est compromis, la sécurité des échanges peut l’être aussi, sans que les utilisateurs en aient conscience.

    Enfin, des chercheurs universitaires ont mis au jour dès 2021 plusieurs vulnérabilités dans le système, confirmant que les fondations techniques de Telegram ne sont pas à la hauteur de l’image de sûreté absolue que l’entreprise cultive.

    Une équipe technique dérisoire pour 950 millions d’utilisateurs

    Pavel Durov a révélé que Telegram ne compte qu’« environ 30 ingénieurs » pour gérer une plateforme de près d’un milliard d’utilisateurs. Cette information a alarmé les experts en cybersécurité. Eva Galperin, directrice de la cybersécurité à l’Electronic Frontier Foundation (EFF), ONG internationale de protection des libertés sur Internet, explique que « Trente ingénieurs signifie qu’il n’y a personne pour lutter contre les demandes légales, qu’il n’y a pas d’infrastructure pour faire face aux abus et aux problèmes de modération de contenu ».

    La coopération secrète puis officielle avec les autorités

    Le revirement post-arrestation

    Immédiatement après l’arrestation de Durov, Telegram a discrètement commencé à coopérer avec les autorités françaises dans des affaires de pédocriminalité. Cette coopération s’est rapidement étendue à d’autres pays européens comme la Belgique.

    En septembre 2024, Telegram a officiellement modifié sa politique de confidentialité pour autoriser le partage** d’adresses IP et de numéros de téléphone avec les autorités** sur demande judiciaire valide, étendant sa coopération au-delà des seules affaires de terrorisme.

    Une explosion des transmissions de données

    Les données de transparence de Telegram révèlent une augmentation spectaculaire des transmissions de données aux autorités :

    • 2024 : 2 072 utilisateurs concernés par des transmissions de données
    • Premier trimestre 2025 : 22 277 utilisateurs concernés

    Cette augmentation de plus de 1 000% en un an révèle l’ampleur du changement de politique. En France spécifiquement, Telegram partage désormais les données de milliers d’utilisateurs avec les autorités judiciaires.


    – Nombre de transmissions Telegram aux autorités françaises entre 2024 et 2025. // (Source : Telegram Transparency Data (Github))

    Une plateforme devenue le refuge du crime organisé

    Le « Dark Telegram »

    Longtemps présentée comme une forteresse de liberté numérique, Telegram s’est progressivement muée en terrain privilégié de la criminalité en ligne.

    Derrière l’image d’un espace protégé de la censure, la messagerie est devenue — selon les enquêteurs — « LA plateforme numéro 1 pour le crime organisé ».

    Des réseaux de trafics de drogue, des groupes pédocriminels, des ventes d’armes, des vendeurs de faux documents, des groupes cybercriminels, mais aussi, des groupes terroristes y opèrent en toute impunité.
    Les canaux publics et privés de Telegram servent désormais d’infrastructure parallèle à l’économie souterraine mondiale.


    – Canaux Telegram de ventes d’armes, faux billets, voitures volées // Source : Le Monde « Comment Telegram est devenu la cour des miracles de la criminalité ordinaire »


    –Canaux Telegram de ventes d’armes, faux billets, faux papiers // [Source : Le Monde « Comment Telegram est devenu la cour des miracles de la criminalité ordinaire »](Le Monde « Comment Telegram est devenu la cour des miracles de la criminalité ordinaire ».)

    En France, Le Monde a documenté comment les dealers marseillais ont poursuivi leurs activités malgré les opérations de police, utilisant Telegram pour contourner la surveillance classique.
    Selon une autre enquête du Monde, la plateforme est devenue une véritable « cour des miracles de la criminalité ordinaire », où se côtoient trafiquants, escrocs et groupes extrémistes


    – Capture d’écran d’un canal Telegram de vente de drogues // Source : Le Monde « Sur Telegram, les dealeurs marseillais poursuivent leurs affaires, malgré l’opération « Place nette » ».

    L’absence historique de modération

    Cette dérive s’explique par l’absence historique de modération : jusqu’en 2024, Telegram refusait de modérer les conversations privées et n’autorisait le signalement que sur les canaux publics.
    Résultat : un vide juridique et technique exploité massivement par des criminels de tout type.
    Même après les réformes de politique interne, la plateforme reste « perméable à la désinformation et aux activités illégales », selon un rapport du site Regulation.be.

    L’écosystème de la cybercriminalité

    Des groupes de ransomware comme Bl00dy ou Scattered Spider ont utilisé Telegram pour distribuer des malwares, recruter des complices ou vendre des accès à des systèmes compromis.

