
Sorry Docker, y’a un nouveau sheriff en ville ! Apple vient de lâcher un bombe à la WWDC 2025 avec son outil de containerisation natif pour macOS 26, et franchement, ça sent le roussi pour Docker. Fini les galères de performance, les ressources qui partent en vrille et les contournements foireux pour faire tourner vos containers Linux sur machine Apple ! Cool, hein ?
Si vous développez sous Mac, vous connaissez le refrain : Docker Desktop qui bouffe la RAM comme un goret (facilement 4-5 Go en idle), des performances de container dignes d’un Pentium II sous Windows ME, et cette sensation permanente que votre MacBook M3 Ultra à 4000 balles se comporte comme un Raspberry Pi dès qu’il s’agit de faire du container.
Et bien c’est fini tout ça, parce qu’Apple a décidé de reprendre les choses en main avec son framework Containerization écrit en Swift et taillé spécialement pour l’Apple Silicon.
L’outil s’appelle sobrement “Container” et c’est optimisé, et surtout natif. Le truc qui change tout c’est que c’est totalement compatible OCI, donc vos images Docker existantes fonctionnent sans modification. Vous pouvez pull depuis Docker Hub, push vers n’importe quel registry standard, et même faire tourner vos stacks existantes sans rien changer.

–Interface du CLI Apple Container en action
Apple utilise son framework Virtualization.framework pour créer des VM minimalistes qui ne font que ce qu’il faut. Chaque container tourne dans sa propre bulle sécurisée, avec une isolation qui ferait rougir les solutions concurrentes. Et comme tout est optimisé pour les puces Apple Silicon, les performances sont juste hallucinantes. Plus de virtualisation lourde, plus de couche d’abstraction qui bouffe vos ressources… juste des machines virtuelles ultra-légères qui tournent comme des moteurs de fusée.
D’abord, il vous faut macOS 26 Beta 1 minimum pour profiter de toutes les fonctionnalités (même si ça fonctionne sur macOS 15, Apple recommande la beta). Ensuite, un Mac avec Apple Silicon obligatoire car les Intel, c’est mort, Apple a définitivement tourné la page sur cette architecture pour les nouveautés.
Pour l’installation, direction le GitHub officiel d’Apple. Le projet est open source avec une licence Apache 2.0, ce qui montre qu’Apple comprend l’importance de l’écosystème pour les développeurs. Vous téléchargez le package signé depuis la page des releases, et là, respect à Apple, pas de brew install hasardeux ou de compilation depuis les sources, c’est du package propre qui s’installe sous /usr/local
avec les bonnes permissions.
Une fois installé, ouvrez votre Terminal favori et tapez container --help
pour voir si tout fonctionne. Si vous voyez le help s’afficher avec la liste des commandes disponibles, c’est que vous êtes prêt pour la suite.
Première étape : démarrer le service. Apple a pensé à tout avec un système de démarrage propre :
container system start
Si c’est votre première utilisation, l’outil va vous demander d’installer un kernel Linux. Pas de panique, c’est normal et c’est même plutôt malin : Apple récupère automatiquement un kernel optimisé depuis les dépôts officiels. Vous dites oui, vous attendez quelques secondes, et voilà.
Pour vérifier que tout roule, listez vos containers avec :
container list --all
Normal si c’est vide pour l’instant, on n’a encore rien créé.
Maintenant, testons avec quelque chose de simple. Lançons un petit serveur web Nginx :
container run -d --name test-nginx nginx:latest```
Et là, magie ! Votre container se lance, Apple télécharge l’image depuis Docker Hub, et vous avez votre Nginx qui tourne dans une VM légère optimisée Apple Silicon.
Pour voir si ça fonctionne vraiment, récupérez l’IP de votre container :
```container inspect test-nginx

Cette commande vous balance toutes les infos de votre container, y compris son adresse IP. Collez cette IP dans votre navigateur avec le port 80, et normalement vous devriez voir la magnifique page d’accueil Nginx qui dit ‘Welcome to nginx!’.

Le plus impressionnant, c’est les performances. Là où Docker Desktop galère et transforme votre Mac en radiateur électrique, l’outil d’Apple reste d’un calme olympien. La consommation mémoire est ridicule comparée à ce qu’on avait avant, et niveau CPU, on sent vraiment la différence. Les VM sont créées à la demande, utilisent juste ce qu’il faut de mémoire, et se ferment proprement quand vous avez plus besoin du container. Apple a optimisé chaque ligne de code pour tirer parti de l’architecture ARM et de la virtualisation hardware des puces Silicon.
L’autre point fort, c’est l’intégration système. Plus besoin d’une appli séparée qui squatte vos ressources en arrière-plan comme un parasite. Le framework Containerization est intégré directement dans macOS, ce qui veut dire que vos containers démarrent plus vite, consomment moins, et s’intègrent mieux avec le reste de votre système.
Plus de dépendance à des solutions tierces, plus de frais de licensing pour Docker Desktop en entreprise, juste un outil natif qui fait exactement ce qu’on attend de lui. Et accessoirement, qui respecte votre batterie et vos cycles CPU. Côté fonctionnalités, Apple a pensé à l’essentiel. Vous pouvez builder vos images avec container build
, les pousser sur vos registres avec container push
, et même faire du multi-architecture avec les flags --arch arm64 --arch amd64
. Bref, tout ce qu’il faut pour un workflow de dev moderne.
Et là où Docker Desktop vous balance une interface graphique avec 50 onglets et des settings dans tous les sens, Apple a opté pour un CLI épuré mais puissant. Stratégiquement, c’est énorme pour Apple car après avoir bouffé une partie du marché des éditeurs de code avec Xcode et les outils de dev natifs, voilà qu’ils s’attaquent maintenant à Docker. C’est un signal fort envoyé aux développeurs : “Restez dans l’écosystème Apple, on a tout ce qu’il vous faut.”
Le timing n’est pas anodin non plus. Avec la montée en puissance des Mac M1/M2/M3 dans les environnements de développement, Apple positionne son outil comme LA solution native pour faire du développement cross-platform. Plus besoin d’émulation x86, plus de compromis sur les performances puisque tout tourne nativement sur ARM64 avec une efficacité énergétique qui laisse Docker sur le carreau.
Bon, c’est pas non plus la révolution absolue hein. On reste sur de la containerisation Linux classique, avec les mêmes contraintes et limitations. L’outil est encore en beta et il manque quelques fonctionnalités avancées qu’on trouve dans Docker Desktop. Docker a des années d’avance sur l’écosystème, les outils, et la documentation.
Si vous bossez sur Mac et que vous en avez marre des performances pourries de Docker Desktop, je vous conseille vraiment de tester l’outil d’Apple. C’est gratuit, c’est open source, et ça marche déjà plutôt bien pour un outil en beta. Au pire, vous pourrez toujours revenir à Docker si ça vous convient pas, mais j’ai comme l’impression que beaucoup de devs vont faire le switch définitivement.
Allez-y, téléchargez macOS 26 Beta 1, installez l’outil Container, et faites-vous votre propre opinion. Dans six mois, on en reparle et on verra si Apple a réussi son pari de détrôner Docker sur Mac.
–Sources :
https://github.com/apple/container
https://korben.info/apple-container-swift-revolution-docker.html