    Des analyses publiées par Kaspersky confirment que des campagnes d’attaques massives, notamment via le malware DarkMe, utilisent Telegram comme vecteur de diffusion principal

    La porosité entre la messagerie et les marchés clandestins du dark web est désormais telle que certains analystes parlent d’un « Dark Telegram », un écosystème hybride où crime, idéologie et cyberactivisme se confondent.

    Des groupes APT (Advanced Persistent Threat) jusqu’aux réseaux de phishing et de revente de données, l’application est devenue un centre névralgique du cybercrime mondial, échappant encore largement aux régulations internationales.

    Un modèle économique opaque aux financements troubles

    Un financement longtemps mystérieux

    Telegram a longtemps fonctionné sans modèle économique clair, principalement financé par Pavel Durov sur ses fonds personnels issus de la vente de VKontakte.

    En 2024, la plateforme a finalement atteint la rentabilité avec 1 milliard de dollars de revenus, dont environ 500 millions proviennent de la publicité et 500 millions des abonnements premium. Plus troublant, Telegram détient 400 millions de dollars en actifs cryptographiques, et environ 40% de ses revenus proviennent d’activités liées aux cryptomonnaies. L’entreprise a levé plus de 4 milliards de dollars depuis son lancement, mais avec une transparence limitée sur l’identité des investisseurs.

    Le projet TON et ses investisseurs compromettants

    Selon une investigation du média russe indépendant « Important Stories », le projet de blockchain TON lancé par Durov a levé 1,8 milliard de dollars entre 2017 et 2018 auprès d’investisseurs problématiques. Parmi eux figurait Jan Marsalek, ancien directeur des opérations de Wirecard qui, selon le média d’investigation The Insider, a coopéré pendant des années avec le GRU (renseignement militaire russe) et se cache désormais en Russie.

    D’autres investisseurs comprenaient des entreprises impliquées dans l’exportation illégale de charbon et de métaux depuis les territoires occupés d’Ukraine, notamment des structures liées à Sergueï Kurtchenko, surnommé le « portefeuille » de l’ancien président ukrainien Viktor Ianoukovitch. Parmi les investisseurs russes de Telegram figurent également les milliardaires Yuri Milner et Roman Abramovitch, l’ancien ministre de Medvedev Mikhail Abyzov, David Yakobashvili (sous sanctions ukrainiennes pour sa proximité avec le régime de Poutine), Sergueï Solonine (fondateur du système de paiement russe Qiwi), Mikhaïl Fridman, propriétaire d’Alpha Capital, structure dont le projet caritatif a été un temps dirigé par la fille aînée de Poutine ethttps://theconversation.com/mise-en-examen-de-pavel-durov-patron-de-telegram-une-affaire-geopolitique-237677

    En 2021, la société VTB Capital, détenue à 60% par l’État russe et dirigée par un proche de Poutine, a investi plus d’un milliard de dollars en obligations Telegram. Cette concentration d’investisseurs liés au Kremlin pose de sérieuses questions sur l’indépendance réelle de la plateforme vis-à-vis du pouvoir russe.

    L’échec du projet TON et ses conséquences

    En 2019, la SEC américaine (Securities and Exchange Commission) a interdit l’émission des tokens Gram, infligé une amende de 18,5 millions de dollars et ordonné à Durov de rembourser 1,2 milliard de dollars aux investisseurs. Cette interdiction a mis fin au projet TON initial et créé une grave crise financière pour Telegram. C’est précisément après cette décision que Durov a commencé à voyager fréquemment en Russie, contredisant son récit d’exil.https://istories.media/en/news/2024/08/27/pavel-durov-has-visited-russia-more-than-50-times-since-his-exile-in-2014/

    Lors de son interrogatoire en décembre 2024, Pavel Durov a reconnu devant les autorités françaises que Telegram avait 2 milliards de dollars de dettes d’entreprise, illustrant les difficultés financières persistantes de la plateforme malgré l’annonce d’un premier bénéfice net annuel fin 2024. Cette situation financière précaire soulève des interrogations sur les pressions potentielles qu’elle pourrait exercer sur les choix stratégiques de Durov.

    https://theconversation.com/mise-en-examen-de-pavel-durov-patron-de-telegram-une-affaire-geopolitique-237677

    Les liens documentés avec les services secrets russes

    Une collaboration historique avec le FSB

    Contrairement à son récit public de « résistant » au pouvoir russe, Durov collaborait déjà avec le FSB et le ministère de l’Intérieur russe dès 2011-2013, lorsqu’il dirigeait VKontakte. Il écrivait à l’époque à l’administration présidentielle qu’« il fallait conserver une activité de l’opposition vivante pour garder un accès aux données personnelles des contestataires ».

    Les enquêtes d’Important Stories : les révélations qui changent tout

    Le média d’investigation russe indépendant « Important Stories » (iStories) a publié deux enquêtes majeures qui déconstruisent le mythe du « dissident » Pavel Durov.

    L’enquête sur les visites secrètes en Russie (août 2024) : En analysant une fuite massive de données de la base « Kordon » du FSB (le service russe des gardes-frontières), les journalistes ont révélé que Durov s’était rendu en Russie plus de 50 fois entre 2015 et 2021, contredisant ses déclarations publiques d’exil depuis 2014.

    Point crucial : l’enquête a établi que Durov se trouvait à Saint-Pétersbourg le 18 juin 2020, jour même où Roskomnadzor a annoncé la levée du blocage de Telegram en Russie, suggérant des négociations directes avec les autorités russes.

    L’enquête « Telegram, the FSB, and the Man in the Middle» (juin 2025) : Cette investigation a exposé l’infrastructure technique de Telegram et ses liens avec les services russes. Les journalistes ont identifié Vladimir Vedeneev, un ingénieur russe dont les entreprises contrôlent des parties essentielles de l’infrastructure réseau de Telegram, notamment en gérant des équipements et en attribuant des milliers d’adresses IP à la messagerie.

    Plus grave encore, l’enquête a révélé que d’autres entreprises de télécommunications liées à Vedeneev comptaient parmi leurs clients le FSB lui-même. Selon les experts cités dans l’investigation, cette connexion constitue une vulnérabilité majeure, offrant la possibilité aux services russes de mener des attaques de type « man-in-the-middle » pour intercepter les métadonnées des utilisateurs (qui communique avec qui, quand, depuis où), créant ainsi un outil de surveillance mondial.

    Une infrastructure de surveillance intégrée

    Telegram utilise des réseaux comme GlobalNet et DATAIX, dont les actionnaires incluent d’anciens officiers russes. Ces réseaux donnent accès au système SORM, l’infrastructure légale de surveillance des renseignements russes qui peut intercepter tout le trafic transitant par ces opérateurs.

    En 2019, GlobalNet et DATAIX géraient 90% du réseau ukrainien et 100% du marché biélorusse des télécommunications, offrant potentiellement au Kremlin un accès massif aux communications dans ces pays stratégiques.

    Les accusations directes de la DGSE

    En juin 2025, la DGSE a directement accusé Durov d’être manipulé par les services russes. Un responsable de la DGSE a déclaré : « Quand on décrypte l’ensemble, ça ressemble fort à une manipulation des services russes. », en référence aux allégations non prouvées de Durov concernant des pressions françaises sur les élections roumaines.

    Telegram, arme de la guerre hybride russe

    Le vecteur privilégié de la désinformation

    Telegram est devenu l’arme principale de la guerre informationnelle russe, particulièrement dans le conflit ukrainien. Des chercheurs de l’EPFL ont identifié des réseaux massifs de propagande pro-russe sur Telegram, représentant jusqu’à 5% de tous les messages sur certains canaux politiques.

    La France fait face depuis janvier 2025 à « une campagne de désinformation sans précédent, orchestrée par des sphères pro-russes » principalement via Telegram. Les blogueurs militaires russes utilisent massivement la plateforme pour diffuser leur propagande de guerre.

    Des menaces directes contre la France

    En avril 2024, un canal Telegram lié à la milice Wagner a directement appelé àdoxxer les identités des militaires, forces de l’ordre et agents de renseignement français. Ce canal, suivi par plus de 550 000 personnes, a diffusé ce message menaçant en français, constituant une menace directe contre la sécurité nationale française.

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    – Ce canal lié à Wagner demande aux internautes de dévoiler des informations sur les institutions sécuritaires françaises, le 20 avril 2024 – Telegram // Source : TF1 INFO

    Le discours libertarien face aux contradictions

    Une rhétorique victimaire sans preuves

    Pavel Durov se présente comme un défenseur de la liberté d’expression face aux « gouvernements occidentaux », mais cette posture révèle de profondes contradictions. En mai 2025, il a accusé la France de lui demander de « faire taire les voix conservatrices en Roumanie» sans fournir aucune preuve de ces allégations.


    – Pavel Durov sur Telegram, accusant la France d’avoir cherché à « censurer des voix conservatrices » en Roumanie.

    L’ironie du passé russe

    Ironiquement, c’est la Russie qui a d’abord tenté de bloquer Telegram en 2018 et cherché à obtenir les clés de chiffrement et les données des utilisateurs. Moscou a d’ailleurs qualifié l’arrestation de Durov de « tentative d’intimidation » contre la liberté d’expression, alors qu’elle-même avait combattu la plateforme. Cette rhétorique victimaire anti-occidentale exploite une stratégie populiste permettant à Durov de se positionner en « martyr » tout en servant les intérêts géopolitiques russes de déstabilisation de l’Occident.

    Une naturalisation française controversée

    Sa naturalisation française en 2021, obtenue par la procédure exceptionnelle de « l’étranger émérite », pose de sérieuses questions. Pavel Durov ne résidait pas en France, ne parlait pas le français, et la plateforme Telegram était déjà critiquée pour son absence de modération. Les services du Quai d’Orsay estimaient d’ailleurs que les conditions n’étaient pas remplies. Cette naturalisation, accordée après plusieurs rencontres avec Emmanuel Macron, reste politiquement controversée.

    La condamnation unanime des experts en sécurité

    L’avis des spécialistes OPSEC

    Les experts en sécurité opérationnelle et en protection de la vie privée ne recommandent jamais Telegram pour des communications sensibles. Ils privilégient systématiquement :

    • Signal : Considéré comme la référence en matière de messagerie sécurisée avec un chiffrement de bout en bout par défaut
    • Olvid : Seule messagerie instantanée certifiée par l’ANSSI

    La collecte massive de métadonnées

    Contrairement à Signal qui stocke les messages localement de manière chiffrée, Telegram stocke par défaut tous les messages sur ses serveurs cloud. La plateforme collecte et conserve pendant 12 mois :

    • Les adresses IP des utilisateurs
    • L’historique des appareils utilisés
    • L’historique des changements de nom d’utilisateur
    • Les données d’usage et de connexion

    Ces métadonnées, non protégées par le chiffrement, permettent une surveillance efficace des utilisateurs.

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    – Cloud Chats, Telegram Privacy Policy

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    – Safety and Security, Telegram Privacy Policy

    Le contournement de la régulation européenne

    L’échappée belle du Digital Services Act

    Malgré des recherches indépendantes suggérant que Telegram dépasse les 45 millions d’utilisateurs dans l’UE (seuil obligeant à être désigné comme « Very Large Online Platform »), la plateforme déclare officiellement être en dessous de ce seuil. Cette classification évite à Telegram les obligations renforcées du DSA.

    Le Parlement européen a questionné la Commission européenne sur la méthodologie utilisée pour déterminer le nombre d’utilisateurs de Telegram, soulevant des préoccupations concernant l’exactitude des chiffres déclarés et suggérant une possible sous-déclaration volontaire.

    Conclusion : Un mythe démasqué

    L’analyse technique et juridique révèle que Telegram n’est pas le défenseur de la liberté d’expression qu’il prétend être. Derrière la rhétorique libertarienne se cache une réalité beaucoup plus sombre.

    Sur le plan sécuritaire : Telegram présente des failles majeures qui contredisent ses promesses. Absence de chiffrement de bout en bout par défaut, protocole MTProto propriétaire critiqué par les experts, architecture technique défaillante, équipe dérisoire de 30 ingénieurs, et collecte massive de métadonnées non protégées. Les spécialistes en OPSEC ne recommandent jamais cette plateforme pour des communications sensibles.https://blog.cryptographyengineering.com/2024/08/25/telegram-is-not-really-an-encrypted-messaging-app/

    Sur le plan géopolitique : Les enquêtes d’Important Stories et les analyses des services de renseignement occidentaux révèlent des liens troublants avec le Kremlin. Infrastructure de surveillance accessible aux services russes via le système SORM, financement opaque impliquant des agents du GRU, plus de 50 visites secrètes de Durov en Russie depuis son prétendu « exil », et utilisation massive de la plateforme comme arme de guerre hybride et de désinformation russe.

    Sur le plan criminel : Telegram est devenue « LA plateforme numéro 1 pour le crime organisé » selon les enquêteurs français. Paradis pour les gangs de ransomware, les groupes APT, le trafic de drogue, les contenus pédopornographiques et la vente d’armes, avec une modération historiquement inexistante qui a créé un vide juridique massivement exploité.https://www.tf1info.fr/justice-faits-divers/info-tf1-lci-le-fondateur-et-pdg-de-la-messagerie-cryptee-telegram-interpelle-en-france-2316072.html

    Sur le plan réglementaire : Contournement actif des obligations du Digital Services Act européen par sous-déclaration probable du nombre d’utilisateurs, puis revirement forcé avec explosion de la coopération avec les autorités (+1000% de transmissions de données en un an) après l’arrestation de Durov.

    Les enquêtes journalistiques d’Important Stories et les analyses des services de renseignement occidentaux convergent vers une conclusion troublante : le mythe du « défenseur de la liberté » cache une réalité d’instrumentalisation géopolitique.

    Loin d’être un champion des libertés numériques, Telegram apparaît comme une plateforme de surveillance déguisée, exploitant la naïveté technique de ses utilisateurs tout en servant les intérêts des autorités qu’elle prétend combattre – qu’elles soient occidentales ou russes, selon les circonstances.

    L’arrestation de Pavel Durov en France n’était pas une « persécution » d’un défenseur des libertés, mais la réponse légitime d’un État de droit face à une plateforme qui refuse délibérément de respecter les lois tout en facilitant une criminalité de masse et en servant d’arme dans une guerre informationnelle hostile.

    Que faire ?

    • ​Privilégier Signal pour les échanges sensibles : chiffrement de bout en bout par défaut pour messages et appels, code ouvert, et collecte minimale des données.
    • Activer sur Signal la vérification des codes de sécurité/safety numbers avec ses correspondants, les messages éphémères, et le verrouillage par code de l’application.
    • Utiliser Olvid quand une certification ANSSI est requise en environnement pro sensible : l’app a obtenu une CSPN, avec rapports techniques publiés.
    • Vérifier périodiquement l’état des certifications ANSSI et les versions évaluées avant déploiement large.
    • OPSEC minimale pour tous: définir son modèle de menace, activer l’authentification à deux facteurs sur les messageries, durcir le verrouillage des appareils, et limiter les métadonnées (ex. via messages à durée limitée et restrictions de capture d’écran).
    • Se former avec un guide opérationnel type « Autodéfense contre la surveillance » de l’Eectronic Frontier Foundation et/ou « Guide de protection numérique » de Nothing2Hide et dérouler des checklists avant situations à risque (déplacements, événements, investigations).
    • Si usage contraint de Telegram : éviter tout contenu sensible dans les groupes et canaux publics, et réserver les échanges critiques à des messageries E2E par défaut.
    • Pour un besoin ponctuel, préférer des canaux E2E dédiés (ex. Signal) plutôt que d’alterner les modes de chiffrement au sein d’une même application.

    Pour aller plus loin

    – Telegram’s Security Sham Just Security

    – Is Telegram really an encrypted messaging app?, Matthew Green

    – Telegram, the FSB, and the Man in the Middle, iStories

    – Pavel Durov Has Visited Russia More Than 50 Times Since His “Exile” in 2014 », iStories

    – « Telegram’s Muddy Money », iStories

    – « Telegram et les services russes », Professeur Olivier VÉDRINE, Tribune de Genèvre

    – « Telegram est-il dangereux ? Aperçu des problèmes de sécurité et de confidentialité de l’application », NordVPN

    – « Guerre en Ukraine : « Elles peuvent surveiller, stocker et analyser le trafic »… Des serveurs de la messagerie Telegram sous-traités par des entreprises proches du FSB », L’Indépendant

    – « La Russie de Poutine contre l’Occident », Aurélien Duchêne

    – « Au-delà de la guerre hybride : acteurs et territoires de la stratégie russe de déstabilisation de l’Europe »


    – Source :

    https://debunkcafe.fr/telegram-mythe-libertaire-outil-influence-kremlin/


  • [Topic Unique] Les films que vous avez aimés et adorés
  • Violenceundefined Violence

    @Psyckofox a dit dans [Topic Unique] Les films que vous avez aimés et adorés :

    @patricelg

    J’avais maté le film il y’a quelques mois et je l’ai trouvé très sympa (perso j’avais même pas lu le synopsis…j’ai vu ça au pif et je m’attendais pas à ça ^^)

    @patricelg @Psyckofox

    Pareil, vu le film à sa sortie. Un p’tit survival en milieu aqua pas piqué des hannetons, sympatoche et efficace.
    L’héroïne n’est pas trop teubée, le méchant est sympa et les sharrrrks sont cools.
    Petite mention spéciale à un tournage de scène de bouffe, je vous laisse deviner 😉


  • Nécro
  • Violenceundefined Violence

    @Psyckofox a dit dans Nécro :

    @Violence

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    Blade 🙂


  • Nécro
  • Violenceundefined Violence

    L’acteur allemand Udo Kier, visage des films de Lars von Trier et des méchants du fantastique, est mort à l’âge de 81 ans


    – Plus d’info :

    https://www.lemonde.fr/culture/article/2025/11/24/l-acteur-allemand-udo-kier-visage-des-films-de-lars-von-trier-est-mort-a-81-ans_6654617_3246.html

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